Je m'en veux de penser ça mais...
- Initiateur de la discussion Ipsie
- Date de début
A
Arpège_
Guest
@All those Pages
Et ben je trouve ça rude d’apostropher comme ça des madz sur un sujet si personnel/délicat... Si j'ai bigupé sans commenter c'est que je n'avais pas envie d'exprimer mon avis d'une autre manière.
Et ben je trouve ça rude d’apostropher comme ça des madz sur un sujet si personnel/délicat... Si j'ai bigupé sans commenter c'est que je n'avais pas envie d'exprimer mon avis d'une autre manière.
C'était une question informative... Pour savoir.rosenrot_;4873871 a dit :Mais pourquoi me fliquer comme ça ?all-those-pages;4873852 a dit :Je n'ai pas d'obligation à consulter un psy si ça ne me dit rien, de quoi tu te mêles ? Chacun fait ce qu'il veut et ce qu'il peut pour se soigner.
Tu me fais peur là, c'est très agressif ce que tu dis.
Waw
Plusieurs personnes t'ont fait remarquer que c'était très indélicat de poser ces questions et de leur demander de se justifier, excuse-moi de mal réagir à une intrusion dans ma vie privée.all-those-pages;4873874 a dit :C'était une question informative... Pour savoir.rosenrot_;4873871 a dit :Mais pourquoi me fliquer comme ça ?all-those-pages;4873852 a dit :
Tu me fais peur là, c'est très agressif ce que tu dis.
Waw
Moi c'qui m'a découragé chez les psys que j'ai essayé de consulter, c'est leur non-disponibilité. Genre t'es étudiante avec des horaires quasi de bureau (8h18h tous les jours quoi) et tous les psys de ma ville sont pas dispo en dehors. Celui qui m'a contacté depuis le CMP de ma ville, il est même pas dispo à partir de 17h quoi... et pas non plus le WE... je vais pas sécher pour aller le voir... quand même !
Hey ho faut pas avoir de travail pour avoir le droit d'être désespéré ?
Hey ho faut pas avoir de travail pour avoir le droit d'être désespéré ?
Tu peux aller voir un des psys de ta fac (si c'est des études en fac), en plus c'est gratuit.angelten-richard-ii;4873885 a dit :
Je ne suis pas sûre que y'en ai dans toutes les facs de France, celles que je connais y'en avait en tout cas (et c'était bien pratique pour moi).
Je suis un peu perplexe sur les "bons" et "mauvais" psys: je pense que ce qui peut convenir à une peut être inutile voire mauvais pour une autre.
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Pour autant je sais très bien que ce qui m'a convenu ne convient pas à tout le monde. On a aussi des attentes différentes par rapport aux psys.
Psy, pas psy, l'important est de trouver ce qui nous convient le mieux.
Dernière édition :
Putain, j'ai flippé en voyant que j'étais mentionnée ici 
J'ai un peu l'impression d'être en procès là, on peut plus big-upper sans être forcée à rentrer dans un débat ? Les big-ups servent à exprimer mon accord avec un post, si j'avais eu quelque chose à dire je l'aurais dit, je n'ai pas de comptes à rendre
J'ai un peu l'impression d'être en procès là, on peut plus big-upper sans être forcée à rentrer dans un débat ? Les big-ups servent à exprimer mon accord avec un post, si j'avais eu quelque chose à dire je l'aurais dit, je n'ai pas de comptes à rendre 
Bon le sujet des psys est toujours épineux, je crois qu'il vaut mieux y aller doucement dans tous les cas ! Et des deux côtés, ne pas prendre d'emblée une question dans un sens négatif ET essayer d'y mettre les formes (un "si c'est pas indiscret" ou autre) quand on demande des trucs très perso... Je crois qu'on s'est tous embourbés dans le piège de l'écrit et du fait qu'on ait du mal à savoir sur quel ton est écrit quelque chose !
S
Shield
Guest
Avant tout, j'ai biguppé le post de @Rosenrot_ parce qu'il me semblait plein de bon sens, tout simplement. Un big up, c'est un "je suis d'accord", ça peut avoir plein de sens différents, ça veut pas dire "j'aurais pu écrire ce message avec mon sang parce que je suis un sosie de la personne qui l'a posté et je pense tout exactement pareil" 
@All those Pages je comprends que tu défendes les psy, et à vrai dire, j'ai vraiment rien contre eux, au contraire. Oui, j'ai vécu de mauvaises expériences.
Mais peu importe, je sais que j'ai pas eu de chance dans ces expériences, j'ai eu des retours beaucoup plus positifs d'amies à moi qui faisaient des thérapies. En ce moment je suis heureuse, mais si je vais mal à nouveau, j'irai sûrement chercher un psy (en plus maintenant j'ai davantage de contact à Paris et je vais avoir un salaire, alors ça serait plus facile sans doute). Je m'intéresse de loin à la psychologie, à la psychiatrie, à l'hypnose, à la méditation, aux neurosciences. Je serai la dernière à dire que le mental vaut moins que le corps ou ne doit pas être suivi par des professionnels s'il y a un problème.
Mais je trouve ça très maladroit de dire à quelqu'un qui visiblement va mal et a dû supporter des expériences négatives par-dessus ça que c'est sa faute parce qu'elle ne cherche pas assez à se faire aider.
Et surtout, j'appréciais la réaction très compréhensive de Rosenrot_, quand bien même j'aurais eu des expériences positives, je trouve ça cool d'essayer de comprendre pourquoi quelqu'un est sur la défensive.
@All those Pages je comprends que tu défendes les psy, et à vrai dire, j'ai vraiment rien contre eux, au contraire. Oui, j'ai vécu de mauvaises expériences.
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Mais peu importe, je sais que j'ai pas eu de chance dans ces expériences, j'ai eu des retours beaucoup plus positifs d'amies à moi qui faisaient des thérapies. En ce moment je suis heureuse, mais si je vais mal à nouveau, j'irai sûrement chercher un psy (en plus maintenant j'ai davantage de contact à Paris et je vais avoir un salaire, alors ça serait plus facile sans doute). Je m'intéresse de loin à la psychologie, à la psychiatrie, à l'hypnose, à la méditation, aux neurosciences. Je serai la dernière à dire que le mental vaut moins que le corps ou ne doit pas être suivi par des professionnels s'il y a un problème.
Mais je trouve ça très maladroit de dire à quelqu'un qui visiblement va mal et a dû supporter des expériences négatives par-dessus ça que c'est sa faute parce qu'elle ne cherche pas assez à se faire aider.
Et surtout, j'appréciais la réaction très compréhensive de Rosenrot_, quand bien même j'aurais eu des expériences positives, je trouve ça cool d'essayer de comprendre pourquoi quelqu'un est sur la défensive.
Dernière modification par un modérateur :
Je viens ajouter mon petit grain de sel dans la discussion sur les psys, il m'a fallu beaucoup de temps pour trouver quelqu'un qui me conviens. D'ailleurs je trouve très dur de déballer à chaque fois ses problèmes à un inconnu, parce qu'en général ce processus fait remonter beaucoup d'idées noires chez moi - je me souviens encore d'une fois ou après une séance de présentation, je suis partie et j'ai du pleurer trois bonnes heures chez moi et les jours suivants j'étais complètement au fond du bac. Donc non, ce 'est pas anodin d'aller consulter. Il y aussi ce sentiment quand ça ne marche pas qu'on va jamais réussir à se soigner, ce qui est déprimant au possible. J'ai aussi vécu l'expérience d'aller chez un psy chez qui j'en sortais encore plus mal. J'ai vite arrêter les frais mais ça m'a énormément fait du mal. J'ai aussi vécu le problème qu'une psy que j'ai vu pendant un moment travaillait dans le système de santé public et qui ne pouvait que m'allouer que 12 séances (6 à la base) alors quand j'ai du arrêter de la voir je me suis sentie complètement trahie et abandonnée - et pas du tout guérie.
Et même quand on trouve quelqu'un qui nous convient et avec qui il y a des progrès significatifs, il y a toujours des séances plus difficiles que d'autres, la relation psy-patient est une relation très forte et qui génère beaucoup de sentiment. Parfois je peux mal comprendre ce qu'elle me dit et me braquer inutilement - d'ailleurs avec le recul je sais très bien que quand je me braque, que la discussion se bloque c'est que moi-même j'ai un problème avec la thématique abordée et qu'avec le temps j'arrive à comprendre que si j'ai des crispations sur le sujet c'est qu'il y a quelque chose à travailler.
Bref tout ça pour dire que je comprends ceux et celles qui décident de ne pas/plus consulter parce que ça peut être très éreintant et dur sur le plan psychologique. Je pense que la thérapie avec un professionnel n'est pas la seule manière de se soigner, bien qu'elle reste une piste intéressante, surtout que parfois les proches n'ont pas les outils qu'un psy a pour répondre aux angoisses d'une personne qui va mal. Et d'un autre côté je trouve important de pouvoir parler parfois de ses expériences avec les psys/ des séances avec des proches pour pas se sentir seul et quand ça ne marche pas ou qu'une séance ne se passe pas bien afin de sentir soutenu - et parfois relativiser.
Mais les jugements à l'emporte pièce, comme quoi une personne qui ne veut pas consulter ne veut pas se soigner me débectent, tout comme les nombreuses remarques que je me suis prise par rapport à ma volonté de ne pas prendre d'anti-dépresseurs.
Et c'est normal que ça ne soit pas évident, en général les personnes qui ressentent le besoin de consulter sont dans une situation délicate, peut-être pas la plus propice pour entrer en contact avec d'autres personnes et encore moins à parler de son intimité avec un inconnu, d'autant plus qu'il y a beaucoup de culpabilisation à ne pas aller bien, qu'on peut se sentir ridicule d'avoir besoin de demander de l'aide.
Tout ça pour dire qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises façon de faire, je pense que la seule chose à éviter c'est de rester trop seul avec son mal-être.
Ne pas citer, merci
Et même quand on trouve quelqu'un qui nous convient et avec qui il y a des progrès significatifs, il y a toujours des séances plus difficiles que d'autres, la relation psy-patient est une relation très forte et qui génère beaucoup de sentiment. Parfois je peux mal comprendre ce qu'elle me dit et me braquer inutilement - d'ailleurs avec le recul je sais très bien que quand je me braque, que la discussion se bloque c'est que moi-même j'ai un problème avec la thématique abordée et qu'avec le temps j'arrive à comprendre que si j'ai des crispations sur le sujet c'est qu'il y a quelque chose à travailler.
Bref tout ça pour dire que je comprends ceux et celles qui décident de ne pas/plus consulter parce que ça peut être très éreintant et dur sur le plan psychologique. Je pense que la thérapie avec un professionnel n'est pas la seule manière de se soigner, bien qu'elle reste une piste intéressante, surtout que parfois les proches n'ont pas les outils qu'un psy a pour répondre aux angoisses d'une personne qui va mal. Et d'un autre côté je trouve important de pouvoir parler parfois de ses expériences avec les psys/ des séances avec des proches pour pas se sentir seul et quand ça ne marche pas ou qu'une séance ne se passe pas bien afin de sentir soutenu - et parfois relativiser.
Mais les jugements à l'emporte pièce, comme quoi une personne qui ne veut pas consulter ne veut pas se soigner me débectent, tout comme les nombreuses remarques que je me suis prise par rapport à ma volonté de ne pas prendre d'anti-dépresseurs.
Et c'est normal que ça ne soit pas évident, en général les personnes qui ressentent le besoin de consulter sont dans une situation délicate, peut-être pas la plus propice pour entrer en contact avec d'autres personnes et encore moins à parler de son intimité avec un inconnu, d'autant plus qu'il y a beaucoup de culpabilisation à ne pas aller bien, qu'on peut se sentir ridicule d'avoir besoin de demander de l'aide.
Tout ça pour dire qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises façon de faire, je pense que la seule chose à éviter c'est de rester trop seul avec son mal-être.
Ne pas citer, merci
Désole je m'incruste mais je rejoins la discussion sur les psys.
Perso, je pense justement que déballer ses problèmes à un inconnu est plus facile qu'à quelqu'un qu'on connait, justement parce que la personne est "neutre", elle ne prendra pas parti ou ne jugera pas. Du moins, dans l'idée.
Récemment je suis allée voir un psy, parce que je me sentais au fond du trou, qu'entre mon copain et moi ça n'allait plus car j'étais infernale avec lui, inconsciemment je lui faisais payer tout ce que mon ex m'avait fait, la fac pareil ça n'allait pas, bref, des tas de choses que j'avais enfouie en moi depuis longtemps et qui devaient sortir, ce qui fait que quand j'ai tout déballée chez le psy, ben ça faisait beaucoup quoi.
Il m'a juste regardé et m'a dit "et concrètement, qu'est-ce qui va pas? Pourquoi vous venez me voir?" Ben mec je viens de te le dire!!
Donc je lui re explique, en essayant d'être un peu plus clair dans mes propos. Il me dit "vous venez me voir pour des petits problèmes amoureux d'adolescents? D'accord..." d'un ton genre "elle est sérieuse celle là?". J'ai dis que non, y'avait pas que ça, que y'avait beaucoup d'autres choses. Je commence à lui expliquer mon enfance, pour qu'il essaye de voir la source quoi, il m'interromps et me dit "écoutez, la source du problème m'importe peu, je veux pas savoir comment vous en êtes arriver là". Mais tu sers à quoi alors???
Du coup j'ai essayée d'aller voir un autre psy, j'ai eue pareil. J'ai donc l'impression que maintenant la plupart des psys s'en foutent limite, en dirait tu les fait plus chier qu'autre chose quoi!! Et c'est pour ça que j'ai mis si longtemps à consulter, car dans mon enfance déjà c'était pareil...
Pour moi, personnellement, un psy n'aide pas vraiment. Après c'est mon expérience, je suis toujours tombée sur les mauvais psys. Mais pour moi un psy qui te prends 650€ pour 5 séances pour te dire qu'il n'a pas envie d'entendre tes problèmes, c'est un peu abusé quoi...
Perso, je pense justement que déballer ses problèmes à un inconnu est plus facile qu'à quelqu'un qu'on connait, justement parce que la personne est "neutre", elle ne prendra pas parti ou ne jugera pas. Du moins, dans l'idée.
Récemment je suis allée voir un psy, parce que je me sentais au fond du trou, qu'entre mon copain et moi ça n'allait plus car j'étais infernale avec lui, inconsciemment je lui faisais payer tout ce que mon ex m'avait fait, la fac pareil ça n'allait pas, bref, des tas de choses que j'avais enfouie en moi depuis longtemps et qui devaient sortir, ce qui fait que quand j'ai tout déballée chez le psy, ben ça faisait beaucoup quoi.
Il m'a juste regardé et m'a dit "et concrètement, qu'est-ce qui va pas? Pourquoi vous venez me voir?" Ben mec je viens de te le dire!!
Donc je lui re explique, en essayant d'être un peu plus clair dans mes propos. Il me dit "vous venez me voir pour des petits problèmes amoureux d'adolescents? D'accord..." d'un ton genre "elle est sérieuse celle là?". J'ai dis que non, y'avait pas que ça, que y'avait beaucoup d'autres choses. Je commence à lui expliquer mon enfance, pour qu'il essaye de voir la source quoi, il m'interromps et me dit "écoutez, la source du problème m'importe peu, je veux pas savoir comment vous en êtes arriver là". Mais tu sers à quoi alors???Du coup j'ai essayée d'aller voir un autre psy, j'ai eue pareil. J'ai donc l'impression que maintenant la plupart des psys s'en foutent limite, en dirait tu les fait plus chier qu'autre chose quoi!! Et c'est pour ça que j'ai mis si longtemps à consulter, car dans mon enfance déjà c'était pareil...
Pour moi, personnellement, un psy n'aide pas vraiment. Après c'est mon expérience, je suis toujours tombée sur les mauvais psys. Mais pour moi un psy qui te prends 650€ pour 5 séances pour te dire qu'il n'a pas envie d'entendre tes problèmes, c'est un peu abusé quoi...
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