@Marie Moi j'y serai encore. Bon je peux pas promettre que je serai libre à ce moment-là malheureusement, mais si je le suis on pourra toujours aller boire des bières (ou des softs, as you want) dans un Izakaya. Tu pourras voir des salaryman bourrés gueuler "SUMIMASEEEEEEEEEN" pour appeler les serveur.euses et commander plus d'alcool.
Faudra m'envoyer un message lorsque ce sera le moment.
@Querencia C'est marrant qu'on ait eu les mêmes difficultés pour se faire des ami-es, même si c'est pas forcément pour les mêmes raisons.
Comme toi 90% des mecs qui sont mes "amis" sont en fait juste intéressés, et les 10% qui restent trop occupés pour sortir. (je sais pas pour les autres villes mais à Tokyo les gens sont putain d'occupés tout le temps, en particulier les gens qui commencent juste à bosser, tu sens à peine qu'on les surcharge de boulot parce qu'ils viennent de commencer). Après je vais pas nier que je suis très timide, que j'ai beaucoup de mal à me rapprocher des gens et que même les personnes que j'apprécie j'arrive pas trop à les relancer en mode "allez vas-y on va boire un couup" non je suis plutôt du genre à attendre comme un poteau. (faut dire que je suis hyper solitaire de base)
Comme toi je me retrouve souvent dans des classes majoritairement composées de Coréens et de Chinois, et en fait iels sont toujours hyper sympas avec moi, c'est plutôt moi qui relance pas pour sortir ensuite (j'avoue que je suis du genre à privilégier les amitiés en dehors des cours d'habitude, mais vu là comme je galère je pense que je vais revoir ma façon de faire).
En vrai je pense que nos difficultés viennent du fait qu'on a fuit l'une comme l'autre les gens qui ne parlent que anglais. Enfin par exemple les gens de ma résidence qui sont en échange aussi sont très potes entre eux... mais justement ils sont potes qu'entre eux, ils ont aucun autre potes dans le coin, et leurs seuls amis japonais se résument aux deux/trois grand maxi qui se greffent au groupe de temps en temps lorsqu'ils sortent. Perso j'ai du mal avec ça.
Je pense (cet avis ne marche que pour Tokyo car je n'ai jamais vécu ailleurs) que n'importe qui qui va au Japon sans forcément ne vouloir être qu'amis avec des Japonais et/ou personnes qui parlent japonais n'aura AUCUN mal à se faire des amis. Genre vraiment aucun. Puisque qu'en général un expatrié + un autre expatrié, ça fait schoum on se comprend trop, et donc on devient pote. Mais moi je suis une vieille conne, j'aime pas les expatrié.es (je déconne bien sûr, mais il est vrai que je fréquente absolument pas les groupes d'expatrié.es parce que bon, perso pour moi c'est pas un "point commun" assez fort pour tisser des liens, et je ressens pas de mal du pays non plus). La difficulté arrive lorsque l'on cherche véritablement à s'intégrer, car qu'on le veuille ou pas on reste différent (on parle pas, ou pas parfaitement, leur langue, on a pas le même bagage culturel, pas la même manière de penser, etc). Ça empêche pas de se faire des amis mais ça peut carrément biaiser certaines relations dès le départ je pense, donc faut être vigilent (en particulier lorsque l'on est une fille et que quatorze mecs veulent devenir nos "amis").
J'ai l'impression qu'il y a une part d'efforts personnels (aller vers les autres) mais aussi une grosse part de chance (tomber sur les bonnes personnes).
Sinon je vais pas trop m'étendre sur ma situation, parce que bon ça me prendrait des heures, mais personnellement je dirais que mon principal problème c'est de gérer mon stress et mon hypersensibilité. Je vais pas mentir, j'y arrive pas très bien.
Je sais que ce voyage est important pour mon retour ici (je suis dans le cadre d'un échange universitaire, je suis en M1 à l'heure actuelle) une fois mes études terminées en France, donc je me mets une pression constante, sur TOUT. Je parle pas assez bien japonais, j'ai pas assez d'amis, je fais pas assez de recherches de boulot (ce qui est con parce qu'en soit, je suis plus dans l'optique de continuer mes études), je réussis pas assez mes examens, et en fait quand je les réussis et que je pourrais me dire que J'AI le niveau pour continuer mes études ici, en fait c'est mon mémoire, j'arrive pas à collecter mes données, et si mon mémoire est pas bon, on m'acceptera jamais, etc. En vrai si j'étais pas aussi une reloue sur moi-même, à part stresser un peu parce que je suis réellement en retard sur mon mémoire je pourrais regarder la vérité en face qui est qu'à l'heure actuelle je gère mes études plutôt très bien, et que donc j'ai pas de raison de m'inquiéter sur mon avenir, mais plus difficile à dire qu'à faire.
Et j'ajoute donc à ça l'hypersensibilité car évidemment, elle est forcément un peu exacerbée ici, car je n'ai plus mes soutiens habituels que sont mes parents et mes amis. D'autant plus si je me rajoute des dramas à la con (ce qui est légèrement mon genre, disons-le) au final je me retrouve souvent dans des états pas possibles et dans des situations de merde. Souvent j'ai l'impression de ne pas "profiter" de ce séjour, mais au final c'est juste la vie normale je pense... je suis pas en voyage, je vis ici, c'est normal d'avoir des moments de down, des moments où je suis soulée, des moments où j'ai pas envie de voir des gens, des moments où je me prends la tête, etc.
Du coup mon conseil ce serait juste, à toute personne qui stresse facilement et/ou hypersensible, préparez-vous mentalement. J'aime le Japon, je suis heureuse ici, je m'y sens bien malgré les défauts évidents (dont je connaissais déjà une partie avant de commencer mon échange), mais l'hypersensibilité, le stress de la vie courante est toujours là. C'est ça de s'expatrier, c'est prendre les bons côtés et tous les chiants à côté, du coup faut pas s'attendre à vivre dans une bulle de bonheur où tout serait idyllique, malheureusement les émotions négatives sont toujours là mais en plus exacerbées. Donc paradoxalement t'en chies plus. Pour tout avouer, j'ai des maux de ventre, les plus terribles de ma vie, depuis que je suis arrivée ici car clairement ça fait BEAUCOUP trop de stress pour mon cerveau. C'est difficile mais je dois faire avec, mais perso j'étais vraiment pas préparée à avoir des douleurs aussi grosses, au contraire j'étais si heureuse de partir (et heureuse d'être ici) que ça me serait jamais venue à l'esprit que mon stress se manifeste aussi frontalement. Donc si c'est votre genre aussi, préparez-vous bien mentalement aussi (faut dire que moi j'ai un peu sauté dans l'avion en mode yolooooooo j'avais RIEN préparé à part tout ce qui concernait l'université, et comme l'université gérait presque tout j'étais en mode c'est suffisaaaant)(mon ventre a pas apprécié, mon ventre il m'a fait LOL NOPE ).
J'ajoute aussi que contrairement à un voyage où on "doit" profiter tous les jours, dans le cas de l'expatriation, si on fait ça on se retrouve sans argent super rapidement en fait. C'est d'ailleurs je crois le pire truc que j'ai vécu ici, les deux premiers mois où j'étais INCAPABLE de gérer mon fric. Je dépensais trop, n'importe comment. Quand je compare à comment je dépensais en arrivant et maintenant. Après j'ai l'impression que c'est un passage obligé pour tout le monde... Mais du coup voilà. Préparez aussi un budget "à jeter par les fenêtres" au cas où. Surtout si vous êtes déjà du genre légèrement dépensier comme moi.
(je me rends compte que ces conseils sont très généraux et pas spécifique au Japon, mais bon je pense que dire que le niveau de stress augmentera plus ou moins obligatoirement si on est sujet à ça, quand bien même on est à l'aise dans un pays, n'est pas inutile)(enfin j'aurais aimé qu'on me le dise avant de partir, car moi je croyais vraiment laisser "toutes les choses négatives" en France)(spoiler : non)(j'ajouterai même que si en partant, toutes les choses négatives -d'un pdv psychologique- de votre vie disparaissent d'un coup... y'a de fortes chances pour que ça revienne en boomerang 15 fois plus fort à votre retour, donc attention )
Faudra m'envoyer un message lorsque ce sera le moment.
@Querencia C'est marrant qu'on ait eu les mêmes difficultés pour se faire des ami-es, même si c'est pas forcément pour les mêmes raisons.
Comme toi 90% des mecs qui sont mes "amis" sont en fait juste intéressés, et les 10% qui restent trop occupés pour sortir. (je sais pas pour les autres villes mais à Tokyo les gens sont putain d'occupés tout le temps, en particulier les gens qui commencent juste à bosser, tu sens à peine qu'on les surcharge de boulot parce qu'ils viennent de commencer). Après je vais pas nier que je suis très timide, que j'ai beaucoup de mal à me rapprocher des gens et que même les personnes que j'apprécie j'arrive pas trop à les relancer en mode "allez vas-y on va boire un couup" non je suis plutôt du genre à attendre comme un poteau. (faut dire que je suis hyper solitaire de base)
Comme toi je me retrouve souvent dans des classes majoritairement composées de Coréens et de Chinois, et en fait iels sont toujours hyper sympas avec moi, c'est plutôt moi qui relance pas pour sortir ensuite (j'avoue que je suis du genre à privilégier les amitiés en dehors des cours d'habitude, mais vu là comme je galère je pense que je vais revoir ma façon de faire).
En vrai je pense que nos difficultés viennent du fait qu'on a fuit l'une comme l'autre les gens qui ne parlent que anglais. Enfin par exemple les gens de ma résidence qui sont en échange aussi sont très potes entre eux... mais justement ils sont potes qu'entre eux, ils ont aucun autre potes dans le coin, et leurs seuls amis japonais se résument aux deux/trois grand maxi qui se greffent au groupe de temps en temps lorsqu'ils sortent. Perso j'ai du mal avec ça.
Je pense (cet avis ne marche que pour Tokyo car je n'ai jamais vécu ailleurs) que n'importe qui qui va au Japon sans forcément ne vouloir être qu'amis avec des Japonais et/ou personnes qui parlent japonais n'aura AUCUN mal à se faire des amis. Genre vraiment aucun. Puisque qu'en général un expatrié + un autre expatrié, ça fait schoum on se comprend trop, et donc on devient pote. Mais moi je suis une vieille conne, j'aime pas les expatrié.es (je déconne bien sûr, mais il est vrai que je fréquente absolument pas les groupes d'expatrié.es parce que bon, perso pour moi c'est pas un "point commun" assez fort pour tisser des liens, et je ressens pas de mal du pays non plus). La difficulté arrive lorsque l'on cherche véritablement à s'intégrer, car qu'on le veuille ou pas on reste différent (on parle pas, ou pas parfaitement, leur langue, on a pas le même bagage culturel, pas la même manière de penser, etc). Ça empêche pas de se faire des amis mais ça peut carrément biaiser certaines relations dès le départ je pense, donc faut être vigilent (en particulier lorsque l'on est une fille et que quatorze mecs veulent devenir nos "amis").
J'ai l'impression qu'il y a une part d'efforts personnels (aller vers les autres) mais aussi une grosse part de chance (tomber sur les bonnes personnes).
Sinon je vais pas trop m'étendre sur ma situation, parce que bon ça me prendrait des heures, mais personnellement je dirais que mon principal problème c'est de gérer mon stress et mon hypersensibilité. Je vais pas mentir, j'y arrive pas très bien.
Je sais que ce voyage est important pour mon retour ici (je suis dans le cadre d'un échange universitaire, je suis en M1 à l'heure actuelle) une fois mes études terminées en France, donc je me mets une pression constante, sur TOUT. Je parle pas assez bien japonais, j'ai pas assez d'amis, je fais pas assez de recherches de boulot (ce qui est con parce qu'en soit, je suis plus dans l'optique de continuer mes études), je réussis pas assez mes examens, et en fait quand je les réussis et que je pourrais me dire que J'AI le niveau pour continuer mes études ici, en fait c'est mon mémoire, j'arrive pas à collecter mes données, et si mon mémoire est pas bon, on m'acceptera jamais, etc. En vrai si j'étais pas aussi une reloue sur moi-même, à part stresser un peu parce que je suis réellement en retard sur mon mémoire je pourrais regarder la vérité en face qui est qu'à l'heure actuelle je gère mes études plutôt très bien, et que donc j'ai pas de raison de m'inquiéter sur mon avenir, mais plus difficile à dire qu'à faire.
Et j'ajoute donc à ça l'hypersensibilité car évidemment, elle est forcément un peu exacerbée ici, car je n'ai plus mes soutiens habituels que sont mes parents et mes amis. D'autant plus si je me rajoute des dramas à la con (ce qui est légèrement mon genre, disons-le) au final je me retrouve souvent dans des états pas possibles et dans des situations de merde. Souvent j'ai l'impression de ne pas "profiter" de ce séjour, mais au final c'est juste la vie normale je pense... je suis pas en voyage, je vis ici, c'est normal d'avoir des moments de down, des moments où je suis soulée, des moments où j'ai pas envie de voir des gens, des moments où je me prends la tête, etc.
Du coup mon conseil ce serait juste, à toute personne qui stresse facilement et/ou hypersensible, préparez-vous mentalement. J'aime le Japon, je suis heureuse ici, je m'y sens bien malgré les défauts évidents (dont je connaissais déjà une partie avant de commencer mon échange), mais l'hypersensibilité, le stress de la vie courante est toujours là. C'est ça de s'expatrier, c'est prendre les bons côtés et tous les chiants à côté, du coup faut pas s'attendre à vivre dans une bulle de bonheur où tout serait idyllique, malheureusement les émotions négatives sont toujours là mais en plus exacerbées. Donc paradoxalement t'en chies plus. Pour tout avouer, j'ai des maux de ventre, les plus terribles de ma vie, depuis que je suis arrivée ici car clairement ça fait BEAUCOUP trop de stress pour mon cerveau. C'est difficile mais je dois faire avec, mais perso j'étais vraiment pas préparée à avoir des douleurs aussi grosses, au contraire j'étais si heureuse de partir (et heureuse d'être ici) que ça me serait jamais venue à l'esprit que mon stress se manifeste aussi frontalement. Donc si c'est votre genre aussi, préparez-vous bien mentalement aussi (faut dire que moi j'ai un peu sauté dans l'avion en mode yolooooooo j'avais RIEN préparé à part tout ce qui concernait l'université, et comme l'université gérait presque tout j'étais en mode c'est suffisaaaant)(mon ventre a pas apprécié, mon ventre il m'a fait LOL NOPE ).
J'ajoute aussi que contrairement à un voyage où on "doit" profiter tous les jours, dans le cas de l'expatriation, si on fait ça on se retrouve sans argent super rapidement en fait. C'est d'ailleurs je crois le pire truc que j'ai vécu ici, les deux premiers mois où j'étais INCAPABLE de gérer mon fric. Je dépensais trop, n'importe comment. Quand je compare à comment je dépensais en arrivant et maintenant. Après j'ai l'impression que c'est un passage obligé pour tout le monde... Mais du coup voilà. Préparez aussi un budget "à jeter par les fenêtres" au cas où. Surtout si vous êtes déjà du genre légèrement dépensier comme moi.
(je me rends compte que ces conseils sont très généraux et pas spécifique au Japon, mais bon je pense que dire que le niveau de stress augmentera plus ou moins obligatoirement si on est sujet à ça, quand bien même on est à l'aise dans un pays, n'est pas inutile)(enfin j'aurais aimé qu'on me le dise avant de partir, car moi je croyais vraiment laisser "toutes les choses négatives" en France)(spoiler : non)(j'ajouterai même que si en partant, toutes les choses négatives -d'un pdv psychologique- de votre vie disparaissent d'un coup... y'a de fortes chances pour que ça revienne en boomerang 15 fois plus fort à votre retour, donc attention )