Je n'aime pas l'alcool (odeur comprise) et je n'ai goûté que trois ou quatre boissons alcoolisées dans ma vie. Je pars du principe que les personnes affirmant ne pas aimer l'alcool savent quel goût les dérange (l'éthanol) et ont le droit de ne pas en tester plus pour affirmer ne pas aimer l'alcool car c'est mon cas. Comme l'aspartame (ou certains édulcorants) dans les boissons, je trouve que l'alcool a un goût fort et distinctif que je déteste. Pour ainsi dire, j'ai recraché plusieurs salades de fruits ou glaces sans savoir qu'il y avait de l'alcool dedans (question posée, toujours confirmée). Une fois l'alcool évaporé, c'est bon, donc pour moi, c'est clairement l'éthanol et je trouve agaçant, comme beaucoup d'autre madz ici, qu'on nous demande constamment des justifications ou qu'on nous dise qu'on n'a pas essayé suffisamment d'alcool pour savoir.
Sinon, je voulais revenir sur les critiques des personnes bourrées. A mon sens, elles sont motivées par plusieurs raisons : d'une part, à force d'entendre qu'on est coincé.e, qu'on sait pas s'amuser, etc. on finit par croire que la seule façon de s'amuser pour celleux qui boivent c'est de boire et on a du mal à comprendre ce qui est amusant puisqu'on ne s'amuse pas ainsi (ça n'excuse pas les insultes, bien sûr), d'autres part… ça peut être hyper difficile de participer à des soirées qui finissent en beuveries ou à savoir comment gérer des gens bourrés quand on ne l'est pas (très honnêtement, ça me fait flipper, surtout que je suis émétophobe, que les gens ne sont pas toujours très cohérent et que ça peut vite dégénérer, je peux comprendre que certain.e.s aient une vision assez négatives de ces situations).
J'ajouterai que les critiques des beuveries ne sont pas que le fait des gens qui ne boivent pas, j'en connais beaucoup qui ont les mêmes propos que les madz sur ce sujet et qui consomment occasionnellement un verre, ce qui me laisse penser que c'est en réaction à certaines injonctions et aussi une grosse incompréhension quand on ne trouve pas ça amusant.
PS : je précise que je n'ai jamais fait de soirée étudiante (surtout que j'avais un groupe d'ami.e.s sympa, mais prêt à foutre de l'alcool en douce dans mon verre si je venais à l'une de leurs soirées), donc cette pression peut exister ailleurs… même chez des personnes plus âgées !
On parle assez peu de consommation avec modération dans l'article car les personnes qui consomment uniquement avec modération sont rarement chiantes sur ce point, mais je dois dire que des pressions familiales pour un verre, j'en ai déjà eu (ainsi que des moqueries du type « ah ah ah, tu as peur de pas tenir l'alcool ! »).
Sinon, globalement, j'ai l'impression que les gens ont surtout peur que je sois anti-alcool et que je leur reproche de boire un verre quand iels ne me connaissent pas encore, c'est le genre de truc qui est vite oublié quand les gens te connaissent plus.
Cela dit, l'image de la personne « chiante et sans humour », je l'ai eu même avec des gens consommant avec modération quand j'ai dit ne pas aimer l'alcool au début (ensuite, iels ont découvert que j'étais vraiment chiant et sans humour donc tout va bien). J'ai l'impression que c'est difficile de se défaire de cette connotation.
RePS : je ne conduis pas en plus.
@Mellissandre005 C'est exactement ce que j'ai vécu quand j'ai refusé de l'alcool (notez : je n'étais pas au courant que le but de la soirée était de boire et, parfois, c'était des réunions de famille avec des enfants très jeunes, donc pas d'alcool obligatoire et les gens étaient au courant que je ne buvais pas), les gens allaient jusqu'à me dire que le goût c'était pas important et je trouve ça un peu inquiétant qu'on souhaite autant me bourrer la gueule, je me demande en quoi c'est social ?
Sinon, je voulais revenir sur les critiques des personnes bourrées. A mon sens, elles sont motivées par plusieurs raisons : d'une part, à force d'entendre qu'on est coincé.e, qu'on sait pas s'amuser, etc. on finit par croire que la seule façon de s'amuser pour celleux qui boivent c'est de boire et on a du mal à comprendre ce qui est amusant puisqu'on ne s'amuse pas ainsi (ça n'excuse pas les insultes, bien sûr), d'autres part… ça peut être hyper difficile de participer à des soirées qui finissent en beuveries ou à savoir comment gérer des gens bourrés quand on ne l'est pas (très honnêtement, ça me fait flipper, surtout que je suis émétophobe, que les gens ne sont pas toujours très cohérent et que ça peut vite dégénérer, je peux comprendre que certain.e.s aient une vision assez négatives de ces situations).
J'ajouterai que les critiques des beuveries ne sont pas que le fait des gens qui ne boivent pas, j'en connais beaucoup qui ont les mêmes propos que les madz sur ce sujet et qui consomment occasionnellement un verre, ce qui me laisse penser que c'est en réaction à certaines injonctions et aussi une grosse incompréhension quand on ne trouve pas ça amusant.
PS : je précise que je n'ai jamais fait de soirée étudiante (surtout que j'avais un groupe d'ami.e.s sympa, mais prêt à foutre de l'alcool en douce dans mon verre si je venais à l'une de leurs soirées), donc cette pression peut exister ailleurs… même chez des personnes plus âgées !
On parle assez peu de consommation avec modération dans l'article car les personnes qui consomment uniquement avec modération sont rarement chiantes sur ce point, mais je dois dire que des pressions familiales pour un verre, j'en ai déjà eu (ainsi que des moqueries du type « ah ah ah, tu as peur de pas tenir l'alcool ! »).
Sinon, globalement, j'ai l'impression que les gens ont surtout peur que je sois anti-alcool et que je leur reproche de boire un verre quand iels ne me connaissent pas encore, c'est le genre de truc qui est vite oublié quand les gens te connaissent plus.
Cela dit, l'image de la personne « chiante et sans humour », je l'ai eu même avec des gens consommant avec modération quand j'ai dit ne pas aimer l'alcool au début (ensuite, iels ont découvert que j'étais vraiment chiant et sans humour donc tout va bien). J'ai l'impression que c'est difficile de se défaire de cette connotation.
RePS : je ne conduis pas en plus.

@Mellissandre005 C'est exactement ce que j'ai vécu quand j'ai refusé de l'alcool (notez : je n'étais pas au courant que le but de la soirée était de boire et, parfois, c'était des réunions de famille avec des enfants très jeunes, donc pas d'alcool obligatoire et les gens étaient au courant que je ne buvais pas), les gens allaient jusqu'à me dire que le goût c'était pas important et je trouve ça un peu inquiétant qu'on souhaite autant me bourrer la gueule, je me demande en quoi c'est social ?