Je m'en veux de penser ça mais...

[Lady Stardust]

Je m'en veux un peu de penser ça mais les critiques sur Wikipédia me font parfois pas mal soupirer...
Oui c'est loin d'être une source fiable pour plein de sujets, et de toute manière recouper ses sources (donc ne pas que trainer sur Wikipédia) c'est un peu la base.

Mais, quand on voit un truc écrit sur wiki qu'on pense ou sait faux, plutôt que de le critiquer / d'alerter sur une info fausse autre part... pourquoi ne pas contribuer à Wikipédia?

Idem, j'ai lu parfois ça et là sur le net des propos qui s'insurgeaient qu'il n'y ait pas tel ou tel article (par exemple sur le sujet du féminisme) sur wiki, mais pourquoi alors ne pas en proposer?

C'est facile de s'inscrire, et pour des trucs "basiques" comme des remaniements, des ajouts, etc, c'est plutôt simple à effectuer (et quand on débute on peut aller poser ses questions de débutants, il y a les pages de discussions des articles wiki pour parler de problème, etc). Même créer un article, pas besoin de faire un truc long et détaillé, y'a plein d'articles de 3 lignes, ça peut être mieux que rien, l'important c'est qu'il soit sourcé.

En plus y'a pas d'obligation, l'inscription peut juste servir à corriger une fois dans votre vie des fautes d'ortho sur un article, pas besoin de contribuer des masses, c'est libre (corriger l'ortho et la syntaxe d'articles blindés de fautes c'est ma principale et maigre contribution pour ma part).

Bref comme c'est une encyclopédie libre, je ne comprends pas tout à fait le principe de la critiquer et critiquer certains articles dessus si ce n'est pas en essayant aussi à côté de corriger au moins un peu les trucs qui posent problème dedans en tant que contributeur (y'a des guerres d'édition et des discussions parfois très houleuses mais globalement c'est pas non plus une plateforme complètement verrouillée, on peut l'améliorer).

Après je comprends que ça demande du temps, de la motivation, etc.
Moi-même je manque de motivation pour corriger certains articles, les enrichir, ou en créer (c'est pourquoi je poste dans je m'en veux de penser ça mais...).

Mais depuis que je suis contributrice (un tout petit peu) au moins je suis "en paix" dans mon rapport avec wikipédia, si je vois un truc qui me dérange vraiment, je vois pour le corriger / en discuter sur la page concernée. Et si je râle toute seule devant mon écran en ne faisant rien, bah je me dis que c'est moyen productif, et que pour le coup, râler sur Wikipédia dans son ensemble c'est pas franchement pertinent, vu que son contenu dépend de ses contributions et de ses contributeurs... (dont moi).

Voilà voilà

 

[Lady Stardust]

@Sona je comprends bien, mais de toute façon, est-ce bien sérieux d' utiliser wikipédia comme unique source?
Voir une seule encyclopédie comme unique source? (J'avais lu un article qui disait que certaines encyclopédies ne comportaient pas forcément moins d'erreurs que wikipédia, et elles peuvent aussi contenir l'opinion de l'auteur, je suis tombée parfois sur des articles d'encyclopédies "connues" qui contenaient des erreurs/approximations/points de vue...).

Disons que ça me semble évident qu'il ne faut pas l'utiliser pour ses recherches pour les cours par exemple, du moins sans aucune autre source à côté (mais ça peut servir de point de départ), @Reykjavík résume bien en disant qu'il ne faut pas en attendre plus que ce qu'elle est.

Pour moi le problème vient plus des lecteurs qui "s'en contentent" et qui pensent à tort qu'il s'agit d'une encyclopédie forcément neutre et complète, et qui "oublient" qu'il ne faut jamais se contenter d'une unique source, que de wikipédia en lui-même en fait.

D'ailleurs sur les articles médicaux je vois de plus en plus souvent de mises en garde médicale sur les articles concernant ces sujets.

Enfin à la base je venais surtout râler contre les gens qui parlent ici ou là des erreurs / points de vue "intolérables" / trolls dans certains articles wiki, mais sans même se dire qu'ils peuvent y remédier d'eux-mêmes (ce qui est d'ailleurs je pense plus efficace...)

J'étais tombé sur un article où, au détour d'un paragraphe, ça parlait de "bienpensance" et de "lobby LGBT qui prépare les enfants à l'ultracapitalisme" (ou un truc du genre ), sur un sujet qui n'avait rien de rien à voir avec ça. J'aurais pu râler sur la VPH et c'est tout, et puis non, en fait, je me suis souvenu que j'étais inscrite sur wikipédia, j'ai viré les propos en justifiant leur retrait sur la page de discussion, ça m'a pris 2 minutes, et voilà, personne ne l'a remodifié depuis.

Je pense que c'est beaucoup plus efficace ce que j'ai fait à mon petit niveau que par exemple de venir m'indigner en territoire gay-friendly (la VPH) et je m'en veux de penser ça mais du coup sur ce sujet précis de wikipédia, les propos indignés mais qui ne font rien pour bouger les articles wiki me font un peu rouler des yeux (enfin ça me donne souvent envie de répondre: "bah c'est libre et participatif, corrige alors si ça ne convient pas" ).

Pour le fait qu'il ne fait pas s'appuyer sur wikipédia uniquement pour plein de choses, et que de toutes façon il faut multiplier les sources, bien sûr je suis d'accord, mais ce n'est finalement pas mon propos

 

[Lady Stardust]

@Sword chez moi wikipédia se met en mode tablette et pour modifier quelque chose faut passer par la connection du coup j'avais zappé qu'on pouvait modifier sans (merci pour le rappel).
Ce qui est très bien d'ailleurs, plus d'excuse pour ne pas modifier des bétises qu'on peut lire au hasard d'articles

 

[Hipcherry]

@Celant : Je crois que c'est un sentiment que pas mal de personnes partage face à quelqu'un qui souffre autant. Ne te fais pas plus de mal que la situation n'en impose déjà en te sentant coupable de penser ainsi, et courage.

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J'ai un "pote" que je vois souvent parce qu'on a cours ensemble et parce qu'il fait de toute façon partie de mon groupe d'amis. Il ne m'a rien fait, il n'est pas méchant, il n'a d'ailleurs aucun défaut qui m'insupporte. Mais j'ai vraiment du mal à l'apprécier, je le trouve lourd et collant sans aucune raison particulière. En plus, il est super tactile et il veut toujours faire la bise, mais ça me dégoûte presque, je lui dis tout le temps que je suis malade. D'un point de vue tout à fait objectif, c'est quelqu'un de très gentil, de très sympa mais je ne sais pas, il y a un truc qui fait que je ne peux pas le supporter et que je regarde très souvent ma montre quand il est là. C'est totalement irrationnel comme impression.

 

[Kaeloolagrenouille]

Je suis de retour au pays pour quelques jours, hier soir je suis allée à une soirée et il y avait très peu de monde que je connaissais, donc bien sur les échanges de bases - que fais-tu de ta vie, où vis-tu ont rythmé cette soirée. Beaucoup de personnes m'ont demandé comment je fais pour vivre loin de mes proches si longtemps (maintenant un an), parfois en me regardant avec un peu de tristesse, comme si je revenais en permission du front. Et puis la fameuse question: mais ça ne te manque pas trop? En fait non je ne ressens pas de sensation de manque, oui je suis heureuse de revenir, de revoir du monde pas vu depuis longtemps, en particulier en ce moment où j'avais besoin de respirer un peu quelques jours. Mais je pense déjà à mon retour là-bas. Je me sens attachée à ma région, à mes amis d'enfance et ma famille est très importante pour moi, mais je me sens presque monstrueuse de ne pas avoir plus besoin d'eux. Et puis je me sens presque condescendante de ne pas vraiment comprendre de quoi me parle mes interlocuteurs, de ne pas arriver à complètement me mettre à leur place, je n'arrive pas à concevoir rester toute ma vie dans le même village ou dans les 10 km environnants sans que je me dise que j'aurais été malheureuse alors que je pense qu'ils sont très heureux dans leurs situations et que je n'ai pas à juger ce non-désir d'aller voir ailleurs.

 

[Rin`]

@Hipcherry Je ne sais pas pour toi, mais personnellement, à chaque fois que j'ai eu ce type d'instinct vis à vis de quelqu'un, il s'est vérifié que c'était une « mauvaise » personne (pour moi, ou pour d'autres).
Donc, même si c'est farpaitement irrationnel, je fais toujours confiance à mon instinct.

 

[Pinceau_]

@Kaeloolagrenouille Je comprends tout à fait ce que tu ressens ! Ça m'a fait la même chose.

D'ailleurs dans le même genre, je m'en veux de pas culpabiliser en fait : côté famille, honnêtement ma mère et moi on ne s'entend vraiment pas du coup bah, elle ne me manque pas du tout, mon frère euh ça fait un bail qu'on ne se voit qu'une fois par an donc voilà, mon père habite ni en France ni dans mon pays d'adoption, pareil ça fait un bail qu'on ne se voit que très rarement, et au final dans la famille il n'y a guère que ma grand-mère qui compte vraiment pour moi. Et elle est méga triste que je sois loin, elle me fait souvent des sortes de reproches (enfin pas vraiment, mais disons qu'elle dit cash qu'elle est vraiment triste que je sois loin, qu'elle pensait pas vivre sa retraite comme ça, qu'elle pensait que je resterai près d'elle, etc... ) et.. Autant je suis triste pour elle dans un sens, c'est malheureux quoi, autant je n'envisage pas une seule seconde la possibilité de revenir "pour elle". Enfin ça ne me touche pas plus que ça, en fait pour moi sa tristesse est très "détachée" de moi.. je sais pas comment dire..

 

[1337]

J'étais en train de me demander à qui s'adresse la fabrique à menu du site mangerbouger et s'il y a réellement des gens qui en rentrant du boulot ont le temps de préparer un repas avec de la préparation pour l'entrée et le plat principal voire le dessert? au moment où j'ai découvert l'option "express" du coup ça me parait beaucoup plus faisable

 

[Kaeloolagrenouille]

@Pinceau_
Oui je pense qu'il faut apprendre à vivre pour sois et si ça comporte vivre loin de ses racines on ne devrait pas y renoncer pour faire plaisir à d'autres. J'ai le sentiment que le plus beau cadeau que je peux faire à mes parents c'est d'être épanouie et donc ne pas les remplir d'inquiétude à mon sujet, que ce soit loin d'eux ou proche d'eux, mais j'ai aussi la chance d'avoir une maman qui me répète constamment ça et d'ailleurs elle m'a dit il y a pas longtemps en souriant que peut être je finirais par rester pour de bon à l'étranger donc je sais qu'elle ne m'en voudra pas, mon papa c'est une autre chose, il ne dit pas grand chose mais je sais qu'il le prend comme un rejet de notre chez-nous de vouloir partir loin - c'était déjà le cas quand j'étais partie à l'université (à 1h30 de la maison)!

Et je comprends ce que tu veux dire par ce détachement, quand je reviens chez mes parents, j'aime voir mes amis et mes connaissances et vérifier que "tout va bien" dans leurs vies, mais je me sens complètement détachée, je ne fais plus partie de la réalité qu'ils me décrivent. Et ça ne me manque pas de ne plus en faire parti, quand je suis loin, jamais je me dit, j'aimerais tellement être là avec eux, je pense c'est parce que je suis trop absorbée par ce qui se passe autour de moi, et ça j'ai encore un peu de la peine à pas m'en vouloir.

 

[Morgana64]

Je ne m'en veux pas tellement de penser ça m'enfin tant pis, je trouve quand même ce topic approprié.

Je n'aime pas du tout les bébés. Ils ne me font pas craquer, je ne les trouve pas mignons, je ne suis pas attendrie devant leurs grands yeux, leurs petites mains et leur bouche qui bave. Quand les gens m'envoient des photos de leur bébé je ne sais pas trop quoi répondre, et je balance un banal "Ah il/elle est mignon/ne" alors que je ne le pense pas franchement. Vraiment, le fait de voir un bébé ne me fait rien. Ça ne fait naître aucun sentiment en moi. Si j'apprends qu'une copine est enceinte et qu'elle est contente, je suis sincèrement ravie pour elle, mais pas pressée de voir le bébé.

Il y a peu j'ai bossé dans une entreprise et une nana en congé maternité est venue avec son bébé. Je suis restée à trier ma paperasse avant qu'un responsable ne vienne me dire "Mais viens, ne reste pas là, M. a amené son bébé !". Je suis venue, j'ai tenté d'esquisser un sourire niais et je suis partie. Me présenter un bébé c'est comme me présenter une télé 3D : je m'en fous.

Je n'ai jamais été très attachée aux enfants, mais à partir du moment où ils parlent et posent des questions, je les trouve bien plus chouettes. Je peux même trouver des enfants mignons (c'est dire !). En fait je n'exclue pas d'avoir un enfant un jour, mais j'aimerais tellement qu'il ne passe pas par la phase "bébé" ... (et la phase "ado" non plus).

Plus jeune je me disais que ça changerait peut-être mais non, j'ai quasi 27 ans et je ne suis toujours pas fan des bébés.

Je réagis peut-être un peu tard, mas tanpis... En fait @Cocteau je me sens obliger de réagir à ton message car je m'y suis beaucoup reconnu. Jusqu'à il y a plusieurs mois (j'ai 28 ans), les bébés des autres me désintéressé... Les voir baver m'écoeuré, les entendre pleurer me gonflé, je ne trouve pas tout les bébés beaux, et donc j'en trouvais souvent des moches! Et j'ai du mal à communiquer avec eux.
Dans ma famille, du côté de ma mère, la plupart de mes cousins ont fait des enfants tôt, j'étais envahi!!! Tout le monde parlait bébé, couches, et autres déboires de maternité dont je me foutais complètement... Pour eux c'état LA raison de vivre leur vie, alors que moi je voulais vivre d'autre choses avant!!! Du coup je me suis longtemps sentie incomprise... Comme toi j'ai toujours voulu "pondre" un gosse qui aurait un an, comme ça la période caca-pleur-bave serait déjà bien passé, et les choses intéressantes, les vrais échanges intéressants pourrait commencer!

Puis y'a presque 3 ans, j'ai rencontré comme on dit le bon... Avant ça j'ai profité de certaines choses qui semblaient essentielles à ma vie...
Bref, il y a donc plusieurs mois, j'ai eu un gros retard de règle, et j'ai eu très très peur!! J'étais méga soulagé de finalement les avoir!! Mon copain n'a pas trop compris ma réaction, si vive, et m'a mise face à mes peurs... Ca ma faite beaucoup réfléchir. Et me suis rendu compte que mes peurs d'avoir un enfant (que des contraintes, oubli de sa propre vie etc...) était comme obsolète, datait de mon adolescence! Aujourd'hui je vivais exactement comme je voulais donc ben, je me disais, d'ici quelques temps, je serais prête.

Puis quelques mois plus tard, j'ai fais des grosses ferias dans le sud ouest, et je me suis encore retrouvé face à moi-même, au milieu de beaucoup de célibataires qui flirtait, se faisant draguer, draguant eux-même. Moi j'avais déjà profiter de ce genre de choses, et je suis assez bien avec mon mec pour ne pas avoir envie de le tromper... Et j'ai eu un déclic: je me suis dis, tout ça, c'est plus pour moi, j'ai envie... de passer à autre chose, d'évoluer!! J'avais eu un déclic sur la grossesse, j'étais prête!

On parlait pas mal bébé du coup avec mon copain "j'ai envie mais pas forcément pour demain etc...", et quand je suis rentré des fêtes, on a fait UN essai, pensant que ça marcherait pas tout de suite... le mois suivant retard de règles... Et cette fois j'étais déçu d'avance à l'idée qu'elles arrivent vraiment...
Résultat: je suis aujourd'hui enceinte de presque 3 mois! J'ai 28 ans, et je suis très contente!! Et ma vision des choses changent peu à peu, sans pour autant se calquer à toutes ces choses que je trouve niaise chez certaines maman. Dans la vie de tout les jours, je n'aime pas faire comme tout le monde, penser comme tout le monde. Il en sera de même pour mon rôle de maman! Et je pense que c'est ça qui me fait accepter, entre autre faits que je suis sûre du futur papa, et que j'ai pas vraiment de regret sur "des choses pas faites, etc...", que mon bébé va baver, vomir, qu'il faudra que j'utilise le "mouche-bébé" (ma hantise ), qu'il pleurera beaucoup, et fort... enfin tout ce qui me soulait quand j'en voulais pas!!!

Pour la communication avec les enfants je me suis rendu compte que je les prenais pour des sortes d'extraterrestres! Finalement je me suis dis qu'ils étaient tout à fait aptes à comprendre ma langue, qu'on était pareils eux et moi et ça a changer les choses!

J'ai une amie qui déteste les enfants des autres, et qui aime énormément sa fille! Donc no inquiétude! Et j'ai entendu quelques part qu'une partie de ton coeur s'ouvre lorsque tu as ton propre enfant... Et je le ressens exactement moi même. Ce doit être l'instinct maternel. Qui pour autant ne rime pas avec "le guide de comment être la mère parfaite" mais plutôt avec "j'apprend a aimer l'enfant qui grandit en moi et je serais heureuse de l'accueillir, de l'élever, et de le guider". Voilà, tout simplement.

Après certaines femmes ne veulent pas de bébé, mais vu ton discours, et vu mon parcours, voilà ne désespère pas de penser comme tu penses, tu auras certainement toi aussi ton déclic!

 

[Michiru]

Je m'en veux un peu (énormément) de penser ça, mais j'ai trompé mon copain et je ne ressens absolument aucune culpabilité...

Je n'avais jamais trompé aucun de mes ex avant - pourtant certains l'auraient clairement mérité, il faut bien le dire ! Mais moralement parlant je ne pouvais pas faire ça à qui que ce soit.

Avec mon copain actuel je suis vraiment bien, ça fait très longtemps que je n'ai pas été aussi bien avec quelqu'un, peut-être même jamais, puisqu'il est le seul à qui je n'ai jamais eu à cacher aucun aspect de ma personnalité (enfin.. jusqu'à hier du coup). Avec lui je ne suis absolument pas en manque d'affection, j'en ai même plus que je n'en mérite, pas de problème niveau sexe non plus puisqu'on a toujours envie en même temps et on a toujours les mêmes envies en même temps. Bref la fusion parfaite, deux âmes sœurs pratiquement.

Pourtant hier je ne sais pas ce qui m'a pris, j'étais chez un pote à moi avec qui j'aurais pu finir en couple il y a déjà un moment, mais ça ne s'était pas fait, et il est plus ou moins toujours resté une attirance entre nous... Il savait que j'avais un copain, mais il avait très envie de coucher avec moi et il savait que j'en avais très envie aussi, mais il a bien précisé que si je me sentais trop mal par rapport à ça, on ne le ferait pas et puis c'est tout. Presque toute la soirée j'ai eu le sentiment vraiment bizarre de ne plus avoir de copain, je me "sentais célibataire", c'était vraiment perturbant... J'hésitais horriblement, parce que j'aime énormément mon copain et qu'il ne mérite absolument pas que je le trompe ; mais comme souvent mon côté nympho a pris le dessus sur ma conscience, et ça a fini par arriver...

Et le problème, c'est qu'après coup hier soir, et encore aujourd'hui, je ne me sens pas coupable. Je n'ai pas l'impression d'avoir fait quelque chose de mal - alors que je sais que tromper est mal, mais c'est comme si je n'entrais pas dans cette règle... On m'a dit que la culpabilité viendrait sûrement quand je reverrai mon copain, mais je ne ressens tellement rien que j'ai même l'impression de ne pas l'avoir vraiment trompé. La seule chose, c'est que j'angoisse un peu de me trahir quand je le reverrai, et aussi de recoucher avec mon pote, mais aucune culpabilité... Est-ce que je suis devenue un monstre ou...?

 

[Aribeth]

Je m'en veux un peu (énormément) de penser ça, mais j'ai trompé mon copain et je ne ressens absolument aucune culpabilité...

Je n'avais jamais trompé aucun de mes ex avant - pourtant certains l'auraient clairement mérité, il faut bien le dire ! Mais moralement parlant je ne pouvais pas faire ça à qui que ce soit.

Avec mon copain actuel je suis vraiment bien, ça fait très longtemps que je n'ai pas été aussi bien avec quelqu'un, peut-être même jamais, puisqu'il est le seul à qui je n'ai jamais eu à cacher aucun aspect de ma personnalité (enfin.. jusqu'à hier du coup). Avec lui je ne suis absolument pas en manque d'affection, j'en ai même plus que je n'en mérite, pas de problème niveau sexe non plus puisqu'on a toujours envie en même temps et on a toujours les mêmes envies en même temps. Bref la fusion parfaite, deux âmes sœurs pratiquement.

Pourtant hier je ne sais pas ce qui m'a pris, j'étais chez un pote à moi avec qui j'aurais pu finir en couple il y a déjà un moment, mais ça ne s'était pas fait, et il est plus ou moins toujours resté une attirance entre nous... Il savait que j'avais un copain, mais il avait très envie de coucher avec moi et il savait que j'en avais très envie aussi, mais il a bien précisé que si je me sentais trop mal par rapport à ça, on ne le ferait pas et puis c'est tout. Presque toute la soirée j'ai eu le sentiment vraiment bizarre de ne plus avoir de copain, je me "sentais célibataire", c'était vraiment perturbant... J'hésitais horriblement, parce que j'aime énormément mon copain et qu'il ne mérite absolument pas que je le trompe ; mais comme souvent mon côté nympho a pris le dessus sur ma conscience, et ça a fini par arriver...

Et le problème, c'est qu'après coup hier soir, et encore aujourd'hui, je ne me sens pas coupable. Je n'ai pas l'impression d'avoir fait quelque chose de mal - alors que je sais que tromper est mal, mais c'est comme si je n'entrais pas dans cette règle... On m'a dit que la culpabilité viendrait sûrement quand je reverrai mon copain, mais je ne ressens tellement rien que j'ai même l'impression de ne pas l'avoir vraiment trompé. La seule chose, c'est que j'angoisse un peu de me trahir quand je le reverrai, et aussi de recoucher avec mon pote, mais aucune culpabilité... Est-ce que je suis devenue un monstre ou...?

J'étais exactement comme toi et j'ai finis par comprendre et admettre que j'étais libertine. Ca veut pas dire que c'est ton cas, mais peut être. On me disait "si tu as envie d'ailleurs c'est que tu n'es pas amoureuse". Je sais maintenant que c'est faux.