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Je me demande...
- Initiateur de la discussion Lemon Juice
- Date de début
Je me demande si les gens qui vont mal en ce moment à cause du covid ont vraiment un intérêt a aller chez le psy? J'ai une amie qui va très mal, elle bossait dans la restauration, sortait souvent en bar avec ses collègues après le service, elle aime vraiment son taff. Donc elle est mal parce qu'elle bosse pas, parce qu'elle s'ennuie, parce qu'elle grossit et qu'elle se sent comme une merde. Mais du coup, son problème est très situationel, c'est à cause du covid, elle ne va pas spécialement mal autrement, elle a pas spécialement à travailler sur elle même, tout ce qu'il faut c'est qu'elle puisse reprendre le taff. Je me demande ce que peux apporter un psy dans cette situation là?
V
Vogel
Guest
@Margay Beaucoup de personnes vont chez le psy à cause d'un événement ou d'un contexte temporaire, on pourrait citer les deuils ou les burn-out. Un psy peut offrir une écoute ou donner des moyens de traverser une situation stressante. Je dirais que le seul "critère" à avoir pour aller chez le psy, c'est de la souffrance. Après, si le psy estime que ce n'est pas de son ressort, ce qui m'étonnerait, il pourra réorienter.
@Margay Point de vue de psy: Aller chez le psy, on le voit souvent comme une thérapie sur le long terme, en allant profondément les causes de mal-être. C'est le cliché des films, séries et autres médias.
Mais ce n'est pas que ça.
Les psychologues font aussi ce qu'on appelle du "soutien". C'est 2-3 séances pour les gens qui ont besoin de soutien et d'écoute pour passer un moment difficile. L'air de rien, ça aide pas mal, de se sentir écouté, d'extérioriser ses ressentis et de voir ses émotions validées. (ça parait con dit comme ça, on se dit "mouais je vois pas en quoi ça va m'aider" ou "mon pote peut faire ça" mais les psychologues ont les outils pour soutenir et écouter de la manière la plus accueillante et bienveillante possible).
C'est moins connu du grand public mais c'est quelque chose que je fais beaucoup dans ma pratique en institution (notamment avec des personnes âgées qui n'iraient jamais voir un psy de base, mais je vais les trouver, c'est compris dans leur hospitalisation et 99% du temps, à leur sortie, ils me disent que ça les a vraiment aidé pendant ce moment difficile de l'hospitalisation).
Mais ce n'est pas que ça.
Les psychologues font aussi ce qu'on appelle du "soutien". C'est 2-3 séances pour les gens qui ont besoin de soutien et d'écoute pour passer un moment difficile. L'air de rien, ça aide pas mal, de se sentir écouté, d'extérioriser ses ressentis et de voir ses émotions validées. (ça parait con dit comme ça, on se dit "mouais je vois pas en quoi ça va m'aider" ou "mon pote peut faire ça" mais les psychologues ont les outils pour soutenir et écouter de la manière la plus accueillante et bienveillante possible).
C'est moins connu du grand public mais c'est quelque chose que je fais beaucoup dans ma pratique en institution (notamment avec des personnes âgées qui n'iraient jamais voir un psy de base, mais je vais les trouver, c'est compris dans leur hospitalisation et 99% du temps, à leur sortie, ils me disent que ça les a vraiment aidé pendant ce moment difficile de l'hospitalisation).
@pikalovescoke
Petit HS, mais je trouve toujours ça super intéressant quand justement tu parles de ton métier, ça permet vraiment de mieux comprendre et de voir la chose d'une autre manière (Voilà c'est tout pour moi
)
Petit HS, mais je trouve toujours ça super intéressant quand justement tu parles de ton métier, ça permet vraiment de mieux comprendre et de voir la chose d'une autre manière (Voilà c'est tout pour moi
)
@Mamy_Plug Merci 
J'aime bien en parler, ça reste un domaine très peu connu du grand public et sujet à pas mal de croyance 
(et j'aime bien lire le ressenti de personnes qui ont consulté des psychologues)
J'aime bien en parler, ça reste un domaine très peu connu du grand public et sujet à pas mal de croyance (et j'aime bien lire le ressenti de personnes qui ont consulté des psychologues)
@Lord Griffith Perso, je trouve pas cet argument d'aller parler à son pote si digne de facepalm! C'est dur de savoir ce qu'un psy peut apporter quand on a pas l'impression d'avoir de graves problèmes et qu'on a jamais vu de psy ou alors juste un psy dans un contexte conventionnel un peu "à la chaîne" type le psy scolaire qui te fait faire des dessins pendant 5 minutes pour décider si tu peux sauter le CE1 ou pas.
Quand on a l'habitude de se confier à des amis et d'avoir un bon soutien/écoute de leur part, quelqu'un qui n'a jamais eu d'expérience de psy ou seulement des expériences fragmentaires/insatisfaisantes peut légitimement se demander pourquoi aller voir un inconnu qui certes a fait des études mais a des années de récits de vie et confidences émotionnelles à rattraper par rapport à nos amis en seulement 20 minutes par ci par là contre des heures avec nos potes. Je trouve ça assez normal de se poser la question et ça permet justement de mieux comprendre comment le psy "fonctionne"
Quand on a l'habitude de se confier à des amis et d'avoir un bon soutien/écoute de leur part, quelqu'un qui n'a jamais eu d'expérience de psy ou seulement des expériences fragmentaires/insatisfaisantes peut légitimement se demander pourquoi aller voir un inconnu qui certes a fait des études mais a des années de récits de vie et confidences émotionnelles à rattraper par rapport à nos amis en seulement 20 minutes par ci par là contre des heures avec nos potes. Je trouve ça assez normal de se poser la question et ça permet justement de mieux comprendre comment le psy "fonctionne"
Je me demande quelle déformation fait que quelqu'un utilise l'expression "ni de gauche ni de droite", j'entends seulement "ni de gauche" 
)
ou l'expérience !
@Anechka @Endless Selon moi, il y a deux possibilités:
1) parce qu’une personne de gauche considère que tout ce qui n’est pas de gauche est forcément de droite et ne peut donc accepter que quelqu’un soit « ni de gauche ni de droite » ; ou
2) parce que ceux qui disent n’être « ni de gauche ni de droite » sont parfois des personnes effectivement de droite mais qui ont assimilé que c’était socialement mal vu d’être de droite et qui préfèrent donc répondre ça pour éviter les jugements moraux hâtifs.
1) parce qu’une personne de gauche considère que tout ce qui n’est pas de gauche est forcément de droite et ne peut donc accepter que quelqu’un soit « ni de gauche ni de droite » ; ou
2) parce que ceux qui disent n’être « ni de gauche ni de droite » sont parfois des personnes effectivement de droite mais qui ont assimilé que c’était socialement mal vu d’être de droite et qui préfèrent donc répondre ça pour éviter les jugements moraux hâtifs.
@Juda Bricot
Je ne vois pas où j’ai écrit que ça ne marchait que dans un seul sens.
J’essaye d’expliquer pourquoi certaines pensent que « ni de droite ni de gauche » signifie être de droite, ce qu’on entend (très) souvent. À l’inverse, je n’ai jamais entendu qui que ce soit prétendre qu’une personne qui se dit « ni de gauche ni de droite » serait en réalité de gauche. J’essaye de comprendre pourquoi.
Je ne vois pas où j’ai écrit que ça ne marchait que dans un seul sens.
J’essaye d’expliquer pourquoi certaines pensent que « ni de droite ni de gauche » signifie être de droite, ce qu’on entend (très) souvent. À l’inverse, je n’ai jamais entendu qui que ce soit prétendre qu’une personne qui se dit « ni de gauche ni de droite » serait en réalité de gauche. J’essaye de comprendre pourquoi.
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