Je ne comprends pas

[ZeLauVador]

Je ne comprends pas comment ce genre de situation peut arriver.
Surtout qu'en plus, la maîtresse savait pour l'allergie d'après les dires des parents.
J'espère qu'elle prendra cher parce qu'on ne joue pas avec des sujets aussi sérieux.
Et même si une personne ou une famille mentirait sur une allergie ou intolérance parce que présumé-e capricieux-se, diagnostic à la mode ou autre, principe de précaution

 

[Trémazane]

@Shadowsofthenight Malheureusement je vois très bien comment ça peut arriver. Et tant qu'on ne connaît pas tous les faits, je ne rejetterais pas totalement la faute sur la maîtresse.
Quand j'étais en primaire, pour carnaval on avait aussi des crêpes et il y avait aussi un garçon qui faisait beaucoup d'allergie dont au lait de vache. Pour lui, la règle c'était "pas de crêpe" (je ne sais plus s'il avait son propre goûter). Sauf que une fois, il a voulu goûter quand même. La maîtresse a dit "non". Il a attendu qu'elle ait le dos tourné pour demander un morceau à un camarade. Heureusement l'assistante maternelle s'en est aperçue.
Je ne dis pas qu'il s'est produit la même chose à Limas, mais on ne peut pas juger aussi vite.

 

[ZeLauVador]

@Trémazane Oui mais elle aurait pu prévoir des crêpes sans lait de vaches pour lui comme ça , ça ne l'isole pas, il a quand même des crêpes et voilà.
Après, il y a quand même eu un défaut de surveillance de la maîtresse si ton hypothèse est bonne.

 

[Trémazane]

@Shadowsofthenight Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a des alternatives possibles au lait de vache. Défaut de surveillance, oui, mais tout dépend du nombre d'enfants : c'est impossible d'avoir un oeil sur tout. Je vais être prof : je ne peux pas jeter la pierre à cette femme sans connaître d'avantage les circonstances du drame.

 

[123pourquoi]

@Trémazane Oui mais elle aurait pu prévoir des crêpes sans lait de vaches pour lui comme ça , ça ne l'isole pas, il a quand même des crêpes et voilà.

Surtout que le lait n'a AUCUN interêt dans la crèpes... Pour les septiques faites une dégustation à l'aveugle. Ca fait 20 ans que je le fais je n'ai pour le moment jamais trouvé une personne capable de faire la différence.

Il faut juste prendre soin de mettre un peu moins d'eau que ce qu'on a l'habitude de mettre en lait, pour avoir la même viscosité de la pâte.

 

[123pourquoi]

On peut peut-être admette qu’il est plus probable que l’enseignante n’a jamais souhaité qu’une telle chose arrive et que c’est un accident terrible, pas un meurtre.

Le chef d'accusation serait probablement "négligence ayant entraîné la mort", et non pas meurtre ou whatever qui relève des assises.

 

[ZeLauVador]

A lire certaines Madz, on dirait que j'ai réclamé le rétablissement de la peine de mort pour l'institutrice .
J'ai bien conscience que ce n'est un incident mais qui aurait pu être évité si l'institutrice avait été plus vigilante.
Et je suis désolé-e mais ça fait aussi partie de son job.
Pour l'histoire des crêpes sans lait, c'était juste une suggestion de ce qu'elle aurait pu faire par rapport à un autre exemple cité par une autre Madz

 

[Hyperbole]

Ce que je ne comprend pas c’est si la mère était présente, parce qu’il est écrit « qu ‘elle partait en direction de la maison et que les derniers mots de son fils ... ». Cette histoire est pas bien claire, est-ce qu’il y avait une infirmière dans cette école ? Apparemment selon la Parisien et France Info, la mère dit que son fils avait un « protocole » et pas un PAI et disposait d’un stylo d’adré et donc normalement avec une trousse d’urgence C’est que la mère dit en tout cas. Mais pour l’instant, le procureur dit juste que l’instit savait qu’il avait une allergie mais il ne s prononce sur son dégré de connaissance. D’ailleurs, ils ne parlent pas de comment les évenements se sont déroulés si c’est arrivé juste après l’ingestion et devant le peersonnels ou il a été découvert plus tard en détresse.
Je trouve ça super bizarre qu’il n’y est pas une trousse d’urgence avec ce dont il avait besoin ou tout simplement l’infirmière scolaire. Il me semble que dans les écoles il y a une trousse d’urgence même sans infirmière. Ca me semble très gros que les adultes soient rester là les bras croisés, au carnaval de l’école donc avec d’autre parent qu’il n’y est personne allergique avec ne serait ce que des antistaminique en attendant les pompiers ni du corps médical.
Personnellement, je ne peux pas jeter la pierre sur l’instit ou le personnel, il devait y avoir des dizaines d’enfant,ne pas se souvenir que chacun a tel ou telle restriction ou allergie, ça peut arriver à tout le monde d’oublier ou d’être pris par le cours des évenements. De ce que je vois c’est que ce petit garçon n’avait pas ce dont il avait besoin et qui pouvait le sauver d’une erreur de la part des adultes. Si déjà il n’avait pas ce qu’il fallait en terme administratif et médical et que le personnel était au courant de l’étendue de son allergie, c’est tragique et je comprend le chagrin des parents et leur volonté de chercher des coupables mais accuser quelqu’un médiatiquement n’est pas la chose la plus sensée qu’il soit.

 

[123pourquoi]

Je précise que ce qui suis ne s'adresse pas particulièrement a cette histoire, juste que cela m'y fait penser :

Je ne comprend pas cette "soumission" qu'on les gens à l'autorité, au moins que certains sont littéralement capable de regarder une personne mourir, en sachant quoi faire, ou simplement en sachant la personne condamnée en donc dans une situation ou n'importe quelle tentative risquée est mieux que l'issue forcément fatale... Et qui ne font rien, parce qu'elles n'y sont pas autorisées, où simplement par peur d'être "tenue responsable". La responsabilité devant la justice c'est une chose... Mais être en accord avec sa conscience c'en est une aussi ! Comment on peut se regarder dans la glace en ayant laisser une personne mourir, comment on peut dormir la nuit...
Je dis ça en pensant à une collègue qui avait l'habitude de pratiquer des gestes chirurgicaux très précis, entre autre sur des chimpanzés, qui s'était retrouvée dans une situation d'urgence dans la rue, devant une personne qu'elle savait condamnée. Et elle savait exactement quoi faire. Un geste qu'elle avait pratiqué des milliers de fois, et qu'elle savait pouvoir pratiquer de façon identique sur un être humain. Et elle n'a rien fait. Parce qu'au moindre soucis elle aurait pu être tenue responsable. Elle a été paralysée par "la peur de la responsabilité". Donc elle a fait ce qu'elle était autorisée à faire (=pas grand chose), elle a prévenue les secours... Et elle a regardé cette personne mourir. Pendant de longues minutes, jusqu’à son décès. Ca l'a rendu folle, bouffée par les remords et la culpabilité (AD, insomnie, etc...). Le pire ? Toutes les personnes à qui elle en a parlé ensuite lui on dit qu'elle avait bien fait ! Dans quel monde de merde on vit pour en être arrivé là ? Le mari de cette femme on en parle ? Sa famille ? Ses enfants ? Cette personne aurait pu être sauvée putain !

Ca m'affecte surement plus que ça devrait, mais ce genre d'histoire me donne envie de me retirer du monde.

 

[pikalovescoke]

@123pourquoi On ne peut pas savoir comment on va réagir dans telle situation. Vraiment. Personne ne peut être certains d'agir bien. C'est d'ailleurs l'utilité des formations régulières en premiers secours: créer des réflexes chez les personnes formées pour qu'elles puissent agir même dans des situations traumatisantes/angoissantes.

 

[Hyperbole]

Le truc c'est qu'on est pas dans un episode de Greys Anatomy. Si elle avait pratiqué quoi que ce soit elle est tenue responsable pour les suites de cet acte pendant toute la vie de la personne la moindre complication la dite personne pourra tres bien l'attaquer en justice et ce n'est pas parce qu'elle lui a sauvé la vie qu'elle va sans priver. Sans compter que faire un acte chirurgical en dehors d'un bloc et bien c'est un miracle s'il n'y a pas de complication dû aux germes environnants.

@Clematis C'est bizarre dans mon école il y avait une infirmière tous les jours voire 2 à un moment. Après l'école était regroupé avec me collège et lycée

 

[123pourquoi]

@123pourquoi

Je trouve ton message super culpabilisant pour ta collègue enfait, comme si tout dépendait d'elle.
Le problème, c'est pas ta collègue non ? C'est pas plutôt le principe d'être tenu responsable si ça foire et de ce que ça génère ?

Ah mais justement, pour moi le problème c'est pas du tout les reactions des gens, qui ont été conditionnés a une certaines passivité par peur des conséquences, mais bien les mecanismes societaux qui nous ont amenés là. C'était pas du tout une critique personnelle (et je ne dis pas que dans pareille situation je ne réagirais pas pareil, malheureusement).

Et je trouve que dans une certaine mesure on retrouve ca dans les aggressions ou les témoins ne font rien, alors qu'il n'y a ne serait-ce que 20 ou 30 ans les gens se sentaient encore legitimes (et obligés moralement) d'intervenir.

@Hyperbole justement c'est bien le soucis.