@Lothiriel J'étais comme toi avant et puis il n'y a pas longtemps, un de mes profs a évoqué ce sujet et j'avoue que ça a radicalement fait évoluer ma pensée.
En gros, il disait que c'était tout à fait normal que ces personnes achètent de l'alcool car il fallait bien trouver un moyen de survivre à la rue, au froid, à l'ignorance des gens, etc.. Bon, il a mieux tourné sa phrase que moi de sorte à ce qu'il y ait déclic dans ma petite tête mais j'espère que tu comprends l'idée.
En gros, il disait que c'était tout à fait normal que ces personnes achètent de l'alcool car il fallait bien trouver un moyen de survivre à la rue, au froid, à l'ignorance des gens, etc.. Bon, il a mieux tourné sa phrase que moi de sorte à ce qu'il y ait déclic dans ma petite tête mais j'espère que tu comprends l'idée.
j'avais toujours refusé de croire ça et, là, pouf, le gars qui vient me montrer le contraire 
perso je m'imagine à leur place, je pense qu'il faudrait me mettre sous sédatifs extrêmes H24 pour que je tienne le coup
et vu le stress constant et extrême, l'inconfort, les soucis de santé, le manque total de perspectives que la rue engrange, pour beaucoup les médicaments du médecin ne suffisent plus, et la 8.6 devient nécessaire 
Par exemple, ça n'est pas parce qu'on est féministe, qu'on a un devoir d'exemplarité envers le reste du monde, et qu'on doit systématiquement penser, ressentir et agir conformément aux principes féministes. Si développer des convictions doit équivaloir à un lavage de cerveau ou me maintenir dans un état de dissonance cognitive permanent, alors je préfère encore ne pas en adopter et rester telle que mon vécu m'a construite, avec ma personnalité, ses failles et ses aspérités. Mon point de vue tient aussi sans doute à ma façon de concevoir l'engagement idéologique : aucune idée, aussi noble soit-elle, ne vaut la peine que je m'efface derrière elle, ou que je brutalise (y compris symboliquement) les autres en son nom.
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(Pas citer)