Je m'en veux de penser ça mais...

[Juub]

Je m'en veux de penser ça mais je ne supporte plus d'entendre des femmes dire qu'elles ne sont pas "comme les autres femmes" ou dire qu'elles doivent sans doute être des hommes car elles apprécient la bière, le bricolage, le sexe ou n'importe quoi qui est associé généralement aux hommes ...

Même si c'est dit de façon humoristique (surtout pour la deuxième affirmation) ça a le don de m'énerver ... Non vous n'êtes pas des hommes, et c'est très bien comme ça ! (Bien entendu je parle de femmes qui s'identifient elles-même comme cela et qui disent être des hommes de manière ironique car ne correspondant pas aux clichés qu'on attends d'elles).

Vous n'avez pas besoin d'être des hommes ou d'être "pas comme les autres filles" pour apprécier une activité, vous n'avez pas besoin de vous revendiquer comme tel. Les femmes sont cools, et diverses, et peuvent aimer les jeux-vidéos, les voitures, porter des vêtements confortables, ne pas aimer se maquiller. Elles peuvent aussi porter des talons, aimer le rose, faire du shopping, ça n'en fait pas des femmes moins bien non plus.

Je n'aime pas non plus l'expression "garçon manqué" et je déteste qu'on me catégorise comme tel parce que j'affirme aimer jouer à des jeux-vidéos et que je ne m'intéresse pas beaucoup aux vêtements ... Je ne suis pas un garçon et je trouve au contraire que je suis une fille très réussie. Même en aimant des choses genrées plutôt masculines je suis une femme point.

Je comprends très bien la pression qu'on met sur les femmes et qui pousse à se revendiquer comme tel (non, je ne suis pas comme toutes les autres, je traine plutôt avec des garçons parce que les filles font trop de dramas), et j'ai été pareille ...

Je sais qu'au lieu de blâmer ces femmes je devrai blâmer la société de nous faire croire que les femmes ne sont pas capables de s'intéresser à autre chose que ces clichés, que nous sommes incapables d'êtres fortes, intelligentes, ou alors si nous le sommes c'est que nous sommes seulement une exception. Qu'en tant qu'être humain, nous devrions tout faire pour être approuvés par des hommes et s'en rapprocher au maximum sans quoi nous ne vaudrions pas grand chose. Nous serions "comme toutes ces autres filles" celles qui n'ont pas l'intelligence de s'intéresser à autre chose que leurs chaussures et les potins entre copines ... (Bien sûr ce n'est pas ce que je pense)

Je suis comme toutes les autres filles, j'aime le rose, porter des jupes et des robes, je suis très sensible, j'aime les jeux-vidéos, je ne m'intéresse pas beaucoup aux vêtements que je porte et je les abime souvent, j'ai des convictions que je suis prête à défendre, je n'aime pas le sport, j'aime parfois me faire jolie et que mon copain me trouve attirante, je ne porte pas de talons ni de maquillage, ou alors vraiment pas souvent, je ne m'intéresse pas beaucoup au foot, j'aime la bière qu'elle soit fruitée ou non, j'aime le sexe et pas forcément de manière tout à fait tendre, d'autres fois si, j'ai les cheveux courts car je n'aime pas vraiment m'en occuper, je n'ai pas beaucoup de produit de beauté, j'aime regarder des streams et globalement des vidéos sur le jeux vidéos, j'aime également regarder des chaines sur l'art ou des vidéos comme celles de SolangeTeParle, j'ai plus d'amies que d'amis et elles sont tout aussi cool et diverses et surtout je n'en peut plus de cette société qui associe un genre à tout et n'importe quoi.

Je suis comme toutes les autres filles car je suis diverse, je suis unique et je ne suis pas un cliché. Et je m'en veut de penser ça mais ça m'énerve que d'autres femmes se rabaissent à se comparer à des hommes pour pouvoir être acceptées socialement, même si j'en ai été et que je sais que ce n'est pas si simple de se défaire de ce mode de pensée.

 

[Manea]

Personnellement, j'ai fait une colocation qui s'est retrouvé couple puis de nouveau colocation avec chacun notre chambre. Les choses ont été clair lors de l'annonce de notre rupture, cela n'a jamais empeché mon colocataire de venir la B**e à l'air et de se coucher dans mon lit alors que j'étais peinarde à lire...
C'était invivable sauf que je n'avais pas la possibilité physique, mental et financière pour prendre une location alors que j'étais en train d'acheter....

Que me conseillez vous vous qui pensez qu'il est si simple de quitter une personne? Je ne l'aimais plus du tout vu l'enfer qu'il me faisait vivre quotidiennement, mais j'étais bloqué avec lui.

De porter plainte parce que ce que tu décris et que j'ai mis en gras, c'est une agression sexuelle.

My two cents sur le sujet vu que j'ai été du côté où on se prend les menaces :

Spoiler: Perso, pas citer merci.

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Ca a l'air de rien, une petite blague, un truc qu'on dit parfois sans le penser, mais ça peut être extrêmement violent pour la personne qui se reçoit ça dans la figure.
Et j'ai beaucoup de mal avec le "je suis pas satisfait.e et iel ne veut pas en faire plus/ouvrir la relation donc je peux pas faire autrement" parce que pour moi, ça revient à dire que c'est de la faute de l'autre si on a été faire un truc "hors contrat" alors que c'est pas elle/lui qui a pris la décision de tromper.

Spoiler

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[Mistipuce]

@Juub Je rejoins ton avis. Personnellement je découvre depuis peu la femme en moi alors que paradoxalement j'ai une allure ultra féminine. Et je suis fan des BG (les gamers après 2000 merci de vous rendormir), j'ai eu des coupes garçonne et ça ne retirait en rien ma féminité.
Et j'ai un fonctionnement de pensée assez masculin, je m'entend souvent mieux avec les hommes que je trouve moins "manipulateur" car la subtilité est rarement leur point fort (donc moins de détour pour aller au but) mais la personne dont je suis la plus proche est une femme, simplement parce qu'elle comprend mieux mon parcours de construction identitaire .

PS: Merci si vous croisez mon pseudo ce soir de me rappeler d'éteindre

 

[Pouille.]

@Lord Griffith Je voudrais juste rebondir sur ton dernier message. Je ne souhaite pas m'impliquer plus que ça dans le reste du débat qui est en cours.

Je ne pense pas qu'on puisse affirmer qu'il existe plusieurs degrés de tromperie. Pour moi, c'est vraiment quelque chose qui relève de l'intime, d'une morale personnelle. Par exemple, pour moi, à partir du moment où mon partenaire va enfreindre une règle de notre couple (ex : coucher avec quelqu'un alors qu'on est exclusif, que ce soit une fois ou dix), il y a tromperie. Après ma réaction face à ces tromperies va fluctuer. Peut-être qu'avec un partenaire qui va me tromper une fois, je vais mettre fin à notre relation. Peut-être qu'avec un autre qui va entretenir une liaison sur plusieurs mois, je vais rester. Le fait qu'il "avoue" ou pas, ne va rien changer non plus (mon avis personnel c'est que tout finit par se savoir de toute façon...).

En fait ce que j'essaye de dire en m'exprimant de façon pas du tout claire, c'est que, pour moi toujours, une tromperie est une tromperie, la réaction de la personne en face va fluctuer mais n'enlève rien à la tromperie en elle-même, ça ne va pas légitimer (ce verbe est un peu trop fort peut-être) la tromperie.

Chaque cas est différent, mais pour avoir été trompée, c'est un peu blessant d'entendre (sur mon cas personnel j'entends) des remarques sur un degré de tromperie.

Donc voilà, un pavé dire que c'est personnel comme vision des choses. Merci capitaine évidence

 

[Ichor]

@Lord Griffith
C'est le fonctionnement que l'on a choisi avec mon conjoint.
On est exclusif, et vu qu'on pense rester longtemps (et toute notre vie si possible, si on continue à s'aimer) ensemble, qu'on a pris cet engagement, et bien l'idée que l'un ou l'autre puisse déraper et donc tromper advient (enfin, du moins on en a discuté). Si c'est un vrai dérapage (pas d'intention en amont, une seule fois etc.), et bien, on a choisi de prévoir de ne pas le dire à l'autre. On ne sait pas si ça va marcher (la culpabilité lourde à porter etc.) mais si c'est sincère, on estime que c'est mieux pour notre couple. Par contre, si on confronte, on ne ment pas. Ex : dérapage une fois, l'autre l'apprend d'X manière ou le devine ou le suggère, on ne ment pas effrontément.

Edit : mais résultat, en effet, le terme de "degré" de tromperie me parait très personnel et propre à un couple aussi.
Pour moi et uniquement pour moi, en effet je trouverais en théorie, plus grave que mon compagnon entretienne une relation suivie avec quelqu'un plutôt qu'un dérapage d'une fois.

Après en pratique je ne sais pas... Je ne sais pas comment je pourrais réagir et je ne peux pas prévoir le degré de "blessure" que ça va occasionner.

 

[MAAAL]

@Madthilde Ouoh, alors je prends partie pour aucun des camps, mais tu vois pas la différence entre cacher une tromperie à ton copain et que quelqu'un te cache l'identité d'une personne qui t'a violée ? o.O
Je suis d'accord que dans les deux cas c'est violent, qu'il y a absence de consentement et que ça peut même être destructeur pour la personne, mais c'est pousser un peu loin que de comparer un crime et un abus de confiance.

 

[Liluuuy]

Ben moi tromperie pas avouée ça me va .

Voilà . Je vous avance pas. Je le sens .

Je participe pas au débat car j'ai un avis dessus . Mais la comparaison avec le viol d'une personne inconsciente est super hardcore pour moi

 

[Liluuuy]

@Flowercream- je pense tout pareil .

 

[Mistipuce]

@Madthilde

Si tu es ivre un soir et qu'un mec profite de toi pendant ton inconscience, mais après coup se dit "non c'est vriament pas cool, je ne le ferais plus", c'est mieux si personne ne dit rien comme ça tu ne sais pas et cela ne peut pas te faire de mal ?

Tu ne penses que l'acte que tu décris correspondrait plus à un viol?

@MAAAL
Oui le trait est forcé, mais c'est pour mettre en avant le concept "quand on fait une saleté, le cacher en prétextant que c'est pour épargner la victime est une idée choquante". )

Je suis sur le cul de lire ça....

@Flowercream- si l'infidélité est une des facettes de ma personnalité et qu'en avoir conscience me permet de pardonner plus facilement. Tout comme toi, je ne tolèrerai pas que mon partenaire est une relation suivi avec une autre personne car son coeur ne me serait plus fidèle en relation monogame. Comme toutes les personnes ici, je crains que mon partenaire me trompe sans se protéger, car je crains pour ma propre santé (purement égoïste sur ce coup). Je n'accepterai pas non plus de le savoir avec une nouvelle nana toutes les semaines.

Mais je comprend le point d'origine sur cet incompatibilité sexuel.
Cela ne veut pas dire que je pardonne systématiquement l'infidélité dans une relation exclusif et que mon désir et mon but est de blesser mon partenaire.

L'avis de @woux est intéressant car cette personne admet que sa vision de la tromperie peut varier en fonction de la personne avec qui elle se trouve.

 

[Songi songi]

@Madthilde (j'avais jamais tilté que c'était pas Mathilde Bref :lunettes: )
Je ne pense pas qu'on puisse généraliser tous les comportements "je fais un sale coup mais si elle le sait elle va souffrir donc je ne vais rien dire" comme blamables.
Exemples : un gamin me montre son dessin ideux ou une mère me présente son bébé que je trouve franchement pas terrible (ou même moche). Dans les deux cas, je peux être honnête et dire "ton dessin est moche" ou "non je ne trouve pas spécialement ton bébé mignon" c'est vrai, mais me trouves-tu vraiment condamnable de leur mentir ?

 

[Pouille.]

@Mistipuce Je ne suis pas sûre que c'est ma vision de la tromperie qui change, car comme je l'ai dit pour moi une tromperie est une tromperie à partir du moment où mon partenaire s'assoit sur notre "contrat". Je dirais que c'est ma vision de l'impact de la tromperie sur mon couple qui va changer, du fait d'éléments extérieurs à la tromperie, comme l'amour que je porte à la personne, son comportement avec moi, la sensation que continuer est une bonne décision, ... C'est une nuance délicate, mais qui me tient à cœur étrangement.

Ce que je veux dire c'est que jamais je ne légitimerais une tromperie (je parle dans mon cas personnel, je n'ai pas à donner mon avis sur les relations des autres), parce que j'estime qu'il y a d'autres solutions envisageables avant d'en arriver là (je me base sur mes expériences personnelles). En revanche, je peux envisager le pardon. Je ne sais pas si c'est plus clair

Enfin bref, tout ceci est fort personnel, à mon avis je suis partie en hs

 

[Mistipuce]

@woux je n'ai jamais considéré que ton sentiment d'être trompé n'était pas le même, je souligne simplement, peut être maladroitement, qu'il varie avec une personne en fonction de tes propres interactions et passif.
J'ai stoppé une relation car 8 mois de mensonge concernant sa vie et notre couple furent plus dure à encaisser que de l'imaginer coucher avec une autre... Cependant, en quoi son mensonge oral fut pire qu'un acte caché? Simplement parce que je peux pardonner l'erreur mais pas le mensonge conscient. C'est ma décision. Je ne dis pas qu'elle est bonne ou pas, elle est juste identitaire.