Je m'en veux de penser ça mais...

[Nastja]

@Rocksteady
Intéressante ton explication! Mais je remarque quand même que beaucoup de mes connaissances gardent un groupe d'amis solides de personnes du collège ou lycée (photos Instagram ou Facebook à l'appui). De manière générale les extravertis gardent leurs amis plus longtemps et sont plus facilement entourés. Dès qu'ils proposent une soirée ils sont sûrs d'avoir du monde.


Sinon je ne sais plus qui disait qu'elle avait une pote qui la prenait pour son journal intime mais j'ai le même problème avec la même personne dont je parlais il y a quelques mois. Elle me laisse des messages vocaux pour me dire simplement que ça sent la beuh à son étage (je sais pas trop ce que je pouvais répondre, elle ne me posait aucune question) et me laisse des textos où elle me raconte sa journée...
Je ne veux pas être blessante avec elle et j'ai beaucoup intériorisé une forme de résilience qui fait que je laisse passer en me disant : "vas-y tu peux supporter quelques textos alors que si tu lui dis un truc tu vas lui faire du mal" (surement un truc qui date de l'enfance quand je me bagarrais avec mon frère ma mère m'interdisait de répliquer avec des coups car j'étais plus grande que lui et que j'avais la "force" pour lui faire mal).

 

[Phyllie]

Votre discussion est intéressante !

Mais quelque chose m'interroge : dans la mesure où l'on s'entend bien, que l'on aime passer du temps ensemble, qu'on se soutient et qu'on partage un certain nombre de choses, les amoureux.ses / partenaires seraient aussi des ami.e.s, non ? Ou du moins, seraient forcément liés à une notion d'amitié (dans le sens où il faut quand même de fortes affinités pour que ça perdure). Pourquoi ce serait forcément antinomique ?

Autant je comprends qu'on puisse envisager des relations sexuelles avec de parfaits inconnus, autant je ne connais personne qui dirait «je partage ma vie avec mon amour mais j'ignore tout de cette personne, on n'a jamais pris le temps de se connaître, d'ailleurs je n'apprécie pas du tout sa compagnie et réciproquement ». Du coup ça me paraît contradictoire de dire qu'on trime sans succès pour des relations amicales et qu'on a plus de facilité aux relations amoureuses... en érigeant justement les valeurs de l'amitié pour ces dernières (l'entente, le partage, l'entraide, la sympathie mutuelle...)

(Ou bien cela voudrait dire qu'on ne met pas la même chose derrière le terme «amitié» )

 

[Iris__]

@Rocksteady C'est exactement ce qui s'est passé pour moi. Je devrais imprimer ton post et le donner à lire aux gens qui ne comprennent pas ma situation.

@Nyarlathotep Clairement, mon mec c'est aussi ce qu'on peut nommer un ami ou un pote. On a des discussions que je pourrais avoir avec un pote, on fait des sorties, on débat, etc. Il se trouve juste que c'est mon copain car on partage également ce type de relation.
Notre relation signifie pour tous les deux "être en couple" mais pas que, finalement.

 

[Abirato]

@MowPens J’avais bien compris, pas de souci !

 

[Pochemuchka-Lilou]

@Nyarlathotep Cela va de soi, mais il me semble que les madz ici faisaient l'opposition en disant "j'ai beaucoup moins de mal à garder un-e amoureux-se que des relations exclusivement amicales" . Et du coup c'est logique, quelque part, car si on va dans ton sens, on a deux natures de lien qui nous unissent à notre amoureux-se contre un seul dans nos relations amicales.

Pour ma part, je ne saurais dire s'il est plus facile de se faire des amis ou un amoureux-se, en revanche dans mon cas, il est évident que c'est plus facile de garder une relation amoureuse qu'amicale. Si j'ai un mec, c'est "acté", on va chercher à se voir souvent et on sera chacun assez haut dans les priorités de l'autre. Avec des amis, même très proches, je passe souvent après leur +1 (et réciproquement). Ce n'est pas un problème en soi mais ça rend les choses techniquement plus difficiles pour se voir. Et puis en tant qu'amie, je suis mise en concurrence avec les autres ami-e-s ; alors que sauf en cas de polyamour, qui est je crois encore assez marginal, le couple consiste en une forme d'exclusivité qui facilite le maintien d'un lien fort (je ne dis bien sûr pas que c'est impossible quand on est polyamoureux-se, mais le temps n'est pas extensible à l'infini et j'imagine que c'est plus facile de dégager du temps pour un-e partenaire que pour plusieurs).

 

[Vic Beretton]

J'ai pas de potes moi, mon cercle proche pour les soirées est composé quasi exclusivement de membres de ma famille. J'ai une amie du collège, une du lycée, une de la fac et une du bts, + un ami de la fac. Il y a qu'une qui vit près de chez moi. Et j'ai une amie du boulot. Grosso modo j'ai une amie par période lol. Je trouve plus facile aussi d'avoir des relations amoureuses mais je ne saurais pas expliquer pourquoi.

 

[Rocksteady]

Spoiler

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[Margay]

Je galère à me faire des amis et à me mettre en couple
(j'arrive à avoir des potes (edit : et encore, c'est pas forcément des gens que je vais voir en dehors des cours), mais je suis pas douée pour creuser les relations et devenir proche des gens)

 

[Kettricken]

Moi je trouve mille fois plus facile de se faire des amis que de trouver un amoureux. Ne serait-ce que parce que autant je trouve les gens souvent intéressant, et j'ai souvent envie de mieux les connaitre, autant il y a très (très!) peu de gens qui peuvent m'intéresser amoureusement.
J'ai envie de parler à pas mal de gens, de mieux les connaitre, je trouve ça super enrichissant, mais c'est rare qu'il m'attire, que j'ai envie de les embrasser, de les câliner (je suis peu tactile avec mes amis) et surtout de passer du temps exclusivement avec eux.

 

[Songi songi]

Spoiler: Amis vs Amoureux

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Spoiler: JMVDPC, pas citer svp

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[Elkaria]

@MowPens J'ai été en couple 5 ans avec quelqu'un avec qui je ne pourrais pas être ami.

Ça m'avait perturbé, d'ailleurs, juste avant la rupture, il m'avait dit qu'il me voyait comme sa meilleure amie, alors que pour moi, ce n'était pas du tout le cas.

Déjà il se comportait complètement différemment avec moi et en groupe, et j'avais vraiment du mal avec sa personnalité "publique". Et vu qu’il était jaloux, il y avait plein de truc dont je ne pouvais pas parler (rien que de mentionner un prénom masculin, c’était subir un interrogatoire sur la personne en question…). Et je pense qu'à cause du temps déjà investi dans une relation amoureuse, j'avais tendance à faire beaucoup plus de compromis sur mes propres valeurs avec lui, que je ne l'aurais fait avec un.e pote/ami.e.

Ça n'empêchait pas qu'on ait des points communs, de passer des bons moments, et de s'amuser ensemble. Mais clairement, on aurait pas été ensemble, ça n'aurait pas été un ami, ni même un pote.

Bon au final, cette relation-là était vouée à l’échec, et je comprends maintenant le « mon amoureux, mon confident, mon meilleur ami », parce que c’est la relation que j’ai avec mon copain actuel, mais avant ça, je pensais que c’était un truc de comédie romantique.

Pour ma part, je suis introvertie. Avoir des relations multiples et tenues, je trouve ça épuisant, donc j'ai ma petite bulle, avec mon copain dedans, et je me lie d'amitié avec quelque personne (la en 5 ans dans ma ville, il y a deux/trois filles dont je me sens vraiment proche). Mais ça a mis longtemps, et on m'aurait posé la question il y a deux ans, j'aurais pu affirmer que je n'avais aucun.e ami.e proche là où j'étais.

Après, il faut quand même avouer que les mecs, ils se rapprochent quand même surtout s'ils sont intéressés par une relation amoureuse (ou au moins pour etre "friends with benefit"). Le nombre de fois ou un mec m’a planté une fois qu’il comprenait que j’étais prise/pas interessée…

 

[Margay]

@MowPens je crois que le débat porte plutot sur la manière dont on se fait des pote/qu'on se mets en couple que la relation qu'on entretien avec eux