J’ai vécu ma première relation libre, et je ne reviendrai jamais à l’exclusivité

[Black Phillip]

Comme l'a dit une fille dans un commentaire sur facebook, j'aimerais bien savoir comment les couples libres "gèrent" leurs autres relations. N'y en a t'il pas certains parmi les "gens d'à côté" qui s'attachent à vous ? est-ce qu'ils sont au courant du fait que vous n'êtes pas "disponibles" ? Comme une majorité de personnes restent quand même encrées dans un shéma de relation plus "traditionnel" je me demande comment ils réagissent en apprenant (si ils l'apprennent) qu'ils ne sont finalement que le personnage "secondaire" dans l'histoire.

 

[Sabonnie]

Ayant pratiquer aussi la relation libre , je me suis empresser de lire ce temoignage , Bien evidemment tu ne vit cette relation que depuis 1ans donc tout et beau et tout est rose ... Ayant vécu une relation libre durant 4ans je souhaiterai y rajouter mon avis ( a bon entendeur )

Les relations libre s'essoufle generalement au bout de 2 ans et demi voir 3 pour les plus coriace. Le fait est que nous sommes tous humains et le fait de ne pas construire quelque chose de concret arrive un jour ou l'autre sur le tapis , sans compter les sentiments qui grandisse au fur et a mesure. Au début on ne ce rend pas bien compte de l'empleur de ces sentiments car aveugler par le fait que cet relation aussi parfaite qu'elle soit nous permet de passer par dessu la case " embrouille de couple " et malheureusement c'est ce qui fini par casser la magie de la chose. Dans une relation libre on est directement impliquer dans ce qu'on appel un cercle vicieux qui nous permet d'echapper a tous ce qui pourrait nous facher et evidemment sortir de ce cadre " relation libre " est quelque chose de trés difficile. Cela ce fait avec le temps et naturellement mais aprés avoir pensée que cette relation est finalement des plus saine on ce rend compte de pas mal de non dis ( pas au niveau de la fidélité ) mais a plein d'autre niveau et il faut de nouveau apprendre a devenir un couple a part entiere. mon seul conseil sera de ce preserver et de ne pas hésiter a parler directement de ses sentiments d'evolution lorsque ceux la ce serons fait ressentir ( au plus minim ) car si on attend d'être certain de ses sentiments ou de ses desirs ou n'importe quoi d'autre , on est sure de passer a coté de ce qui pourrait être la plus belle de evolution. Aprés chaques histoire est differente mais faites attention. Aprés 4 ans de relation libre les derniers mois on etait des plus penible car il est trés dure d'evoluer correctement des deux coté. a toutes les madmoizelle qui souhaiterai ce lancer dans une relation libre n'ayez pas peur de vos sentiments et les non dit n'arrange rien.

 

[MllePatachou]

Personnellement, je ne comprends pas toutes ces personnes affirmant aimer leur compagnon/compagne mais ayant tout de même besoin d'aller voir ailleurs (relation libre, donc, dans le cas présent). Pour moi, leur définition de l'amour ne correspond pas vraiment à l'idée que je m'en fais.
Je suis en couple depuis 4 ans. Je n'ai jamais été voir ailleurs, lui (à ma connaissance) non plus. Nous nous aimons comme au premier jour, sinon plus. C'est un amour fort, vraiment passionnel. Réellement fort, même. Je ne me verrais pas faire l'amour avec quelqu'un d'autre... tout en étant avec lui. L'idée même me dégoûte. J'aime mon copain, je l'aime plus fort que tout (dit, ou plutôt écrit comme ça, cela peut sembler niais mais c'est pourtant la stricte vérité) et je ne pourrais absolument pas aller voir ailleurs. J'avais déjà essayé de rencontrer d'autres personnes, à un moment où j'avais l'impression (fausse) que mon couple battait de l'aile, mais je n'avais même pas envie de le tromper.
Tout ça pour dire que ma conception de l'amour se résume à une formule simple, peut-être vieux jeu pour certain(e)s mais que j'assume pleinement: 1 + 1 = 2.
Et, dernière chose: au lit tout se passe parfaitement bien. C'est toujours explosif, passionnel. Même au bout de 4 ans. Je me vois bien passer toute ma vie "sur la même bite" comme une Mad'z l'a dit plus haut. L'idée ne m'effraie absolument pas.

 

[Rosenrot_]

Les relations libre s'essoufle generalement au bout de 2 ans et demi voir 3 pour les plus coriace.

Généralement, c'est une très mauvaise idée de faire des généralités sur les relations en se basant uniquement sur son expérience.  D'ailleurs plusieurs personnes ont témoigné de leur expérience, qui va l'encontre de la tienne. Si ça se trouve, c'est parce que chaque relation est unique !

 

[Akela]

J'apporte aussi ma pierre à l'édifice

Je suis avec mon ami depuis plus de 7 ans, et nous sommes aussi un couple libre, et vivons ensemble.

(...)

J'ai coupé pour faire plus court, désolée!

Je trouve ton témoignage bien plus intéressant et pertinent que celui de l'article - puisque ton couple a 7 ans. Il m'aide vraiment à comprendre ce que je ne comprenais pas avec l'article!

Tous les témoignages sont intéressants, soit dit en passant! Il y a autant de définitions (de "couple libre", de "relation libre", de "sex friend", d'amour) que de témoignages!

Tant que ça marche pour vous, ne vous laissez pas dire que votre couple n'en est pas un parce que vous n'êtes pas fidèles ou vous vous voyez peu ou ou que vous vous parlez peu / couchez peu ou quoi que ce soit

 

[ninaloursio]

Je me pose un peu les mêmes questions que @Salsifi .
En fait, cette vision du couple est tellement opposée de la mienne, que je suis assez perplexe. Se voir une fois par mois, s'appeler une fois par semaine... Moi aussi, ça me se fait penser à une relation libre, plus qu'à un 'couple' pur et dur qui serait libre, justement.
Je me demande si les enjeux ne seraient pas différents dans le cadre d'une vie à deux, d'une vie quotidienne, aussi. Parce que finalement, ici, ça reste facile de consommer cette vie libre : l'autre est loin, il ne sait rien, on n'a pas à lui mentir ou à lui avouer des choses. En partageant plus de temps, j'ai l'impression que tout se compliquerait.

Vous êtes plusieurs à poser la question mais je te cite juste parce que tu l'as posée en premier (je crois). Du coup moi je suis en couple libre depuis 3 ans mais avec une vie quotidienne : on habite ensemble, on se voit tous les jours, on s'envoie toujours pleins de textos toute la journée etc. On a trois règles : pas les potes, jamais l'un devant l'autre, pas de relation suivie parallèle (en gros, ça revient à un plan cul un soir de temps en temps).
Effectivement je pense que le quotidien rend les choses plus compliquées que pour une relation à distance. Comme la Madz qui témoigne, on a commencé notre histoire en se disant qu'il fallait qu'on se le dise à chaque fois qu'il s'était passé quelque chose avec quelqu'un d'autre et on s'est vite rendus compte que c'était pas une si bonne idée, ça donne un côté flicage, discussion obligatoire et en même temps "coucou je te raconte la dernière personne avec qui j'ai couché comme si on était potes"... Mais vu qu'on passe vraiment énormément de temps ensemble et qu'on connait nos habitudes individuelles par coeur, on peut très facilement deviner quand il y a anguille sous roche (une réponse un peu évasive, un moment de trou quand on se raconte nos journées...), et là c'est vrai que c'est un peu compliqué à gérer (curiosité, envie de poser la question...), mais on s'en sort plutôt très bien !

Voilà pour celles qui se posaient la question, d'une extrémité à l'autre du type de relation, le couple libre ça peut marcher !

 

[Irideae]

@shield : J'ai trouvé ta première intervention sur le topic très intéressante mais y a un truc qui me chiffone dans les suivantes. D'après ce que j'ai compris, tu identifies l'amour et l'amitié (dis moi si je me trompe). Si c'est le cas, est-ce que tu les identifie tout-à-fait ou est-ce que tu fais quand même la différence entre les deux? J'ai du mal en particulier avec ce passage: Je ne conçois pas l'amour comme de l'engagement mais plutôt comme de l'amitié; ça paraîtrait absurde pour beaucoup de gens de dire qu'on peut n'avoir qu'un seul ami (proche), et comme mon copain, c'est avant tout mon ami, ça me semble absurde aussi de considérer que je peux n'avoir qu'un seul ami "avec du sexe" (puisque finalement c'est ça la différence avec mes autres amitiés les plus proches). Parce que pour moi, on un ami "avec du sexe", ça n'en fait pas pour autant quelqu'un dont on est amoureux. En fait, je fait le distingo entre sentiments amicaux et sentiments amoureux. J'ai une amie, à laquelle je suis vraiment attachée, que j'aime, mais j'ai à son égard des sentiments différents de ceux que j'éprouve pour mon copain, avec lequel je suis depuis 8 ans. Et je pense qu'il y a une explication scientifique à ça. Je veux dire, ce que j'ai ressenti quand j'ai rencontré mon copain pour la première fois, ça a été un mélange de plein de choses, dont des sensations corporelles (des papillons dans le ventre comme on dit, très intenses) que je n'ai jamais éprouvé pour mon amie. Et pourtant je les aime tous les deux. Et la présence de ces papillons n'est, à mon sens, pas non plus la manifestation du simple désir sexuel.

 

[Shield_]

Parce que pour moi, on un ami "avec du sexe", ça n'en fait pas pour autant quelqu'un dont on est amoureux. En fait, je fait le distingo entre sentiments amicaux et sentiments amoureux. 

Je dirais que pour moi l'amour c'est avant tout l'attachement, l'affection, l'envie de passer du temps avec, le partage, la complicité; toutes ces choses pour moi c'est aussi ce qui fait "l'amitié" (l'amitié forte et profonde, bien sûr), c'est ce que j'éprouve en commun quand je dis que j'aime mes parents, mes amis ou mon copain. La différence (qui est aussi physiologique, oui, les phéromones entrent en jeu, et je pense que les phéromones expliquent les papillons dans le ventre .) avec ce que j'éprouve pour mon copain, c'est le désir (dans un sens qui ne se limite pas à l'aspect sexuel mais beaucoup plus ouvert, voilà où je placerais le point d'achoppement du malentendu). Disons que l'amour (amitié) m'apporte du bonheur, de la satisfaction, de la confiance; le désir est plus actif et du coté de la consumation, de l'effervescence, du désir de toucher, de jouir de l'autre, du plaisir et de la communion (qui peut aussi être spirituelle ou interpersonnelle en général). On fait parfois une différence entre "aimer" et "être amoureux" - et c'est un peu ça pour moi. L'amour (source de plénitude et de bonheur), c'est "aimer", c'est ce que j'éprouve pour mes amis les plus proches (mais je suis très très proche de certains de mes amis hein); le désir (source d'attirance), c'est "être amoureux". Et quand les deux vont ensemble, c'est un peu le jackpot  (et c'est ce que je vis avec mon ami). Après je conçois que c'est peut-être une vision un peu cynique des choses, mais personnellement je trouve que l'amour donne tout son caractère "précieux" à une relation, et le désir lui confère un aspect extrêmement fascinant et "motivant".

Mais il faut dire que la passion, je trouve ça génial dans la fiction, mais ça ne m'intéresse pas dans la vie réelle, ce n'est pas ma façon d'aimer (d'où le fait que j'insiste sur l'aspect amical plutôt qu'amoureux). J'aime les choses simples et sincères. Les gens que j'aime me manquent rarement quand je ne les vois pas, même si j'aime passer du temps avec eux et que je pense à eux.

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Du coup ça nous éloigne peut-être un peu du sujet !

 

[Irideae]

@shinypony : Mais justement, la jalousie amicale existe également, ça ne concerne pas seulement les sentiments amoureux. Ça m'est d'ailleurs arrivé. Ça va pas faire avancer le schmilblick ce que je dis là.
Mais je vais revenir à l'aspect scientifique et aux effets physiques que j'ai évoqué parce que c'est vraiment ça, qui, à mon avis, fait la différence. Ce serait super cool que les scientifiques se mettent à faires les mêmes études sur l'amitié que pour l'amour. Il doit certainement y avoir présence d'un cocktail chimique commun dans le cerveau (c'est pas la science de l'attachement pour rien) mais des effets divergents.

@shield: Je comprends toujours pas en fait  Enfin si, je vois ce que tu veux dire (même si y a des trucs qui m'échappent), mais on n'utilise pas du tout le même lexique, et je pense que c'est parce que de mon côté, je suis beaucoup plus sensible au dualisme qui veut que l'amour soit différent du désir.Et l'attachement, l'envie de passer du temps avec la personne, la complicité, c'est aussi ce que je ressens pour mes amis (et en particulier pour l'amie dont j'ai parlé plus haut).

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[Shield_]

@shield: Je comprends toujours pas en fait  Enfin si, je vois ce que tu veux dire (même si y a des trucs qui m'échappent), mais on n'utilise pas du tout le même lexique, et je pense que c'est parce que de mon côté, je suis beaucoup plus sensible au dualisme qui veut que l'amour soit différent du désir.

Comment tu définis l'amour alors?
Notons que l'amour est encore davantage du coté de l'amitié que du désir pour moi, j'ai d'abord été amoureuse de mon ami et ensuite j'ai appris à l'aimer quand je m'y suis attachée - du coup l'amour au sens commun du terme (avec un grand A) n'est pas le désir seul mais le mélange "désir + amitié" pour moi - donc je distingue le désir seul/l'amour seul/l'amour+désir=sentiments amoureux, d'où l'instabilité des sentiments d'ailleurs

Après je ne sais pas ce que tu entends par désir non plus, mais encore une fois, je ne limite pas le désir à son acception sexuelle (désir physique), je parle aussi d'un désir beaucoup plus large, comme une volonté (consciente) et/ou une pulsion (inconsciente) qui créent une fascination et une attirance physique et psychologique (éventuellement des papillons). Je vois le désir comme un élan vers l'autre, une pulsion vitale projeté sur autrui.

 

[Charlie-Culotte]

Les gens que j'aime me manquent rarement quand je ne les vois pas, même si j'aime passer du temps avec eux et que je pense à eux.

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Je sais pas si c'est un truc d'INTP mais je peux te dire que j'ai écrit cette phrase quasiment au mot près dans mon journal cet aprèm

La phrase de @Shield a retenu mon attention et je me suis dit "c'est dingue pour moi c'est exactement pareil"... je confirme que c'est bien un "truc d'INTP", je le suis LOL

 

[Irideae]

@shield: Je comprends toujours pas en fait  Enfin si, je vois ce que tu veux dire (même si y a des trucs qui m'échappent), mais on n'utilise pas du tout le même lexique, et je pense que c'est parce que de mon côté, je suis beaucoup plus sensible au dualisme qui veut que l'amour soit différent du désir.

Comment tu définis l'amour alors?
Notons que l'amour est encore davantage du coté de l'amitié que du désir pour moi, j'ai d'abord été amoureuse de mon ami et ensuite j'ai appris à l'aimer quand je m'y suis attachée - du coup l'amour au sens commun du terme (avec un grand A) n'est pas le désir seul mais le mélange "désir + amitié" pour moi - donc je distingue le désir seul/l'amour seul/l'amour+désir=sentiments amoureux, d'où l'instabilité des sentiments d'ailleurs

Après je ne sais pas ce que tu entends par désir non plus, mais encore une fois, je ne limite pas le désir à son acception sexuelle (désir physique), je parle aussi d'un désir beaucoup plus large, comme une volonté (consciente) et/ou une pulsion (inconsciente) qui créent une fascination et une attirance physique et psychologique (éventuellement des papillons). Je vois le désir comme un élan vers l'autre, une pulsion vitale projeté sur autrui.

Je comprends mieux. Et pour répondre à ton interrogation, je pensais au désir au sens strict, donc dans son acception sexuelle. C'est pour ça qu'on s'est pas entendue quand tu as dit dans ton précédent message "le désir (source d'attirance), c'est "être amoureux". 
Du coup, je pense qu'on peut effectivement désirer une personne, physiquement j'entends, sans être amoureux (selon mes termes, au sens d'éprouver des sentiments amoureux).
Et pour ma définition de l'amour, je l'avais donnée ici (avec en prime une superbe comparaison champignons de la forêt/sentiments amoureux ): http://forums.madmoizelle.com/vie-quotidienne/64232-celibattantes-417/?redirect=1#post4005191 Mais maintenant que j'y pense, j'me dit que ça pourrais aussi convenir à l'amitié, nan? Bref, je sais plus à la fin T'as fait maïeuticienne dans une ancienne vie?