Bref pour moi misandrie veut dire 'haine des hommes' et pas 'système d'oppression engendré par la haine des hommes' non ?
Non.
Ensuite, je me répète, mais je ne connais personne de "misandre" sérieusement, et surtout,
ça n'impacte pas les vie des hommes. Tu peux lire
cet article qui résume bien l'idée.
La dernière partie de ton message, c'est vraiment ton interprétation.
@Miquette : Bien sûr que les hommes féministes existent (au passage, se revendiquer féministe n'empêche pas d'être misogyne, femme ou homme), mais c'est assez ironique que
@Mercutio parle de son ras-le-bol d'entendre "mais tous les hommes ne sont pas comme ça" et que ce soit précisément ce que tu lui répondes.
On sait, c'est pas le propos. Qu'est-ce que ça apporte dans une conversation sur les comportements sexistes au niveau systémique ?
Et je me permets de réagir là-dessus : "Le problème, à mon sens, n'est pas que le viol touche les femmes ou les hommes : c'est que le viol existe." Ok, sauf que dans la réalité, le viol est un problème genré et que c'est précisément ce qui fait qu'il est aussi répandu, donc c'est un peu dommage de le nier.
C'est précisément ce genre de propos qui sert à détourner la conversation d'une optique de lutte contre le sexisme en faisant comme si le sexisme et la culture du viol touchaient autant les hommes que les femmes (ce n'est peut-être pas ce que tu penses, mais c'est ce que ton propos véhicule). Je ne vois pas trop comment on peut lutter contre le viol si on ferme les yeux sur la composante genrée.
Et je ne crois pas que Mercutio ait nié la gravité et l'impact
personnel que peut avoir un viol sur un homme, mais la
culture du viol touche principalement les femmes, oui. (De toute façon, ses propos faisaient référence à son cas personnel et donc à une situation très particulière. Que tu ne connais peut-être pas, soit, mais d'une façon générale, c'est très malvenu de dire "tous les hommes sont pas comme ça" ou "les hommes peuvent aussi être violés" à une personne qui explique comment le sexisme la touche, elle.)