Je ne comprends pas

-Loreleï- · 14 Août 2020

@MorganeGirly Ma haine c'est depuis que j'habite un immeuble dont la porte donne directement sur un passage piéton (enfin il y a un mini trottoir) et que je me fais régulièrement prendre la tête, voire insulter, parce que moi, piétonne, j'ai l'honneur de prétendre à la prio sur un passage piéton :facepalm:

Et il y a aussi la place de la République qui a attisé le feu de ma rage. Les vélos - et les trottinettes - qui passent à vive allure devant toi et considèrent que tu dois leur céder la place illico presto. :stare:

Nastja · 14 Août 2020

@MorganeGirly
Ils ont fait exactement pareil dans mon quartier il y a quelques semaines. Piste cyclable à contre-sens !
J'ai failli me prendre le mec l'autre fois. En plus ils ne ralentissent même pas. On dirait qu'ils sont en mode : "je garde ma vitesse, un peu voir si elle presse le pas..."

@-Loreleï-
Pour moi il faudrait faire passer un permis avec code de la route aux cyclistes. Un truc court et peu cher, voire gratuit mais obligatoire.
C'est pas possible que ces gens se croient tout permis, ils grillent systématiquement les feux et ils tracent. Les voitures elles ont peur de renverser quelqu'un donc "généralement" elles font attention mais les vélos doivent se dire : au pire elle tombe et s'écorche le genou...

-Loreleï- · 15 Août 2020

@PotPourri Ben pour les gens qui y croient ce ne sont pas de "faux problèmes" :dunno:

Ca te paraît absurde et inutile parce que tu n'y crois pas. Et puis les humains ont souvent besoin d'explications, de se dire que finalement tout ce qui arrive c'est lié à un truc qui les dépasse, je considère que c'est un peu la même chose avec Dieu - vu que je suis athée -, la différence avec les reptiliens c'est que ça donne un truc à "combattre". C'est vrai que vu de l'extérieur ça peut paraître fou de croire en ça, mais au final le mécanisme est assez logique. Et puis en vrai, des complots à échelle de nos dirigeants, il y en a quand même beaucoup donc c'est pas absurde que ça accentue la paranoïa chez certains.

Priscilla- · 16 Août 2020

Je ne comprends pas.
Je sais le sujet sensible et vous prie d'être indulgente. Si vous avez des articles, livres...qui pourront m'aiguiller, je suis preneuse. Je suis aussi preneuse de vos points de vue.

On parle de charge mentale dans la contraception et je ne comprends pas.

Mon interrogation vient de l'article de la femme qui a avorté et qui en veut à son mec et à la terre entière.

Si nous sommes maitresses de corps, si nous avons le dernir mot pour continuer une grossesse ou pas, si nous embrassons le slogan "my body, my choice", n'est il pas de notre responsabilité entière de s'assurer de ne pas être enceinte si nous n'en voulons pas? Un mec n'a pas à décider pour nous si nous voulons garder un enfant ou pas (en cas d'accident de contraception), pourquoi lui donner autant de voix au moment du choix de la contraception?

Je ne comprends pas.

Je comprends que l'industrie pharmaceutiques a "joué" avec nos corps pendant des années, en nous proposant toutes ces solutions de contraceptions hormonales qui nous bousillent le corps. Je comprends que nous n'ayons pas de solution viable qui nous permettent d'être maîtresse de notre contraception.

Mais nous avons encore le choix de dire non, vu qu'il s'agit de notre corps, non à la pilule contraceptive, non s'il ne veut pas porter un preservatif (Si un mec ne veut pas porter de preservatif et t'en convainc à tout prix, on n'est pas près loin du sexual coertion), non s'il insiste à avoir du sexe pendant la periode feconde, non s'il a joui en nous au lieu de se retirer, non si en cas de risque, il refuse que nous prenions la pilule du lendemain, non s'il refuse un avortement...

Alors, j'avoue que je ne comprends pas pourquoi la responsabilité sur la contraception ne nous revient pas entierement (vu que c'est nous et nous seules qui decidons de notre corps). Pourquoi on parle de charge mentale sur la contraception.

Slaw · 16 Août 2020

@Priscilla- : pour continuer dans la lancée de @Petits pois carottes et infléchir le propos.
Même dans un contexte où sexualité et conjugalité ne vont pas de paire et où ce sera du coup plutôt le préservatif qui sera utilisé, ça reste un travail de femme d'y penser, de l'acheter, de le mettre à proximité et (souvent) d'évoquer le sujet. Et puis de penser à en racheter quand il n y en a plus...

Un article a été publié sur le sujet, je trouve le titre parlant : "D'un objet d'hommes à une responsabilité de femmes, Entre sexualité, santé et genre, analyser la métamorphose du préservatif masculin"