Je m'en veux de penser ça mais...

[Lady Stardust]

Aaaaaah votre conversation sur les avatars me rappelle que j'ai trop envie d'en changer depuis des lustres  (j'aime bien le mien pour les couleurs, mais je l'ai choisi à la va-vite).

Mais je n'en change pas car je me dis qu'on ne va pas savoir qui je suis.
Mais en même temps je me dis que personne ne me connaît
(mais j'ose quand même pas en changer )


Bref je suis perplexe... (si vous lisez ce message et que j'ai changé d'avatar car vous associez mon pseudo et mon avatar, ça veut dire que ce post m'aura décidé. Si j'ai changé d'avatar mais que vous ne voyez pas qui je suis quand même avec l'ancien, c'est normal )


Pour les voyages, je fais un peu les deux: je suis capable de traverser un pays/des pays très rapidement, en me focalisant sur les choses touristiques et de rester dans un pays sur le long terme en découvrant sa culture et ses habitants, ce n'est pas incompatible pour moi.

Après, quand je suis plusieurs mois dans un pays, c'est pour le travail, donc je ne suis pas du tout dans le même esprit que pour  les vacances.
Et puis faut dire que y'a des endroits, une fois que j'ai vu les choses qui m'intéressent au niveau culturel, bah souvent vu que y'a rien à faire d'autre j'ai pas envie de m'éterniser
J'ai par exemple passer 20 jours en Turquie, que j'ai parcourue d'est en ouest, en restant max 1-2 jours dans les villes, sauf à Istanbul, mon terminus, où je suis restée 5 jours.
Comme je ne parle pas turc à part 5 mots et que, dans l'est surtout, personne ne parle anglais, bah du coup c'était limité pour faire des rencontres, m'imprégner de la vie des gens... (même si j'ai rencontré une fille très sympa en couch surfing, la communication était difficile à cause de l'absence de langue commune).

Alors que je suis restée 4 mois en stage en Géorgie (c'est pour ça que j'ai commencé la Turquie par l'est ), parlant l'une des langues du pays, connaissant pas mal de Géorgiens (francophones pour certains d'ailleurs), du coup j'ai pu m'imprégner de la culture et l'histoire du pays (que je connaissais déjà un peu avant de venir) et mes escapades "touristiques" n'avaient pas du coup exactement le même but qu'en Turquie.

Je ne pense pas qu'un type de voyage soit moins "bien" qu'un autre: après tout si des gens vont à l'autre bout du monde dans le seul but de rester à leur hôtel/piscine/plage privée, bah pourquoi pas, leur but est pas le même que le mien (même si le repos total, ça me plaît aussi).
Tant que ces gens n'ont pas la prétention de parler du pays en question en mode "j'ai passé une semaine enfermée au club med là-bas, donc je connais tout le pays", ça me va

 

[Dimy]

@Ankara ce que tu racontes me rappelle beaucoup ce que j'ai vécu pendant pas mal d'années. Je crois que le point culminant a été mon année d'assistanat où je me suis retrouvée avec des gens qui avaient au minimum 6/7 ans de plus que moi et des centres d'intérêt très éloignés de mon monde (même chose que toi: enfants, mariage, menu de repas de famille...). J'étais la seule jeune et la seule française de l'établissement, donc ambiance   J'ai passé des mois à lire dans mon coin en salle des profs quand je n'avais pas cours, et au final je suis devenue un meuble comme un autre. Je leur en voulais de ne pas essayer de m'intégrer, de me laisser dans mon coin. Et je les trouvais tellement égoïstes de ne parler que de choses qui ne pouvaient pas m'intéresser!
Mais en fait, j'ai fini par comprendre que le problème venait essentiellement de moi. Finalement, lorsqu'on est "la petite nouvelle", on se retrouve dans la situation de celle qui doit faire le premier pas (voire même les premiers pas, parce qu'on ne se fait pas des amis du premier coup). Et c'est super lourd, on doit se forcer, on se sent ridicule mais on doit le faire

Après cette année d'assistanat passée entre la photocopieuse et la machine à café, je me suis jurée que je ne vivrai plus jamais ça. Et ce qui m'a réellement aidé, c'est le petit conseil tout simple de mon copain: qu'est-ce que les autres ont de plus intéressant à dire que toi? Pourquoi est-ce que tu penses que ce que tu pourrais dire serait bête et inutile?
Au fond, c'est juste ça: va vers tes collègues, lance toi-même les sujets de conversations, intéresse toi à leurs vies (ils ont forcément quelque chose de sympa à raconter, j'en suis sûre), et tu verras que ça se passera beaucoup mieux. Bien sûr, tu ne vas pas t'entendre avec tout le monde et c'est tout à fait normal, tu n'es pas là pour être amie avec 50 collègues. Mais tu finiras par t'entendre plutôt bien avec quelques personnes et ça rendra tes journées de travail plus agréables

 

[Romy.]

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[Althée]

Pour les relations avec les autres et en particulier les collègues, j'ai longtemps été intransigeante, me sentant particulièrement différente, peu préoccupée par leurs histoires de voiture, de travaux, d'enfants... Du coup, dans mes boulots d'été par exemple, je m'intégrais très mal et les autres m'insupportaient souvent et pour le moindre petit travers.

Je suis bien contente d'avoir mis de l'eau dans mon vin, je suis beaucoup plus épanouie depuis j'ai admis que, si les autres faisaient beaucoup de choses que je ne supportais pas, c'était certainement réciproque et que si leurs conversations ne m'intéressaient pas beaucoup, sans doute que les miennes non plus mais que pour avoir des relations plus sereines avec les autres, je devais cesser de chercher l'osmose, de chercher ce que je suis (ou ce que je pense être plutôt) chez les autres.

De plus, je trouve que le sentiment d'être intégré dans l'équipe avec laquelle on travaille, de ne pas se sentir seul, d'avoir des gens qui viennent spontanément nous parler, est beaucoup plus gratifiant que celui de se sentir légèrement supérieur ou du moins différent. Les conversations anodines (small talks comme on dit!) ne me passionnent pas mais ne me dérangent pas pour autant, cela reste du contact, du lien avec les autres et rien pour ça, cela me paraît important. J'ai trop longtemps souffert de la solitude (que je m'imposais, je crois, et que les autres finissaient du coup par m'imposer également) pour refuser de parler du changement horaire ou du temps qu'il fait sous prétexte que ça ne m'intéresse pas fondamentalement.

Évidemment, l'amitié commence là où ces échanges superficiels s'arrêtent, je suis plus (trop ?) exigeante dans mes relations amicales, mais je ne cherche pas à être amie avec tous les gens que je fréquente, juste à me sentir plus à l'aise dans mon environnement, et pour moi, cela passe par le fait de prendre les relations avec les autres avec plus de légèreté et de souplesse.

 

[Silew]

Je ne peux pas m'empêcher de mal juger les gens qui la ramènent avec leur "healthy food", mais qui sont complètement à côté de la plaque sur d'autres aspects. Genre "hihihi, j'ai mangé une salade de tomates, du quinoa avec de la courgette et des fraises, je mange trop heathyyyy quoi".
Meuf (ou mec, hein), déjà manger du quinoa, c'est assez moche. Parce que cet intérêt bizarre des occidentaux pour cette céréales a un effet néfastes sur les pays qui la cultivent, et qui normalement la consomment (mais ça, c'était avant). Et puis des tomates, des courgettes et des fraises fin mars ? Vraiment ?

Non mais sérieusement, on peut trouver des moyens de manger sainement sans que ça soit malsain pour les autres ou la planète, hein.

 

[Yehudi]

Mais c'est pas mauvais pour la santé le soja ? C'était pas soupçonné d'être un perturbateur endocrinien ?

 

[Yehudi]

@Théodelinde : Merci pour les précisions . Comme je bois plus de lait de vache j'avais remplacé par soit du lait de soja soit du lait d'amande et on m'avait dit de pas boire trop de lait de soja.

 

[-Boobi-]

Je m'en veux de penser ça mais j'ai une amie obèse qui est super mal dans sa peau, j'écoute tout le temps ses plaintes et je suis un peu las. J'ai l'impression que son problème finalement ne vient que de ça donc parfois j'ai envie de la secouer pour qu'elle se bouge plutôt que de se morfondre. Et chose horrible aussi, j'ai un peu du mal à la voir, j'ai l'impression que les gens sont beaucoup moins sympa quand je suis en sa compagnie, il l'a dévisage. C'est affreux la différence de traitement qu'il peut y avoir, quand je suis toute seule j'ai le droit aux regards mielleux, les hommes sont toujours prêt à être arrangeant ou rendre service, mais quand elle est là c'est limite si les vendeurs lui balance pas le truc à la tronche. Du coup, j'aime pas voir ça, sa compagnie m'irrite parfois alors que c'est une fille bien.
Je m'en veux de me laisser influencer par cette pression "sociétale" j'imagine

 

[drivercache]

@-Boobi- Ton post me ramène à l'esprit une pensée assez désagréable. Ce n'est pas la même chose, mais voilà.
Je m'en veux de penser ça, mais quand je vois des gens moins "agréable à regarder d'un point de vue des valeurs respectées et acceptées de la societé", je me sens moins mal. Je me dis qu'il y a pire que moi, et que j'ai tort de penser que je suis horrible.
C'est un peu un moyen de protection je suppose, de me dire que quand je vois cette fille ou ce mec un peu moche, ben y'a pire que moi.
C'est tellement horrible d'écrire ça. Je passe mon temps à hurler sur les autres dans les situations de discrimination, quand quelqu'un dit "oh lala, trop moche, quel gros tas", ou "oh lala, trop moche l'autre qui boîte ".
Je veux que ça sorte de ma tête. 

 

[-Loreleï--]

En réalité je ne m''en veux absolument pas, mai ça me semble être le topic le plus approprié pour en parler :

J'ai une amie que j'ai rencontrée l'an dernier, quand elle était en couple. Avec un type que j'ai très vite rencontré puisqu'il venait la cherchait tous les soirs à la sortie des cours. Ce que j'ai trouvé mignon la première semaine avant de comprendre qu'en fait c'est sa jalousie maladive et sa possessivité qui le conduisait à se ramener à chaque fois. Ma copine a énormément de caractère mais elle le laissait quand même faire toutes ses crises, et c'est devenu de pire en pire, quand on buvait un verre toutes les deux ou avec un copain, il débarquait et ne disait bonjour à personne et s'installait tranquillou, puis c'est tout, même pas de scandale, non non, le type s'asseyait et se contentait de ne pas parler et nous fusiller du regard, même pas de scandale public. L'ambiance qui met mal à l'aise par excellende. Donc chaque fois elle partait avec lui. Jamais elle n'est venue en soirée. Il lui faisait des réflexions sur ses vêtements. A côté de ça je trouve et ça c'est mon avis très personnel, que ce type n'a aucune qualité : il n'est ni beau ni moche, il n'est ni intelligent ni con, et il n'est pas drôle si ce n'est un humour un peu beauf.
Ils se sont séparés (en partie parce qu'il lui avait interdit de me voir et elle a fini par se rendre compte qu'il allait trop loin) en novembre. Sauf que là ils sont sur le point de se remettre ensemble et ça me rend ouf. Je ne comprends pas, je n'accepte pas, et je suis obligée d'essayer d'être neutre quand elle m'en parle. J'ai peur de la virer de ma vie si elle se remet avec lui, tellement ce type me débecte, et tellement l'idée qu'elle puisse être sincèrement amoureuse de lui la fait baisser dans mon estime.

 

[Aiika]

Ils se sont séparés (en partie parce qu'il lui avait interdit de me voir et elle a fini par se rendre compte qu'il allait trop loin) en novembre. Sauf que là ils sont sur le point de se remettre ensemble et ça me rend ouf. Je ne comprends pas, je n'accepte pas, et je suis obligée d'essayer d'être neutre quand elle m'en parle. J'ai peur de la virer de ma vie si elle se remet avec lui, tellement ce type me débecte, et tellement l'idée qu'elle puisse être sincèrement amoureuse de lui la fait baisser dans mon estime.

Mais pourquoi tu estimes que tu dois rester neutre quand elle t'en parle? Si tu trouves qu'elle fait une grosse erreur en se remettant avec ce type, tu devrais lui dire, lui rappeler les raisons pour lesquelles elle l'a quitté et le comportement qu'il avait. Il n'y a pas besoin d'être violente ou l'insulter lui, mais juste lui dire que tu comprends pas comment elle peut faire ça. Surtout que si tu penses que tu pourrais la virer de ta vie si elle se remet avec lui, tu risques de toute façon de la perdre

 

[Lenehän]

Edité.