@CutaPica Peut-être qu'une plante
Piléa pourrait te convenir ? C'est une succulente aussi mais moins courante que d'autres. J'en ai une et ça s'adapte à pas mal de choses, l'article mis en lien décrit les soins les plus adaptés mais même avec des conditions plus basiques elle vit bien. Elle supporte d'être exposée ou ombragée, ne pourrit pas facilement si on l'a trop arrosée et peut s'épanouir dans une terre quelconque. Et puis si on est sensible à ça, on peut apprécier sa réputation de porte-bonheur. Le principal inconvénient je pense c'est d'être un peu plus volumineuse que la plupart des succulentes que l'on offre (mais en contrepartie on peut assez bien la voir évoluer).
@Tippi Je te mentionne au passage au cas où cette plante t'intéresserait. Et pour ta plante qui tourne de l’œil, peut-être est-elle trop arrosée ? Je constate que c'est une erreur fréquente chez les personnes débutant en jardinage de vouloir beaucoup arroser et de faire pourrir les plantes ainsi. Pour la plupart des plantes, la terre doit être juste humide mais pas imbibée, surtout si le pot n'est pas troué avec une soucoupe ou un autre pot dessous pour récupérer l'accumulation d'eau.
@-Jeanne- Face à une situation choquante, le cerveau choisit presque toujours une voie extrême pour se protéger : soit il s'y oppose complètement, soit il fait en sorte d'y trouver une réponse la rendant acceptable. C'est tout le principe de la dissonance cognitive dont on entend souvent parler dans les milieux végé mais qu'on ne décrit pas toujours bien : le cerveau déteste être face à quelque chose qui contredit la construction de notre identité, il a besoin de maintenir le plus de cohérence possible. Et comme la plupart des gens intègrent très tôt dans leur personnalité l'idée qu'iels aiment les animaux et que leur faire du mal est cruel, le cerveau n'a que deux voies solides à investir : soit il renonce au comportement qui le gène, soit il le justifie. Et comme la violence envers les animaux est grande, il a d'autant plus besoin d'y apporter une réponse tranchée pour se stabiliser. (Ce qui n'est pas le cas pour des choix mineurs comme une préférence entre deux parfums de yaourt, notre intégrité psychique n'étant pas menacée par une hésitation de ce niveau.)
C'est pour ça que chez les personnes qui ont grandi dans l'agriculture ont presque toujours une position bien nette sur le traitement des animaux : soit c'est complétement acceptable (et il vaut mieux que rien ne change), soit ça ne l'est pas du tout (et il vaut mieux que tout change). Psychologiquement il est plus compliqué de faire avec une réponse entre-deux, ça laisserait bien trop de contradictions anxiogènes dans la tête. C'est pour ça aussi qu'en général, moins on a été confronté-e dans sa vie à la réalité des animaux d'élevage et moins on s'intéresse à ce type de question, parce que ça n'est pas une priorité psychique. Dans ce cas, on se positionne souvent plus tard, plus lentement et on doute davantage (d'où l'importance un jour où l'autre quand on s'intéresse au végétarisme de se confronter à des articles, photos et/ou vidéos, pour alimenter la prise de décision).
@Rocksteady Je trouve qu'on en voit de temps en temps des véganes qui font de l'équitation ou qui en sont proches. Mais personnellement dans tous les cas que j'ai croisé, c'était des personnes qui avaient une relation importante à cette pratique avant de s'intéresser au véganisme et qui du coup étaient d'accord avec le principe général (l'équitation place les chevaux à un statut de supports de loisir) mais avaient émotionnellement du mal à passer à autre chose. C'est toujours plus simple de se positionner quand on a peu d'attache à ce qui est questionné, je pense que la démarche de ces personnes n'est pas de nier le problème, mais que c'est plus compliqué pour elles de faire un choix. Et il me semble qu'en général, ça passe temporairement ou durablement par du militantisme en faveur de meilleures conditions de vie pour les chevaux.