J'ai vraiment l'impression que dans l'envie de harcellement dans la rue ou se rentrouve un peu dans la même situation que l'enfant négligé qui fait des bêtises pour se faire réprimander : ok il ne recolte que des interaction négative, mais quelques part c'est toujours mieux que la violence de l'indifference. Et que quelque part c'est mieux que rien.
Il y a quelques annees j'avais deux bonnes copines, pas franchement dans les standarts de beauté (l'une était pas moche mais pas de maquillage, cheveux non entretenus et style vestimentaire négligé, l'autre avait un visage un peu anguleux pas très harmonieux et, très diplômée, elle pouvait intimider par son niveau intellectuel). Et je me rappelle que je recevais beaucoup de haine -et je penser que c'est vraiment le mot haine qui convient tant c'était violent- quand j'osais une fois tous les 4 matins me plaindre de la pennibilité d'être parfois un peu trop aux goûts des hommes, de se faire draguer, etc. Alors que..
toutes les femmes ne vivent pas ça, et pas de la même façon : nature, fréquence. Et que pour certaines qui souffrent de la solitude ou du manque d'attention romantique ça peut être violentvetvon peut facilement "jalouser" le harcellement. Parce que même si c'est une agression, même si c'est être considérée comme un machin a sexe déshumanisé.... bah quelque part c'est mieux que d'être considérée comme rien, inexistante, ne pas être considérée du tout, ne pas exister aux yeux des autres, de n'être
même pas un machin a sex déshumanisé, d'être encore moins que ça. C'est super violent.
Ca me fait d'ailleurs penser que le ban et l'oppropbre sociale etaient parfois considérés comme des punitions plus sévères que les chatiments corporels comme le fouet, dans les temps anciens.
Tout ça pour dire que c'est quelque chose que j'ai mis vraiment longtemps a comprendre et a accepter, mais qui existe. Je ne sais pas dans quelles proportions mais comme le dit Mymy c'est pas forcement si rare que ça.