J'ai testé pour vous... être dépressive

11 Mai 2014
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Il faut croire qu'on passe tous par là un jour ou l'autre.

:/

Moi aussi je suis obligée de passer par les médicaments pour remonter la pente.
C'est quand même pas ça devenir adulte ?

Boouhhhh
 
21 Février 2013
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Strasbourg
unicorn-is-not-dead.blogspot.fr
Bonsoir!

Je me débats en ce moment même contre ma seconde dépression. Celle-ci me poursuit depuis que j'ai 17 ans (j'vais avoir 24 ans dans quelques semaines) & je ne m'en sors pas. Un psychothérapeute m'a beaucoup aidé & je continue petit à petit mon chemin vers la "lumière". Retrouver le sourire & l'envie de vivre.
Ce genre d'article me fait espérer.
Celles qui vivent ça savent à quel point c'est un fardeau lourd à porter, mais ce n'est pas une fatalité, au contraire.

Courage à toutes les MadZ dans le même cas que moi, que nous...
 <3
 
8 Juillet 2014
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J'espère que tu as tort, j'espère depuis tellement de temps qu'on peut se sortir de la dépression... Jusqu'à présent portant rien ne me l'a montré... Sans avoir lu tous les commentaires, je constate tout de même qu'une grande partie d'entre vous souffrent également de cette maladie. Quant à moi, je suis de l'autre coté de la barrière : c'est ma mère qui est dépressive. Je cherche depuis longtemps à comprendre les effets de cette maladie et ton article m'a aidé - sans malheureusement me donner beaucoup d'espoir.
Mes paretns ont divorcés à cause de cette maladie. Mes relations avec ma mère sont désastreuses et après y avoir réfléchi mille fois, je ne sais pas comment les faire aller mieux. Ma mère n'est pas toi et parfois je me dit qu'elle ne fait pas beaucoup d'efforts pour s'en sortir.
De par cette expérience je peux tenter de te donner (et avec toi, à tous ceux qui souffrent de dépression). A mon sens, une des choses primordiales est de garder des liens sociaux - je pense qu'une des raisons de la dépression de ma mère (qui dure depuis aussi longtemps que je m'en souviene, c'est à dire au moins une quinzaine d'années) c'est que peu à peu elle a perdue contact avec tous les gens qu'elle connaissait, ses amis, sa famille (encore que ces derniers ça semble aller légèrement mieux de ce coté-là), ses collègues (elle ne travaille plus et reste seule chez elle la plupart du temps). Il faut faire un minimum d'efforts pour garder les gens près de soi et, malgré la difficulté (que je ne nie pas bien que j'ai du mal à la mesurer), c'est grace à eux qu'on s'en sort.
POur ce qui est de ton interrogation sur le futur : tu souffres et si tu te maries et que tu as des enfants ils en souffriront aussi parce qu'ils t'aimeront et lorsque les gens qu'on aime souffrent on souffre aussi. Peut être qu'ils t'en voudront (je dois avouer que meme en ayant conscience de l'injustice que je lui fais, j'en veux à ma mère, mais je ne crois pas que ce soit le cas de mon frère), peut-être pas. En tous cas, ne t'inquiètes pas, la dépression ne se transmet pas forcément. Je dirais même qu'ayant grandi avec une mère dépressive, je me sens d'autant plus immunisée (si le mot est juste) contre cette maladie. J'en connais trop les conséquences et les souffrances qu'elle enraine pour ne pas chérir la vie, la joie et le soleil! En partie grâce à ma mère, je suis devenue quelqu'un de fondamentalement optimiste, je veux vivre et être heureuse, toujours! Et je suis convaincue de la vérité de cet adage : "quand on veut on peut".
Pour finir, comme l'a déjà dit quelqu'un avant moi dans les commentaires, reconnaître qu'on est malade, en parler, demander de l'aide c'est le premier pas vers la guérison !
 
24 Juin 2014
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Bonjour ! Tout d'abord, merci pour ce témoignage qui était vraiment touchant... J'ai vécu la même chose, ça a commencé au collège (en 6ème en fait, précoce aussi dans la dépression...). Au début, c'était simplement un refus d'aller vers les autres,et même d'aller à l'école (je me rendais malade), j'avais peur, je me sentais nulle, inutile. Je trouvais que je ne méritais pas d'avoir des amis et j'avais aussi peur de leur regard. Je me suis donc entourée de personne qui me ressemblaient. J'avais l'impression que je méritais les mauvaises choses qui m'arrivaient et j'avais du mal à voire les bonnes choses. Je me suis retrouvée avec une fille qui avait un besoin maladif de rabaisser les gents, on s'était bien trouvée puisque je ne répondais rien aux piques qu'elle me lançait (de plus, c'est elle qui m'a insufflé le besoin de se faire du mal pour aller bien : "tu verras, ça soulage" non, s'arracher les bras avec ses ongles, ça ne soulage pas et ça fait souffrir les personnes qui t'entourent et qui t'aime). Cette "amie" m'a tirée vers le bas pendant deux ans. Je ne l'accuse pas de tout mais c'est lorsque j'ai décidé de couper les ponts avec elle que j'ai commencé à sortir la tête de l'eau. Ce n'est peut être qu'une coïncidence (puisque je voyais aussi une psychologue depuis un an) mais maintenant quand je revoie cette fille, ça me rappel à quel point j'ai pu souffrir à une époque. En 3ème j'ai enfin commencé à me sentir mieux malgré une énorme dispute avec mon père (que je n'ai plus revue pendant deux ans), je me suis coupée les cheveux très courts et je me suis assumée telle que j'étais.
Je n'ai pas refais de dépression majeur mais j'en suis ressortie très fragilisée, hyper-sensible (comme tu l'as expliqué) et j'ai développé des tendances bipolaires. Et j'ai très souvent des périodes de grande démotivation où j'ai l'impression de ne pas voir la lumière au bout du tunnel. J'ai de la chance d'être très bien entourée, ma mère me soutient énormément. Malheureusement j'ai développer du coup une sorte de dépendance affective et une petite dispute avec elle peut m'envoyer au cent-dixième dessous. Je suis toujours extrêmement mal à l'aise en société et pourtant je suis une personnalité extravertie et jovial. Mais j'ai peu d'ami, du moins, j'ai du mal à me sentir en parfaite confiance.
En fait, ton témoignage ne m'a pas du tout rassurée quand à mon futur, car je sais que la dépression me guette et je ne veux plus imposer ça à ma famille et à moi-même. Je ne veux pas que ça recommence et pourtant ça semble inéluctable. Lors de mes périodes sombres, mon plus grand combat est de ne pas retomber dedans, mais j'ai peur qu'un jour je sois trop épuisée pour lutter et me laisser envahir par, comme tu l'as si bien dit, la meilleur ennemie : La dépression. Malgré ça, j'essaie de rester forte chaque jour, me rendre la moins lourde possible pour mes proches et contenir mes crises de nerf. Et surtout j'essaie de me convaincre de beaucoup de chose optimiste, j'écoute beaucoup de musique "joyeuse" et j'essaie de vaincre mes peurs. J'espère qu'un jour tout ça deviendra naturel et que je n'aurais plus besoin, chaque matin de me répéter que la vie vaut la peine d'être vécue. D'ailleurs la vie vaut la peine d'être vécue :jv:
 
5 Août 2014
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J'ai toujours été angoissée, et on m'a toujours dis que j'étais une jeune fille angoissée. Mais avant ma première crise d'angoisse, en novembre dernier, je n'en avais pas pris conscience. La peur, l'angoisse m'ont assaillie après de grands changements dans ma vie. Je me sentais différente, et l'angoisse m'a dévorée au point que j'en ai fait une dépression.
J'ai consulté une psychologue rapidement, et j'ai eu de la chance de tomber sur une femme très bien qui m'a aidée à m'en extirper ! J'ai compris beaucoup de choses, notamment le fait qu'avoir confiance en soi est une clé, qu'aimer les autres, la vie, c'est bien. Mais pour être en phase avec ce qu'on est, ce qu'on vit, ceux qu'on aime, il faut d'abord s'aimer soit même. C'est dur, ce sont de petits pas pas toujours faciles mais parfaitement franchissables. Il faut arrêter de se flageller, on est humains après tout.

Garde espoir. Moi je n'ai jamais perdu espoir, parce que sans espoir, tout est gris. Et si tu vois tout gris, tu loupes tant de belles choses ! Trébucher c'est pas grave, tomber c'est pas grave non plus. Tu peux toujours te relever, il faut simplement avoir confiance en toi, personne ne pourra t'en empêcher si tu le veux. La seule personne qui t'empêche d'être heureuse, c'est toi même.

"Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme"
(Citation de William Ernest Henley, provenant du poème Invictus.)

Moi j'ai décidé de pas abandonner, même si c'est pas facile. Je suis sortie de mon état dépressif, même si j'ai parfois des angoisses, je n'ai jamais abandonné l'optique de passer par dessus et même, peut-être un jour, d'accepter ces angoisses.

Courages à tout ceux qui sont angoissés, on est dans le même bateau !
 
  • Big up !
Réactions : ChazUSA
22 Octobre 2013
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Salut, à moi de vous apporter mon témoignage...

Je crois vraiment, sincèrement et profondément qu'une dépression vient de l'enfance et notamment de l'éducation qu'on a reçue.
Je pense que la meilleure chose à faire est de voir un psy, mais un bon, qui écoute et surtout qui PARLE, qui donne son analyse et qui aide. Il y a trop de psy qui se contentent de dire "mh mh" et "et vous, qu'en pensez vous?" pendant toute la séance avant de vous faire payer 50€. Ceux là, fuyez les car ils ne vous feront pas avancer!

Quand le psy a mit le doigt sur ce qui ne va pas chez vous, et c'est très souvent les parents, là on peut agir en conséquence. Je vais donner mon exemple personnel et je ne dis pas qu'il correspond à tout le monde, mais j'espere que ca pourra mettre quelques personnes sur la voie...

Je ne vais pas raconter toute ma vie mais j'ai eu d'horribles parents (bon, y'a toujours pire dans la vie) qui étaient tout sauf aimants. En résumé, ma mère m'a battue toute mon enfance jusqu'a mes 14 ans et n'a arrété que parce que devenue aussi grande qu'elle, elle avait peur que je la frappe en retour (ce qui ne m'aurait jamais traversé l'esprit, mais bon...). Et là c'est mon père qui a prit le relais, pas physiquement mais avec les mots: toute mon adolescence il l'a passée à me critiquer, me rabaisser, m'humilier sans arret. Il m'a complètement détruite de l'interieur, et finalement je vivais bcp mieux les coups de ma mère.
Bref. Je vais passer sur tous mes problèmes relationnels dans ma vie que ca a causé.

J'ai vécu 2 moment dépressifs (peut etre 3) en particulier, et c'etait à la suite de ruptures sentimentales. Je pense que ca faisait ressortir tous mes problemes affectifs dus a mes parents. Envies de mourir, tous les jours, pleurs tous les jours etc, le classique de la depression.

Ma dernière, c'etait là. Il y a encore une semaine, et depuis quelques mois. Peut etre que je suis encore dedans mais je ne suis pas sure, parce que ca fait une semaine que je n'ai plus eu une journée ou je voulais me suicider.

Pourquoi ca s'est arrété il y a une semaine?
L'année derniere j'avais décidé de couper les ponts avec mes parents qui sont absolument toxiques. Ensuite, ca allait mieux. Puis, 8 mois apres, j'ai revu ma mère, et un an apres j'ai revu mon père. Avec lui ca s'est très mal passé. Et je pense que c'est ce qui a précipité ma depression, en plus de ma derniere rupture amoureuse.
Il y a une semaine, j'ai dit à ma mere que je voulais à nouveau couper les ponts. Depuis une semaine, je n'ai plus eu envie de me suicider. Coincidence?

Tout ca pour dire qu'il faut creuser, chercher quelle est la cause, et agir pour s'en sortir. Courage a toutes

P.S: c'est grace à ma psy que j'ai pu voir a quel point mes parents étaient horribles. Avant de la voir, je croyais que tous les parents étaient comme ca, et ca m'était dejà arrivé de dire à mes parents qu'ils m'avaient bien éduqués et qu'ils avaient été de bons parents... un psy sert a nous redonner un jugement sain et objectif. La depression est une violence qu'on a vécue et que l'on retourne contre soi. Pensez-y.
 
Dernière édition :
14 Octobre 2012
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Atlanta, GA, United States
Temoignage d'une guérie de la dépression.

Moi aussi vers 14 ans, je suis tombée en dépression. Quand on arrive enfin à aller mieux on a quand même toujours ce nuage noir au dessus de la tête qui nous terrorise, le fait qu'une depression, on en guérit soit disant jamais, que c'est chronique.

Je ne suis pas de cet avis puisque je pense être guérie.

Ce fut des étapes, beaucoup de révélations dans ma vie qui m'ont fait prendre conscience que mon mal être ne venait pas de moi mais des autres qui m'entouraient (parents, amis..).

Finalement je me suis posée une question : ma vie est unique, je n'aurais pas de 2eme chance pour la revivre, alors à choisir, je préfère vivre heureuse que malheureuse.
Après c'est un travail, au debut, de chaque minute : se forcer à ne pas rester dans le noir, à sortir, à parler aux autres, à s'ouvrir... moi ce qui m'a sauvé j'en suis sure, c'est la musique.

J'ai toujours eu un rapport étrange à la musique. La derniere fois que j'ai fait une depression, j'ai decidé que mon rôle sur cette terre était d'être l'avatar de la musique, car sans mes oreilles pour l'écouter, elle n'existe pas.

Bref, je me suis raccroché à cette passion, puis à toutes les petites choses du quotidien que j'aime, et j'ai appris à les voir et les déguster. Manger le pain de maman, faire du vélo, danser en soirée... plein de petites choses qui font la vie.


Et plus de nuage noir... j'ai appris à me faire plaisir, à ne pas culpabiliser de ce plaisir que je m'offrais..  Et c'est un cercle sans fin ensuite... plus on est heureux, et plus les choses autour de nous deviennent merveilleuse et du coup, on est encore plus heureux, et cette plenitude ne retombe jamais vraiment.. par ce qu'on a appris à la saisir, dans n'importe quelle situation, il y a toujours du positif à voir.

courage ;) je suis là pour vous
 
S

Seih

Guest
J'ai actuellement 16 ans et je suis en dépression suite à des problèmes de phobie scolaire et sociale. Disons que ce témoignage me parle mais que je ne vois pas les choses comme la demoiselle en question. Pour moi, prendre des antidépresseurs n'est en aucun cas un échec. C'est comme prendre un Doliprane lorsque l'on a mal à la tête. Il y a des médicaments pour tout... Mais ce n'est que mon point de vue et chacun voit les choses différemment.

Son témoignage m'a énormément parlé, énormément touché, et j'aime beaucoup les illustrations également. :fleur:
 

KtyKonéko

adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
22 Septembre 2014
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Vulcain... nan, je plaisante. Vénus
www.fanfiction.net
ma sœur et moi sommes filles d'une maman dépressive
Je m'en suis sortie grâce à un intense monde imaginaire, tout en étant un peu fragile
Ma sœur a dû surmonter des TOC et une violente dépression à l'adolescence (3 tentatives de suicide), cela a été d'autant plus difficile pour elle que nos parents étaient dans le dénis total...

Aujourd'hui, ma sœur est maman de deux charmantes petites filles, elle a divorcé d'un homme tout pourri. Elle est toujours sous antidépresseur.
MAIS elle est heureuse quand même. Elle bosse, elle s'occupe de ses petites avec amour, elle sort avec des ami(e)s, elle rit, elle vit. Elle a décidé une fois pour toute que ce n'était pas à sa dépression de dicter sa vie. Ce n'est pas toujours facile tous les jours, mais cela ne l’est pour personne.
 
29 Mai 2011
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3
664
Paris
Merci pour ton temoignage!
Moi aussi je suis depressive, j'ai meme arrete mes etudes pendant un an a cause de ca. Pourtant je m'en suis sortie - au moins trois fois (la c'est le quatrieme episode depressif) et sans medocs - je me reconnais completement dans ta peur des medicaments (et ma mere en a pris pendant trois ans, ca ne resolvait pas le fonds du probleme - la cause de la depression, juste les "manifestations de la depression", comme les crises de larme, du coup ca me tente tres moyennement).

Il doit y avoir une histoire de genealogie la dedans, ma mere a fait un enorme episode depressif quand j'etais ados, elle etait suivie par un psy quand elle etait plus jeune - ma grand mere etait en HP, mon arriere grand mere est devenue muette suite un choc, et mon arriere arriere grand mere alcoolique suite a un choc aussi. Bref, la sante mental c pas le point fort, ni la stabilite emotionnelle du coup :)

Je suis aussi d'accord sur l'hiver - les saisons servent aussi d'elements declancheur chez moi aussi, si combines a d'autres choses.

La bonne nouvelle, c'est que je m'en suis sortie seule, trois fois donc - et la je suis en train de me sortir doucement de celui-ci aussi. J'ai radicalement tout change dans ma vie : j'ai pris des jobs a l'etranger, j'ai arrete mes etudes - du coup, j'ai completement coupe les ponts avec tout mon entourage pour en creer un totalement nouveau, j'ai pris un sac et je suis partie vivre a Paris avec 500euros - juste un loyer en fait - en me disant que je serais obligee de rencontrer des gens et me sortir d'affaire vite. Et jusqu'ici ca a marche, c un peu radical, mais changer ma vie toute seule me donne confiance en moi et me permet de remonter la pente. Pour moi etre depressif, c avoir envie de mourir tout le temps - mais en meme temps c'est se dire qu'on a plus rien a perdre - du coup il y a une sorte d'energie du desespoir - ou un instinct de survie qui se met en place. J'ai des eclairs de "plus rien a perdre" qui m'aide a faire des choses assez improbables - et qui m'emmenent sur des chemins toujours surprenants.
 
6 Octobre 2012
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32 496
5 664
Paris
Je me reconnais bien dans ton article, j'ai également "plongé" vers le milieu du collège et fait un certain nombre de rechutes depuis (même si je n'ai encore jamais pris d'antidépresseurs, je commence juste à me demander si ça ne me serait pas utile...)

Par rapport à ta peur de ces derniers, je comprends, aussi bien l'angoisse de la dépendance que l'impression d'échec... Mais je ne pense pas qu'avoir une médication soit un échec.
On a trop souvent tendance à considérer que la dépression n'est que psychologique, mais c'est faux, elle a aussi des effets au niveau physiologique, et c'est sur ces effets que les antidépresseurs agissent.
Il faut en effet garder à l'idée que ce n'est pas une solution définitive mais le temps d'avoir un bon suivi qui aide à vraiment régler le problème, guérir la maladie (car la dépression n'est pas une fatalité mais bien une maladie, un cancer de l'esprit qui est difficile à passer en rémission complète mais peut l'être) ça peut aider à vivre une vie normale, ce qui peut aider dans le processus. Il n'y a rien de mal à ça.

Courage, j'espère que tu t'en sortiras :hugs:
 
25 Novembre 2014
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Cet article me fait un peu flipper en fait... Je me sens extrêmement concernée, mais je ne sais pas, j'arrive pas à me dire 'dépressive'. Je pense que mon état n'est pas si dramatique... mais en même temps, je me reconnais quand même dans pas mal de ces symptômes, particulièrement en ce qui concerne la confiance en soi et la jalousie qu'elle entraîne, le sommeil (je ne dors pas toujours super mal, mais je suis constamment fatiguée) et plus aucun intérêt pour un grand nombre de choses... J'ai un énorme besoin de me sentir valorisée par mon entourage, et quand quelque chose ne me plaît pas, je 'pète un plomb', surtout quand ça vient de quelqu'un que j'apprécie énormément. Je me sens un peu bloquée dans mas situation en fait...
 

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