@Endless
Non mais tes posts sont très intéressants aussi hein
. Le sujet m'intéresse beaucoup donc je trouve ça appréciable d'avoir des retours de vécu et puis ça me permet de faire évoluer mes connaissances, avis. Parce que ce que je dis là maintenant ça évoluera peut-être avec le temps hein
.
Je sais pas trop par où commencer pour rebondir sur ton message. Je pense que je dirais que toute façon le risque 0 n'existe pas. Ceux qui consomment le savent, ceux qui conduisent une voiture aussi, etc. On peut essayer de réduire les risques, faire attention au dosage, aux mélange, à la qualité du truc, au set & setting (son état d'esprit et l'endroit où on consomme, les gens avec qui on est) et il est parfois indispensable d'avoir un sitter (quelqu'un de sobre qui est chargé de s'occuper de la ou les personnes trippées si y'a un souci, un bad, quelqu'un qui voudrait se faire du mal, etc. Ca c'est surtout dans le cadre de prises de psychotropes types champi, LSD, etc). Mais comme pour tout on ne peut pas tout prévoir. Mais ça c'est à chacun de voir quels risque il est prêt à prendre. Toujours la balance bénéfice / risques. Et sachant que les risques existent je trouve à ce propos qu'il est important d'informer dans une optique de réduction des risques (la fameuse RdR haha).
Quand on se rend compte qu'il y a un souci, une souffrance je ne suis pas d'avis qu'il est trop tard. Si il y a prise de conscience c'est au contraire un point de départ qui va permettre d'aller vers un mieux. J'ai lu des témoignages de gens vraiment au fond du fond et dans un état vraiment pas beau, et qui pourtant s'en sont sortie.
Pour ce qui est des trucs pas très cools en trainant dans le milieu, j'imagine évidemment que ça doit être très glop avec le marché noir, etc. Mais faut pas non plus oublier quand on est dans un monde de l'Internet et des shops qui vont avec (sans parler des drogues accessibles légalement en pharmacie). Donc encore une fois, il y a autant de situations qu'il y a de consommateurs
.
Pour la question du "besoin", comme tu dis, je pense que ça c'est aussi subjectif et c'est chaque personne qui peut déterminer si sa consommation est lié à un besoin ou non. Si la personne est consciente qu'il s'agit d'un besoin je doute qu'elle soit heureuse de ce constat donc on en revient au fait du point de vue du consommateur, du fait si il se sent ou non en souffrance, en difficulté face à sa consommation. On peut éprouver une envie pendant une certaine périodes de vivre de telle manière et puis ça sera peut-être que passager, une phase de sa vie. Je sais pas si c'est clair ce que je dis
. Enfin, je pense qu'il existe tout un monde de nuances entre l’abstinent et le consommateur qui se vautre dans la déchéance et qui finit épave
(avant j'avais tendance à tomber dans le noir ou blanc mais en fait j'ai compris que c'est bien plus complexe que ça haha). On le voit bien avec les gens qui se prennent un petit verre (de trop ou non haha) au repas dominical en famille. Pourtant là aussi il s'agit de drogue.
Concernant l'addiction au cannabis il me semble quand même que suite après une très forte consommation, il faut au corps un certain temps pour se réhabituer (les récepteurs d'endocannabinoïdes ont été habitué à une surdose avec le cannabis et comme c'est les récepteurs de la sensation "du bonheur", bah quand la dose descend ça fout le bordel
. Et le corps qui normalement délivre des cannabinoïdes de façon naturelle est devenu flemmard, il lui faut un moment pour que ça remarche bien. D'où une phrase d'irritabilité, de certaine déprime, etc).
Non mais tes posts sont très intéressants aussi hein


Je sais pas trop par où commencer pour rebondir sur ton message. Je pense que je dirais que toute façon le risque 0 n'existe pas. Ceux qui consomment le savent, ceux qui conduisent une voiture aussi, etc. On peut essayer de réduire les risques, faire attention au dosage, aux mélange, à la qualité du truc, au set & setting (son état d'esprit et l'endroit où on consomme, les gens avec qui on est) et il est parfois indispensable d'avoir un sitter (quelqu'un de sobre qui est chargé de s'occuper de la ou les personnes trippées si y'a un souci, un bad, quelqu'un qui voudrait se faire du mal, etc. Ca c'est surtout dans le cadre de prises de psychotropes types champi, LSD, etc). Mais comme pour tout on ne peut pas tout prévoir. Mais ça c'est à chacun de voir quels risque il est prêt à prendre. Toujours la balance bénéfice / risques. Et sachant que les risques existent je trouve à ce propos qu'il est important d'informer dans une optique de réduction des risques (la fameuse RdR haha).
Quand on se rend compte qu'il y a un souci, une souffrance je ne suis pas d'avis qu'il est trop tard. Si il y a prise de conscience c'est au contraire un point de départ qui va permettre d'aller vers un mieux. J'ai lu des témoignages de gens vraiment au fond du fond et dans un état vraiment pas beau, et qui pourtant s'en sont sortie.
Pour ce qui est des trucs pas très cools en trainant dans le milieu, j'imagine évidemment que ça doit être très glop avec le marché noir, etc. Mais faut pas non plus oublier quand on est dans un monde de l'Internet et des shops qui vont avec (sans parler des drogues accessibles légalement en pharmacie). Donc encore une fois, il y a autant de situations qu'il y a de consommateurs

Pour la question du "besoin", comme tu dis, je pense que ça c'est aussi subjectif et c'est chaque personne qui peut déterminer si sa consommation est lié à un besoin ou non. Si la personne est consciente qu'il s'agit d'un besoin je doute qu'elle soit heureuse de ce constat donc on en revient au fait du point de vue du consommateur, du fait si il se sent ou non en souffrance, en difficulté face à sa consommation. On peut éprouver une envie pendant une certaine périodes de vivre de telle manière et puis ça sera peut-être que passager, une phase de sa vie. Je sais pas si c'est clair ce que je dis


Concernant l'addiction au cannabis il me semble quand même que suite après une très forte consommation, il faut au corps un certain temps pour se réhabituer (les récepteurs d'endocannabinoïdes ont été habitué à une surdose avec le cannabis et comme c'est les récepteurs de la sensation "du bonheur", bah quand la dose descend ça fout le bordel
