J'ai longtemps eu un raisonnement "moins cher c'est mieux." Et j'avais un espèce de seuil psychologique quant au prix que j'étais prête à payer pour un vêtement. Parce qu'à l'époque on me rabâchait souvent "olala fais gaffe à ce que ce soit pas cher". Même quand le prix était faible et que je m'évertuais à prendre le truc le moins cher possible. Pour moi la logique était la suivante : moins cher = plus de vêtements. J'étais habituée.
Jusqu'à avoir une révélation en achetant sur un site de vente en ligne un pull en promo qui de base valait une somme assez conséquente.
Une fois le pull reçu ça a fait tilt dans ma tête : le pull avait l'air de bien meilleur qualité que ce que j'avais toujours acheté, ce qui supposait qu'il allait durer longtemps. Et en l'essayant, il était bien plus joli, bien mieux coupé et m'allait beaucoup mieux que ce que j'avais connu.
Et là j'ai compris que plus cher = meilleure qualité certes, mais également bien meilleure coupe et qui me met beaucoup mieux en valeur.
Avec le temps en côtoyant des gens relativement aisés, mon œil à fini par s'habituer à la qualité des vêtements que je croise, et au prix que mon entourage paye pour un vêtements. Et aujourd'hui j'ai beaucoup de mal à mettre mes sous dans des vêtements moins chers, parce que la petite voix qui m'exhortait à payer le moins cher possible se dit qu'il vaut mieux investir pour avoir quelque chose de plus joli, de plus durable et qui me correspond mieux.
Étant étudiante, je préfère prendre le temps de réfléchir à quelle pièce je souhaite m'offrir. Quitte payer une fois 100 euros pour quelque chose qui me plait réellement. Plutôt que 5 fois 20 euros pour des choses qui me satisferont moins. Je suis moins dans une logique de consommation.
Ce qui ne veut pas dire que pour moi le prix est un indicateur de qualité, je ne paierai jamais 50 euros un tee-shirt en coton faut pas déconner
, mais plus de 100 euros un pull, oui.
Jusqu'à avoir une révélation en achetant sur un site de vente en ligne un pull en promo qui de base valait une somme assez conséquente.
Une fois le pull reçu ça a fait tilt dans ma tête : le pull avait l'air de bien meilleur qualité que ce que j'avais toujours acheté, ce qui supposait qu'il allait durer longtemps. Et en l'essayant, il était bien plus joli, bien mieux coupé et m'allait beaucoup mieux que ce que j'avais connu.
Et là j'ai compris que plus cher = meilleure qualité certes, mais également bien meilleure coupe et qui me met beaucoup mieux en valeur.
Avec le temps en côtoyant des gens relativement aisés, mon œil à fini par s'habituer à la qualité des vêtements que je croise, et au prix que mon entourage paye pour un vêtements. Et aujourd'hui j'ai beaucoup de mal à mettre mes sous dans des vêtements moins chers, parce que la petite voix qui m'exhortait à payer le moins cher possible se dit qu'il vaut mieux investir pour avoir quelque chose de plus joli, de plus durable et qui me correspond mieux.
Étant étudiante, je préfère prendre le temps de réfléchir à quelle pièce je souhaite m'offrir. Quitte payer une fois 100 euros pour quelque chose qui me plait réellement. Plutôt que 5 fois 20 euros pour des choses qui me satisferont moins. Je suis moins dans une logique de consommation.
Ce qui ne veut pas dire que pour moi le prix est un indicateur de qualité, je ne paierai jamais 50 euros un tee-shirt en coton faut pas déconner

Je suis moi-même assez rationnelle et concrète, mais il me semble qu'il est nécessaire pour tout notamment pour une société de tendre vers une utopie, sinon ben, on n'essaye même pas d'améliorer ce qui peut l'être et on stagne
il me semble que l'utopie c'est un peu le moteur de tout progrès social, dans le sens où l'abolition de l'esclavage, le droit de vote des femmes etc ont tous dû apparaître comme des utopies à une époque, et heureusement qu'il y a eu des gens pour les défendre quand même
). La grosse consommation entraîne souvent l'accoutumance, l'escalade, des problèmes de santé à plus ou moins long terme, une exclusion sociale...
!), je suis totalement pour le lâcher prise, le côté cathartique de la teuf (je fais partie de ces gens qui sortent tous les weekend d'ailleurs et même plus)! Qu'entends-tu par "cas non extrême"? Ça m'intéresse beaucoup, car finalement c'est peut-être de là que vient ma difficulté à comprendre (par "cas non extrême" j'entends le mode de vie de la majorité des jeunes de mon entourage finalement, cuites le vendredi et le samedi, pour certains consommation de produits le weekend, difficultés à s'amuser sans alcool en soirée, "alcool rituel"). Et pour moi c'est déjà beaucoup et problématique
!

, après je crois que tout ça me prends un peu trop aux tripes pour que je puisse réellement réagir de façon constructive, même si j'entends les arguments