Je m'en veux de penser ça mais...

[Belllinda]

@Néron Je comprends ce que tu veux dire mais je n'ai pas l'impression, pour ce que j'en ai lu, que ça s'applique à Benjamin Brière - le français condamné à 8 ans de prison en Iran - qui, vraisemblablement, prenait des photos du paysage en utilisant un drone.

On est loin du cas de quelqu'un qui viole sciemment la loi du pays dans lequel il se trouve tout en sachant pertinemment que le pays en question a un régime autoritaire ou, pire, du cas des personnes irresponsables qui vont se promener dans des zones de guerre malgré les avertissements et les recommandations du Ministère des affaires étrangères, le cas le plus caricatural et indéfendable étant celui de Sophie Pétronin.

 

[Let_Them_Eat_Cake]

Je m'en veux de penser ça mais j'ai l'impression que les gens qui abandonnent tout du jour au lendemain pour changer complètement de vie ne sont pas des gens "lambdas" et ont généralement le confort matériel et financier pour pouvoir faire ça sans trop de prise de risques.

Je m'explique: j'ai une connaissance qui s'est mariée à un homme très riche, qui vient d'une famille très riche et qui à la base était avocate. Elle a décidé de laisser tomber sa carrière et de changer radicalement de branche et de métier. C'est très bien pour elle, vraiment. Mais elle vient à peine de lancer sa boite et elle a déjà du succès. Comment? Car elle avait déjà les contacts, le réseau et les moyens financiers pour se lancer sans craintes.
Idem pour une personne qui a envoyé valser ses études pour devenir tatoueuse. Sans l'argent de ses parents et sans la sécurité financière apporté par cela, je doute qu'elle se serait lancée.

C'est toujours plus simple de se lancer quand on sait qu'on a un coussin sur lequel rebondir, quand on n'a pas forcément d'enjeux derrière, de crédit à rembourser, des enfants, ce genre de choses. Je pense que pour quelqu'un de "normal" il est plus difficile de sauter le pas, surtout à même pas 30 ans, et de réellement pouvoir envoyer tout valser et changer radicalement de vie du jour au lendemain. Lorsqu'une personne "normale" se lance, il lui faut la sûreté et l'assurance que ça va fonctionner, qu'elle fait le bon choix. Alors que les gens (je parle dans mon entourage) que je connais qui sont très à l'aise financièrement et qui auront de la tune quoi qu'il arrive vont changer 3-4 fois de carrière, de domaine et de métier au cours d'une vie, simplement car ils "s'ennuient" et veulent découvrir autre chose.

C'est pour cela que je m'en veux de penser ça, car pour eux c'est très bien et on aimerait tous avoir les moyens financiers de vivre de ses passions, découvrir plein de choses et tout. Donc je ne les blâme pas, je ferais pareil. Mon rêve c'est d'être wedding planneuse, mais financièrement cela m'est impossible de lancer ma boite, et je sais que cela ne restera qu'un rêve. J'ai donc un soupçon de jalousie quand je vois les gens avec qui j'étais au lycée ou à la fac lancer leurs entreprises, voyager partout à l'étranger, prendre des années sabbatiques à tout va, vivre tout simplement, juste parce qu'ils ont un immense confort financier et qu'ils savent que quoi qu'il arrive ça ira bien, donc les enjeux sont moins importants.

Je crois que mon post est hyper cafouillis, désolé!

 

[PetitePaille]

@Let_Them_Eat_Cake

Pourquoi tu ne pourrais pas devenir Wedding planeuse ?

 

[Let_Them_Eat_Cake]

@PetitePaille
Généralement il n'y a pas d'offres d'emploi dans le domaine, car soit iels sont solos, soit avec déjà une équipe bien formée. S'il y a des emplois dispo c'est assez vite pris en interne ou avec du piston.
Le mieux est de lancer sa propre boite mais voilà: trop de risque, trop cher, et difficile lorsqu'on se lance de se créer un réseau, de se faire une clientèle et le côté financier me fait peur. ça me ferait trop de prêts à rembourser donc bon.

 

[Rocksteady]

@Camility Jane

Spoiler: références pour femmes en science

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[Ada or ardor]

@Camility Jane (ton pseudo )
Perso j'aime beaucoup les romans jeunesse qui parlent de femmes de science donc quelques réf :

- Les femmes de science vues par une ado un peu vénère de Natacha Quentin (et plus globalement j'adore la collection 100% bio chez poulpe fiction et ils ont sorti un sur les femmes artistes). Bon ça prend la forme d'une fiction avec une trame autour, mais c'est vraiment un prétexte pour des biographies de femmes de divers domaines scientifiques, je recommande de ouf le travail éditorial à l'intérieur est au top (il y a des photos, des illus, des smiley, mais ça fait pas trop enfantin, c'est à partir de 10 ans).

- Un coeur gros comme une étoile de Sarah Allen. C'est l'histoire d'une collégienne qui a une maladie chronique assez rare, mais aussi une passion pour la science. C'est un roman own voice très très bien. Et en gros leur prof d'histoire leur demande de faire un exposé sur une personne dont la vie a compté mais qui n'est pas dans leur manuel d'histoire et elle choisit une femme astronome dont le travail a été spoilé par un homme : Cecilia Payne-Gaposchkin. Ce roman jeunesse est génial et on en a pas assez entendu parlé, même chez les booktubeuses jeunesse et tout.

- Ma vie avec les chimpanzés de Jane Goodall. Donc là on est sur une autobiographie de Jane Goodall, une éthologue qui a travaillé sur les chimpanzés dans le Serengeti (en Tanzanie je crois ?), alors qu'à la base elle a fait des études de secrétariat et pourtant elle a fait de grandes avancées dans l'étude du comportement des chimpanzés ! (pareil c'est jeunesse, à partir de 11 ans je dirais).

- L'effet Mathilda d'Ellie Irving. Je l'ai pas lu mais je pense l'acheter bientôt . Résumé :
Matilda, douze ans, adore les sciences. Ses héros sont Léonard de Vinci et Marie Curie, et elle passe son temps à imaginer et fabriquer des inventions de toutes sortes.
Quand elle perd à un concours de sciences, elle est donc furieuse, d'autant qu'elle a perdu parce qu'elle... est une fille ! Et ce qu'elle apprend bientôt sur sa grand-mère ne va pas la calmer : cette dernière, une ancienne astrophysicienne, a autrefois découvert une planète, que s'est appropriée un odieux personnage, le professeur Smocks...
Pour Matilda, il est hors de question de laisser Smocks s'en tirer et gagner un prix Nobel ! Elle embarque donc sa grand-mère en bateau, en montgolfière et en cachette de ses parents dans un voyage loufoque et épique jusqu'en Suède !

Je crois que c'est tout . La bonne nouvelle c'est quand même qu'on voit que Me too et Les culottées de Bagieu ont fait des petits dans l'édition et que c'est quelque chose qui doit rapporter de l'argent et intéresser les gens. Il y a tellement de sorties de documentaires jeunesse sur les femmes de sciences, les femmes aventurières, j'en passe et j'en passe !

Spoiler

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[KittyKiller]

@Camility Jane je réagis cent ans après, ton message me fait penser que ça ne me semblerait pas déconnant du tout que Madmoizelle fasse un partenariat avec une école, une asso, voire un entreprise en mettant en avant des profils de femmes dans des filières ou métiers techniques, scientifiques ou mathématiques. Il y avait bien eu, par exemple, une série d'articles en partenariat avec la SNCF sur leurs métiers, je crois. Je me demande si l'idée a déjà été creusée, et finalement non exécutée par manque d'intérêt de la part des partenaires potentiels, ou par manque de retour sur investissement pour le magazine, ou par choix éditorial. Parce que des écoles ou des boîtes qui veulent davantage d'effectifs féminins, il doit y en avoir ! Plus simplement, une série d'interviews / portraits d'élèves féminines d'une école d'informatique par exemple, ou d'ingénieures aéronautiques, ou d'une chercheuse en maths, en les prenant parmi les lectrices, je trouverais ça sympa et je pense que ça aurait sa place ici (à vrai dire, je lis peu le magazine, je ne suis donc sans doute pas la mieux placée pour en juger ).

(PS : je me rappelle avoir créé un sujet sur les maths à l'époque, mais bon comme j'ai à peu près arrêté d'en faire après la prépa je n'avais pas grand chose à dire je vais peut-être le mettre à jour avec le MOOC de l'ENS sur la théorie de Gallois que j'avais suivi l'autre été, tiens, il était très chouette !)

 

[shigurette]

@Camility Jane Il y a ma chaîne Youtube qui présente des femmes issues de l'histoire des sciences et j'espère sortir aussi des vidéos sur la place des femmes en science au cours de l'histoire (parce que même si elles étaient minoritaires, il y a des moments où il y avait pas mal de femmes qui faisaient des sciences).
Sinon de mémoire, quand on avait demandé à la rédaction pourquoi il n'y avait pas plus d'articles autour des sciences, la réponse était qu'il n'y avait pas assez de vues.
Edit : merci @Ada or ardor merci pour les ref' qui vont remplir ma PAL. Pour L'effet Mathilda d'Ellie Irving, je l'ai lu. C'est un roman très sympa mais c'est pour des enfants vers 10 ans donc ça se sent dans le récits.

 

[Bronjohn]

@KittyKiller Ton message m'a rappelé qu'il y avait eu il y a quelques années une petite série de témoignages en partenariat avec Puissance Alpha, un groupe d'écoles d'ingénieurs. (le lien vers un des témoignages)

 

[Hilaze]

@KittyKiller j'ai une amie qui travaille dans la cybersécurité, et régulièrement elle vient dans les collèges présenter son parcours ^^
En plus, comme c'est un milieu d'hommes, elle a très vite appris à s'imposer, donc les élèves l'écoutent avec admiration et les yeux ronds.
Et il y a quelques associations (alors j'ai oublié les noms, évidemment, mais j'avais postulé en service civique chez eux il y a 3 ans) qui interviennent auprès des lycées pour échanger sur les divers parcours possibles, avec quelques mots sur les clichés (eh non, infirmier, c'est pas que pour les femmes, eh oui, une femme aussi peut faire mécanicienne !)
^^ enfin voilà, tout ça pour dire qu'il existe aussi la stratégie des témoignages

Puis j'en profite : la chaîne YT Virago a établi plusieurs portraits de femmes fabuleuses

 

[doomie]

@Whynaute

Spoiler

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[KittyKiller]

@Whynaute je suis totalement d'accord, j'ai hâte qu'on présente des scientifiques / mathématiciennes sans mettre en avant le fait que ce sont des femmes, que ce soit un non-sujet en fait ! Après, dans le cadre d'un magazine féminin, ça ne me semblerait pas déconnant de partir de cet angle là en revanche, mais sans se cantonner aux questions habituelles sexistes comme l'équilibre vie privée - vie pro.

Spoiler: Expérience positive

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