@Nyarlathotep Je vais plutôt répondre par rapport aux métaphores de @Rocksteady parce que la libido, ce n'est pas tant quelque chose autour duquel ma vie tourne. Genre quand j'en ai tout va bien mais quand je n'en ai pas je le vis tout aussi bien
Peut être qu'en effet le parallèle avec les activités artistiques n'était pas le plus adéquat pour beaucoup de personnes même si je comprends tout à fait l'idée. Pendant mes années collège/lycée, j'avais l'impression que l'écriture était une grande partie de mon identité et au final, j'ai arrêté pendant des années sans ressentir le manque. J'y pensais de temps en temps en étant triste de ne pas avoir envie mais cette tristesse était peut être associée à de la culpabilité aussi, c'est vrai. Mais parce que même dans les phases où j'adore écrire et j'en ai envie, je ressens toujours ça comme une forme de travail. Ca me demande un effort pour m'y mettre, ce n'est pas aussi facile que de me poser devant une série ou de me mettre à lire (ce qui est aussi moins facile que de me poser devant une série Et d'ailleurs, j'ai aussi eu une longue phase où je ne lisais presque rien et pareil j'étais triste de ne pas avoir envie de prendre le temps de lire alors que j'adorais ça avant)
Par contre le plaisir de manger et du coup la tristesse du manque d'appétit, c'est quelque chose qui me parle totalement Il y a peu de temps sur le forum, j'ai lu le post d'une Madz (je ne me rappelle plus du tout de qui il s'agissait, désolée ) qui disait qu'elle n'arrivait plus à manger autant qu'avant et qu'était beaucoup plus vite calée et j'ai été horrifiée à l'idée que ça puisse m'arriver un jour Parce que c'est vraiment hyper important pour moi la bouffe et que c'est un plaisir "simple" qui ne demande pas énormément de travail préalable, bon sauf cuisiner mais même en fait rêver de bouffe, j'aime bien
Et d'ailleurs je pense que ce parallèle est plus adéquat aussi parce que comme la libido on n'y peut rien à ce genre d'envie. Genre on ne va pas se forcer à manger 3 fois plus qu'on n'en est capable si on n'en tire pas de plaisir. Alors que pour l'écriture par exemple, je me dis souvent qu'en me forçant un peu, je pourrais faire revenir l'envie, que voir que je suis efficace, ça me remotiverait (genre l'appétit vient en mangeant fonctionne mieux dans ce cas là que dans son sens littéral en fait ). D'où la culpabilité dans cette situation qui a moins lieu d'être dans le cas de la nourriture ou de la libido.
Je crois que je voulais ajouter quelque chose mais j'ai déjà écrit plus que prévu et mes lasagnes m'attendent à côté donc je vais m'arrêter là.
Peut être qu'en effet le parallèle avec les activités artistiques n'était pas le plus adéquat pour beaucoup de personnes même si je comprends tout à fait l'idée. Pendant mes années collège/lycée, j'avais l'impression que l'écriture était une grande partie de mon identité et au final, j'ai arrêté pendant des années sans ressentir le manque. J'y pensais de temps en temps en étant triste de ne pas avoir envie mais cette tristesse était peut être associée à de la culpabilité aussi, c'est vrai. Mais parce que même dans les phases où j'adore écrire et j'en ai envie, je ressens toujours ça comme une forme de travail. Ca me demande un effort pour m'y mettre, ce n'est pas aussi facile que de me poser devant une série ou de me mettre à lire (ce qui est aussi moins facile que de me poser devant une série Et d'ailleurs, j'ai aussi eu une longue phase où je ne lisais presque rien et pareil j'étais triste de ne pas avoir envie de prendre le temps de lire alors que j'adorais ça avant)
Par contre le plaisir de manger et du coup la tristesse du manque d'appétit, c'est quelque chose qui me parle totalement Il y a peu de temps sur le forum, j'ai lu le post d'une Madz (je ne me rappelle plus du tout de qui il s'agissait, désolée ) qui disait qu'elle n'arrivait plus à manger autant qu'avant et qu'était beaucoup plus vite calée et j'ai été horrifiée à l'idée que ça puisse m'arriver un jour Parce que c'est vraiment hyper important pour moi la bouffe et que c'est un plaisir "simple" qui ne demande pas énormément de travail préalable, bon sauf cuisiner mais même en fait rêver de bouffe, j'aime bien
Et d'ailleurs je pense que ce parallèle est plus adéquat aussi parce que comme la libido on n'y peut rien à ce genre d'envie. Genre on ne va pas se forcer à manger 3 fois plus qu'on n'en est capable si on n'en tire pas de plaisir. Alors que pour l'écriture par exemple, je me dis souvent qu'en me forçant un peu, je pourrais faire revenir l'envie, que voir que je suis efficace, ça me remotiverait (genre l'appétit vient en mangeant fonctionne mieux dans ce cas là que dans son sens littéral en fait ). D'où la culpabilité dans cette situation qui a moins lieu d'être dans le cas de la nourriture ou de la libido.
Je crois que je voulais ajouter quelque chose mais j'ai déjà écrit plus que prévu et mes lasagnes m'attendent à côté donc je vais m'arrêter là.