FrankieA;3549612 a dit :
Voui. _.
FrankieA;3549612 a dit :
CalamityJenn;3550294 a dit :...de bon matin...ça fait du bien Merci pour cet article !!
Je n'a pas lu toutes les réactions, mais je me retrouve énormément dans l'article, c'est fou...![]()
sauf que mes parents n'ont jamais voulu rentrer dans le "jeu du QI" (ma mère surtout), pour ne pas me mettre la pression ou parce qu'elle ne considérait pas ça comme essentiel, je ne sais pas vraiment (peut-être un mix des deux). Je n'ai donc jamais sauté de classe (même si parfois je m'ennuyais royalement et que ça n'allait pas assez vite).
En primaire et au début du collège j'étais dans la moyenne, ensuite on m'a changée de collège et je me suis un peu plus "lâchée", j'étais 2e de ma classe (sauf pour les langues ou j'étais première et où je crisais quand j'avais la 2e meilleure note...).
Ensuite j'ai intégré un lycée autogéré par choix (mes parents m'ont laissée faire ce choix): en 2nde, pour la première fois de ma vie je brillais en maths et ça me plaisait (mais en 1ère la majorité de ma classe n'avait rien intégré du programme de 2nde et il a fallu tout reprendre, j'ai donc lâché parce que ça me gonflait de ne plus rien apprendre).
Puis, je me suis lassée de l'autogestion (même si ça m'a beaucoup apporté), et j'ai voulu réintégrer un lycée "normal" pour la Terminale... et là, c'est la même que dans l'article: je suis un alien. j'ai même fait une dépression tellement ça a été dur. seules mes profs m'ont soutenue . J'étais nulle de chez nulle à l'écrit, et les profs ne comprenaient pas pourquoi : elles me disaient que j'étais la meilleure à l'oral. Mais en fait, écrire c'est une perte de temps pour moi (aujourd'hui encore, en Master 2, je souffre à rédiger mon rapport/mémoire de stage); et puis ça me gonfle, faut faire des belles tournures de phrase et tout...
C'est vers 19ans que j'ai découvert mon QI et que j'ai commencé à comprendre certaines choses.. (je fais partie des 2,3%)
A la fac, ça a été plus ou moins. A certains profs nuls je faisais bien comprendre qu'ils étaient incompétents...ça n'a pas trop plu, je me suis ramassé des sales notes pour ça.. (et en prime, ma meilleure amie m'a passé un savon à la sortie du cours, pour avoir été odieuse avec le prof).
Dans mes premiers jobs je me suis aussi vite rendue compte qu'il ne fallait pas critiquer la hiérarchie, même si elle faisait des trucs illogiques.
Bref, je me suis débrouillée tant bien que mal.
Aujourd'hui je fais un métier qui me plait (bientôt, le diplôme c'est dans très peu de temps...et j'attends une réponse d'un entretien que j'ai passé) et qui me permet de toujours apprendre, et de ne jamais m'ennuyer.
Mon homme a un QI encore plus élevé que le mien (il est 'surdoué', lui). Mais même si parfois dans ses raisonnements je suis larguée, on se comprend, on se complète (et parfois, c'est moi qui ait raison)
non c'est vrai, mais elle en fait partie.renny;3550482 a dit :ce que tu décris, notamment la remise en cause du savoir des profs, n'est pas une caractéristique propre aux gens précoces.
ce n'est peut-être pas faux. mais je n'ai jamais parlé (pour mon cas) de précocité. et comme beaucoup, je fais la différence entre le potentiel intellectuel et la précocité, qui sont, pour moi, deux choses bien distinctes.renny;3550482 a dit :ce n'est pas contre toi, ms je pense que l'article parle a bcp trop de gens, il y a qqch qui "cloche", ds le sens ou cet article evoque davantage le mal etre plutot fréquent a l'adolescence, avec ce que ça comporte de démotivation, de rejet, etc, que la réelle précocité
Ca m'intrigue ce que tu dis... Si tu veux "raconter ta vie" en MP pour m'expliquer, je serais très intéresséemeia;4324024 a dit :Rah j'avais raté ce témoignage...
@Novacaine et @Lady Dylan
L'article m'avait plu, mais vos contributions encore plus. Vous avez des pistes particulièrement intéressantes pour expliquer une partie du mal-être qu'on peut ressentir quand on est enfant précoce (même devenu adulte) et pourquoi on en retire plus facilement un complexe d'infériorité que de supériorité... Contrairement à ce que peuvent croire plusieurs personnes qui se sont exprimées ici =)
Je raconterai pas ma vie ici mais vous m'avez aidé à avancer !
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J'arrive un peu en retard donc je ne sais pas si au final tu as eu un témoignage de surdoué ayant "réussi". Enfin, je te propose le mien.renny;3550482 a dit :CalamityJenn;3550294 a dit :...de bon matin...ça fait du bien Merci pour cet article !!
Je n'a pas lu toutes les réactions, mais je me retrouve énormément dans l'article, c'est fou...
sauf que mes parents n'ont jamais voulu rentrer dans le "jeu du QI" (ma mère surtout), pour ne pas me mettre la pression ou parce qu'elle ne considérait pas ça comme essentiel, je ne sais pas vraiment (peut-être un mix des deux). Je n'ai donc jamais sauté de classe (même si parfois je m'ennuyais royalement et que ça n'allait pas assez vite).
En primaire et au début du collège j'étais dans la moyenne, ensuite on m'a changée de collège et je me suis un peu plus "lâchée", j'étais 2e de ma classe (sauf pour les langues ou j'étais première et où je crisais quand j'avais la 2e meilleure note...).
Ensuite j'ai intégré un lycée autogéré par choix (mes parents m'ont laissée faire ce choix): en 2nde, pour la première fois de ma vie je brillais en maths et ça me plaisait (mais en 1ère la majorité de ma classe n'avait rien intégré du programme de 2nde et il a fallu tout reprendre, j'ai donc lâché parce que ça me gonflait de ne plus rien apprendre).
Puis, je me suis lassée de l'autogestion (même si ça m'a beaucoup apporté), et j'ai voulu réintégrer un lycée "normal" pour la Terminale... et là, c'est la même que dans l'article: je suis un alien. j'ai même fait une dépression tellement ça a été dur. seules mes profs m'ont soutenue . J'étais nulle de chez nulle à l'écrit, et les profs ne comprenaient pas pourquoi : elles me disaient que j'étais la meilleure à l'oral. Mais en fait, écrire c'est une perte de temps pour moi (aujourd'hui encore, en Master 2, je souffre à rédiger mon rapport/mémoire de stage); et puis ça me gonfle, faut faire des belles tournures de phrase et tout...
C'est vers 19ans que j'ai découvert mon QI et que j'ai commencé à comprendre certaines choses.. (je fais partie des 2,3%)
A la fac, ça a été plus ou moins. A certains profs nuls je faisais bien comprendre qu'ils étaient incompétents...ça n'a pas trop plu, je me suis ramassé des sales notes pour ça.. (et en prime, ma meilleure amie m'a passé un savon à la sortie du cours, pour avoir été odieuse avec le prof).
Dans mes premiers jobs je me suis aussi vite rendue compte qu'il ne fallait pas critiquer la hiérarchie, même si elle faisait des trucs illogiques.
Bref, je me suis débrouillée tant bien que mal.
Aujourd'hui je fais un métier qui me plait (bientôt, le diplôme c'est dans très peu de temps...et j'attends une réponse d'un entretien que j'ai passé) et qui me permet de toujours apprendre, et de ne jamais m'ennuyer.
Mon homme a un QI encore plus élevé que le mien (il est 'surdoué', lui). Mais même si parfois dans ses raisonnements je suis larguée, on se comprend, on se complète (et parfois, c'est moi qui ait raison)
ce que tu décris, notamment la remise en cause du savoir des profs, n'est pas une caractéristique propre aux gens précoces.
ce n'est pas contre toi, ms je pense que l'article parle a bcp trop de gens, il y a qqch qui "cloche", ds le sens ou cet article evoque davantage le mal etre plutot fréquent a l'adolescence, avec ce que ça comporte de démotivation, de rejet, etc, que la réelle précocité
je n'ai pas lu encore de temoignages de gens précoces qui ont positivement vécu leur précocité, eu des résultats excepionnels. ça manque cruellement, car le témoignage d'origine tend a nous faire nous sentir toutes précoces, je ne pense pas que ça soit une bonne chose...