@Rocksteady
Ça m'arrive d'être un peu «triste» oui, mais à y réfléchir je pense que c'est uniquement par culpabilité. Car lorsque je n'ai pas envie de dessiner ou de peindre, je ne me dis pas «ça me manque» puisque par définition, ne pas avoir envie c'est ne pas ressentir le manque... Et au final, ce temps que je «perds» à ne pas dessiner alors que j'en ai pas envie, je le gagne à faire autre chose que je veux faire et que je fais moins en temps normal
Ainsi, autant d'un côté je comprends ce que tu dis @Rocksteady vu que je le ressens aussi, autant je comprends aussi le questionnement de @La Simili-Tortue car en y réfléchissant, j'ai parfois du mal à comprendre la logique derrière tout ça
Cela me fait d'ailleurs me demander s'il n'y aurait pas une forme de pression sociale là-dessus, qui nous inciterait à avoir une forte passion constituant une bonne part de notre identité, quitte à culpabiliser lorsqu'elle s'estompe à certaines périodes. Et peut-être que ce serait un peu pareil pour la libido, d'autant plus qu'avoir une sexualité est quelque chose de relativement valorisé ? (Cela dit, je remarque que si beaucoup s'attristent sur une baisse de libido, en revanche je n'ai encore jamais vu le cas inverse : celui des personnes en ayant peu et qui s'attristent sur une hausse. Si c'était uniquement une question d'identité, alors pourquoi, comme par hasard, la «culpabilité» irait toujours dans le même sens ?
)
J'essaie de lancer des pistes d'explication sur cette question du «pourquoi j'ai envie de vouloir quelque chose que je n'ai pas envie».
Mais peut-être que je me trompe...
Ça m'arrive d'être un peu «triste» oui, mais à y réfléchir je pense que c'est uniquement par culpabilité. Car lorsque je n'ai pas envie de dessiner ou de peindre, je ne me dis pas «ça me manque» puisque par définition, ne pas avoir envie c'est ne pas ressentir le manque... Et au final, ce temps que je «perds» à ne pas dessiner alors que j'en ai pas envie, je le gagne à faire autre chose que je veux faire et que je fais moins en temps normal

Ainsi, autant d'un côté je comprends ce que tu dis @Rocksteady vu que je le ressens aussi, autant je comprends aussi le questionnement de @La Simili-Tortue car en y réfléchissant, j'ai parfois du mal à comprendre la logique derrière tout ça

Cela me fait d'ailleurs me demander s'il n'y aurait pas une forme de pression sociale là-dessus, qui nous inciterait à avoir une forte passion constituant une bonne part de notre identité, quitte à culpabiliser lorsqu'elle s'estompe à certaines périodes. Et peut-être que ce serait un peu pareil pour la libido, d'autant plus qu'avoir une sexualité est quelque chose de relativement valorisé ? (Cela dit, je remarque que si beaucoup s'attristent sur une baisse de libido, en revanche je n'ai encore jamais vu le cas inverse : celui des personnes en ayant peu et qui s'attristent sur une hausse. Si c'était uniquement une question d'identité, alors pourquoi, comme par hasard, la «culpabilité» irait toujours dans le même sens ?
)J'essaie de lancer des pistes d'explication sur cette question du «pourquoi j'ai envie de vouloir quelque chose que je n'ai pas envie».
Mais peut-être que je me trompe...

Dernière édition :
Pendant mes années collège/lycée, j'avais l'impression que l'écriture était une grande partie de mon identité et au final, j'ai arrêté pendant des années sans ressentir le manque. J'y pensais de temps en temps en étant triste de ne pas avoir envie mais cette tristesse était peut être associée à de la culpabilité aussi, c'est vrai. Mais parce que même dans les phases où j'adore écrire et j'en ai envie, je ressens toujours ça comme une forme de travail. Ca me demande un effort pour m'y mettre, ce n'est pas aussi facile que de me poser devant une série ou de me mettre à lire (ce qui est aussi moins facile que de me poser devant une série
Et d'ailleurs, j'ai aussi eu une longue phase où je ne lisais presque rien et pareil j'étais triste de ne pas avoir envie de prendre le temps de lire alors que j'adorais ça avant)
(D'autant que tu l'avais indiqué en dessous de ton pseudo
)