Au sens pénal du terme, il y a viol si le violeur en a conscience. Mais cette définition juridique a des lacunes. Ce n'est pas parce qu'un viol est défini ainsi par la loi qu'il n'existe pas de définition plus vaste, plus proche de la réalité.
Car à ce moment-là, bon nombre de violeurs pourraient arguer "je savais pas qu'elle voulait pas, elle a pas dit non". Or, si la partenaire est consciente mais inerte, en état de sidération, non-réactive et semble triste, dégoutée, "ailleurs", dans ce cas qu'est ce qui autorise l'autre personne à continuer le rapport ? Il a forcément conscience que quelque chose ne va pas.
Or, comment décrire le comportement de quelqu'un qui se dit "elle a pas l'air d'en avoir envie mais vu qu'elle dit rien je vais partir du principe que si"?
Je t'invite, toi et tou.te.s celleux qui soutiennent l'ex compagnon de la Madz du témoignage, à lire l'article de Titiou Lecoq sur Slate.fr intitulé "Le plus incroyable dans l'issue du procès du viol du 36, c'est qu'elle paraît incroyable".
Oui l'absence de consentement est une zone grise pouvant conduire au viol
Sauf que dans le cas qui nous occupe, il y a bien eu consentement, même si c'était pour de mauvaises raisons.
Non, je ne "soutiens" pas l'ex compagnon de la Madz qui témoigne.
Je dis juste que les problèmes de libido dans un couple ne se gèrent pas aussi facilement que de dire au partenaire frustré de faire avec, et si ça lui plaît pas il/elle n'a qu'à se barrer.
Pour moi, chacun doit accepter une part de responsabilité dans le problème et la recherche de sa solution.