Je ne comprends pas

11 Mai 2013
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J'ai longtemps eu un raisonnement "moins cher c'est mieux." Et j'avais un espèce de seuil psychologique quant au prix que j'étais prête à payer pour un vêtement. Parce qu'à l'époque on me rabâchait souvent "olala fais gaffe à ce que ce soit pas cher". Même quand le prix était faible et que je m'évertuais à prendre le truc le moins cher possible. Pour moi la logique était la suivante : moins cher = plus de vêtements. J'étais habituée.
Jusqu'à avoir une révélation en achetant sur un site de vente en ligne un pull en promo qui de base valait une somme assez conséquente.
Une fois le pull reçu ça a fait tilt dans ma tête : le pull avait l'air de bien meilleur qualité que ce que j'avais toujours acheté, ce qui supposait qu'il allait durer longtemps. Et en l'essayant, il était bien plus joli, bien mieux coupé et m'allait beaucoup mieux que ce que j'avais connu.
Et là j'ai compris que plus cher = meilleure qualité certes, mais également bien meilleure coupe et qui me met beaucoup mieux en valeur.
Avec le temps en côtoyant des gens relativement aisés, mon œil à fini par s'habituer à la qualité des vêtements que je croise, et au prix que mon entourage paye pour un vêtements. Et aujourd'hui j'ai beaucoup de mal à mettre mes sous dans des vêtements moins chers, parce que la petite voix qui m'exhortait à payer le moins cher possible se dit qu'il vaut mieux investir pour avoir quelque chose de plus joli, de plus durable et qui me correspond mieux.
Étant étudiante, je préfère prendre le temps de réfléchir à quelle pièce je souhaite m'offrir. Quitte payer une fois 100 euros pour quelque chose qui me plait réellement. Plutôt que 5 fois 20 euros pour des choses qui me satisferont moins. Je suis moins dans une logique de consommation.
Ce qui ne veut pas dire que pour moi le prix est un indicateur de qualité, je ne paierai jamais 50 euros un tee-shirt en coton faut pas déconner :lol:, mais plus de 100 euros un pull, oui.
 
4 Mai 2014
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Montpellier
Je ne comprends pas ce dédain général envers les utopistes :shifty:
Autour de moi, chaque fois que j'entends un projet/une idée être qualifié-e d'utopique, j'ai l'impression que c'est dans une volonté de décrédibilisation. Pourtant, j'ai du mal à voir en quoi c'est négatif :hesite: Je suis moi-même assez rationnelle et concrète, mais il me semble qu'il est nécessaire pour tout notamment pour une société de tendre vers une utopie, sinon ben, on n'essaye même pas d'améliorer ce qui peut l'être et on stagne :dunno: il me semble que l'utopie c'est un peu le moteur de tout progrès social, dans le sens où l'abolition de l'esclavage, le droit de vote des femmes etc ont tous dû apparaître comme des utopies à une époque, et heureusement qu'il y a eu des gens pour les défendre quand même :dunno:
Non? :shifty:
 
17 Décembre 2005
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Je me frotte à un sujet qui pique un peu : je ne comprends pas ces gens qui ne vivent que pour leur week-end et particulièrement pour leur cuite habituelle de fin de semaine.. La vie est déjà routinière, si c'est en plus pour se taper la même soirée de merde chaque week-end avec les mêmes personnes pour finir toujours dans le même état, c'est un peu bête, non ?

Mais ça, c'est ton point de vue :shifty:. Enfin, je veux dire, personnellement j'ai pas envie de passer tous mes week-end à aller me bourrer la gueule mais d'un autre côté, si y'a d'autres personnes qui apprécient ça bah... je m'en fiche. J'irai pas dire à quelqu'un qui fait ça que ses soirées c'est que de la merde, que c'est bête de faire ça, etc.

Parce que comme il a déjà été dit, les drogues (l'alcool fait partie des drogues) sont effectivement un moyen d'effacer le stress. Dans une société où on est pressurisé à être toujours dans la performance, à aller vite, où on bosse toute la journée, où on se tape les trajets maison-boulot, etc, ouais, ça se comprend et c'est même plutôt sain d'avoir des "effaceurs de souci", de lâcher-prise.

La question effectivement est de savoir jusqu'où ce soulagement est acceptable / bénéfique. Si cela sert à masquer ou pouvoir vivre avec un ennui, un mal-être, il faudra tôt ou tard réagir avant que ça ne dérape en dépendance et que la consommation ne fasse qu'accroître les souffrances.

Après, pour les cas non extrêmes, je vois pas pourquoi on irait blâmer un peu de lâcher-prise. Et ce n'est pas parce qu'on voit ces personnes se mettre dans ces états le week-end qu'on ne sait pas si elles font pas autre chose à côté. Si ça se trouve en semaine elles se font des soirées jeux de plateaux / jeux vidéos, une activité foot le soir, des réunions au sein d'une asso le samedi après-midi, etc. Fin, on n'en sait rien.

Mon propos n'est pas très clair mais en gros, dans une situation qui semble une identique (soirée murge le samedi soir) on ne peut pas mettre tout le monde dans le panier. Personne n'a le même vécu, les mêmes motivations, les mêmes attentes. C'est trop réducteur de dire que parce qu'une personne consomme beaucoup elle est forcément souffrante, dépendante. Ça, il n'y a que la personne concernée qui peut juger si la balance plaisir/souffrance penche du côté souffrance ou non.

Edit : j'ai légèrement dévié de ton post et je ne dis pas que c'est ce que tu dis mais c'est ce que je lis souvent du coup je me suis basée sur ton post pour donner mon point de vue plus global.
 

Endless

Hot like Mexico
27 Août 2009
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C'est trop réducteur de dire que parce qu'une personne consomme beaucoup elle est forcément souffrante, dépendante. Ça, il n'y a que la personne concernée qui peut juger si la balance plaisir/souffrance penche du côté souffrance ou non.

Je ne rebondis que là dessus, du coup j'ai du mal à comprendre en fait: pour toi une personne qui consomme beaucoup de drogue (alcool = drogue pour moi aussi) peut aller bien? Car concrètement ça te ruine assez vite la santé, le moral et le portefeuille, les effets sont quand même visibles je trouve. Je n'ai jamais vu de gros consommateurs épanoui dans sa consommation en fait :hesite: que ce soit par rapport à l'alcool ou d'autres psychotropes. Sauf peut-être deux personnes (dans toute ma vie!), qui eux fumaient pas mal de cannabis (mais bon là c'est un peu différent, ne serait-ce que niveau addiction, c'est particulier :)). La grosse consommation entraîne souvent l'accoutumance, l'escalade, des problèmes de santé à plus ou moins long terme, une exclusion sociale...

Même, admettons, en prenant 2-3 cuites par semaine, et en prenant quelques drogues "dures" ponctuellement à côté (genre le weekend), les effets négatifs se ressentent assez vite, on passe très vite du côté récréatif (la fameuse lune de miel, je maîtrise je m'amuse) au côté addictif (ne plus pouvoir sortir en boîte sans coke, ne plus gérer ses descentes sans anxiolytiques ou opiacés...). J'arrive pas à m'imaginer que la consommation régulière de psychotropes puisse être anodine et bien vécue en fait, pour moi c'est vraiment un danger pour la santé :hesite:!

Après évidement qu'on garde une vie à côté (je connais des héroïnomanes qui travaillent bien plus que moi :yawn:!), je suis totalement pour le lâcher prise, le côté cathartique de la teuf (je fais partie de ces gens qui sortent tous les weekend d'ailleurs et même plus)! Qu'entends-tu par "cas non extrême"? Ça m'intéresse beaucoup, car finalement c'est peut-être de là que vient ma difficulté à comprendre (par "cas non extrême" j'entends le mode de vie de la majorité des jeunes de mon entourage finalement, cuites le vendredi et le samedi, pour certains consommation de produits le weekend, difficultés à s'amuser sans alcool en soirée, "alcool rituel"). Et pour moi c'est déjà beaucoup et problématique :erf:!

Après j'ai un rapport à tout ça très subjectif et empirique, j'ai beaucoup de mal à me remettre en question là dessus, or justement j'aimerais bien "dédramatiser" ça, me dire que oui on peut vivre en bonne entente avec les produits, consommer intelligemment (comme les chaman :yawn:), seulement dans notre société consumériste où tout est poussé à l'extrême et à la déraison on a du mal à se contrôler là dessus et profiter réellement...
 
17 Décembre 2005
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Je ne rebondis que là dessus, du coup j'ai du mal à comprendre en fait: pour toi une personne qui consomme beaucoup de drogue (alcool = drogue pour moi aussi) peut aller bien? Car concrètement ça te ruine assez vite la santé, le moral et le portefeuille, les effets sont quand même visibles je trouve.

Pour le côté santé, moral, portefeuille, etc, ça dépend. Y'a pas d'un côté le fumeur de cannabis pour qui "ça va" (d'ailleurs j'en profite pour dire que si il peut y avoir une addiction au cannabis ^^) et de l'autre le drogué malade, rachitique, isolé de tout contact social, qui se traîne à la recherche de sa came (je caricature mais c'est souvent la vision binaire qui existe).

Déjà les dangers niveau santé ça dépend de pleeein de choses. De la drogue que tu prends, des mélanges que tu fais, du modes d'administration, de la dose utilisée, de la concentration du produit, de la vulnérabilité de la personne (état physique et psychique), du contexte (stress, attention du groupe), etc.

La dangerosité des produits peut être sur plusieurs plans :
- la toxicité somatique, des atteintes cellulaires (le risque d'overdose, les effets cancérigènes, etc),
- le pouvoir de modification psychique, càd faculté à perturber les perceptions, cognitions, l'humeur, la motivation
- la capacité de la substance d'impacter certaines fonctions du cerveau et ainsi favoriser plus ou moins vite et de façon plus ou moins marquée l'apparition une dépendance. Ex : avec le kroko (mélange de codéine et d'essence, miam) ou bien la MDPV, au moment de la descente, une envie irrépressible te prend de retaper. C'est pas contrôlable, c'est ton cerveau qui le demande.

Bref. Selon les substances les niveaux de dangerosité ne sont pas les mêmes. Si tu prends du LSD une fois de temps en temps, ça va pas te tuer. Tu peux consommer de la drogues en teuf, en boîte et continuer d'avoir une vie sociale, de t'amuser en dehors de ça. Ca ne nuit donc pas non plus forcément à ton moral.

Ce qui est difficile à établir c'est la limite entre plaisir et souffrance. Où commence l'addiction ? Le problème, c'est que tu peux pas établir un seuil fixe pour tout le monde. Car tout le monde ne vit pas les choses de la même façon. Et à partir du moment où la personne qui consomme ne se considère pas en souffrance, qu'est-ce que tu veux faire ? Tu peux lui en parler mais après, les soins sous contrainte ne donnent pas franchement de bons résultats... La position que prend la personne sur sa consommation est faite à partir de son ressenti. C'est forcément subjectif mais tu ne peux pas dénier ou disqualifier son avis. Même si de ton point de vue tu dis qu'il souffre, qu'il va pas bien.

(Je connais pas tout le sujet à fond et pour m'informer je lis un très bon bouquin "Drogues : faut-il légaliser ?" d'où sont tirées pas mal d'infos :). Si le sujet vous intéresse je recommande fortement).

Edit : pour les cas extrêmes vu le contexte de mon post j'entendais les gens qui étaient en souffrance. Mais ma formulation est sûrement maladroite.
 
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Parce que comme il a déjà été dit, les drogues (l'alcool fait partie des drogues) sont effectivement un moyen d'effacer le stress. Dans une société où on est pressurisé à être toujours dans la performance, à aller vite, où on bosse toute la journée, où on se tape les trajets maison-boulot, etc, ouais, ça se comprend et c'est même plutôt sain d'avoir des "effaceurs de souci", de lâcher-prise.

Je suis d'accord avec toi, c'est plutôt sain d'avoir des moments et des espaces dédiés à la détente et au lâcher-prise, où on ne peut penser qu'à s'amuser ou se relaxer, et tant mieux s'ils sont fréquents. Cela dit, ce que je retiens du post de @Caseyklein, c'est le côté routinier du truc... Quand la cuite du samedi soir avec toujours les mêmes personnes devient une habitude, est-ce toujours un moyen de s'affranchir du quotidien? Après je ne juge personne et je me fous royalement de ce que font les gens. C'est juste que pour moi une grosse soirée avec alcool et drogue doit toujours être un événement relativement exceptionnel pour profiter pleinement de son effet cathartique, (je reprends le terme de @Endless). Alors que la perspective de finir la tête dans les chiottes tous les samedi soirs n'a qu'un intérêt limité à mes yeux, dans la mesure où ça ne comporte aucune surprise, ni aucune "spontanéité" (en tout cas ça n'a qu'un intérêt limité relativement au côté "lâcher-prise/détente", j'imagine qu'on peut y trouver son compte à d'autres égards...).

Mais encore une fois, mes propos n'engagent que moi, c'est juste ma façon de concevoir les choses...
 
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J'aimerais bien répondre parce que je suis concernée, mais je ne comprends pas bien si le problème est la consommation d'alcool ou le fait que ce soit les mêmes soirées à chaque fois, j'ai l'impression que ça s'emmêle un peu.

Je n'ai aucun problème avec la routine : tous les week-end, je fais une soirée avec mes amis Oreiller et Chanceux et d'autres gens, pas toujours les mêmes mais parfois oui, on parle, on rit, on boit, on raconte des bêtises, puis on range un peu et on dort chez Chanceux ; je meurs de chaud parce que je dors toujours entre les deux, le lendemain on écoute un peu de musique en parlant de ce qu'il s'est passé la veille, on finit de ranger, et on va manger dans le restaurant chinois à côté. Et toute la semaine, je suis impatiente d'arriver au week-end pour avoir cette soirée. :dunno: (Et puis, on ne raconte pas les mêmes bêtises, on ne parle pas des mêmes choses... Sinon on pourrait aussi dire qu'il n'y a pas de surprise quand vous prenez un café avec un ami : vous prenez un café et vous rentrez chez vous, tout le monde sait que ça va se passer comme ça :yawn: Sauf que c'est pas les mêmes sujets de conversation etc.)
Je vois aussi mes amis pour autre chose, on va au ciné ou on mange au resto ensemble parfois.
Je ne serais pas triste si on ne buvait pas le samedi soir, c'est juste que quand on invite des amis étudiants le samedi soir, c'est souvent une activité appréciée et attendue par la majorité. Tous les gens qui viennent ne boivent pas, et ça arrive qu'on n'ait pas envie de boire et qu'on ne le fasse pas.

Je ne sais pas trop à quoi répondre :dunno: Je comprends que vous puissiez trouver la routine triste, et oui, ça manque de spontanéité, je peux comprendre que vous n'appréciez pas ça (@Chandernagor ), mais c'est juste que je vis comme ça, pour les samedis soirs ou pour autre chose : le mardi soir je vais faire du bénévolat, le mercredi je vais au sport, quand Chanceux n'a pas le moral, on se rejoint pour aller au restaurant indien et prendre des beignets d'aubergine et des cheese naan à emporter et les manger chez lui, et voilà :dunno:
 
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25 Août 2008
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@Impromptue Je ne parlais pas des gens qui sortent chaque week-end, j'en fais presque partie. Seulement, je me suis peut être mal exprimée mais je rejoins plutôt @Chandernagor dans l'idée que la routine de ces soirées justement ne t'affranchis pu du quotidien. Enfin, boire pour boire, je trouve ça triste.
Ensuite, je ne sais pu qui me disais que je ne connaissais pas la vie des gens en question, je parle d'un groupe de personnes autour de moi, que je connais, dont je connais la vie. Crois moi, ils n'ont pas la vie la plus rude que je connaisse..
 
17 Décembre 2005
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@Caseyklein
Je rejoins ce que dit déjà @Canapé. Je ne pense pas qu'il s'agisse de "boire pour boire". Enfin, sinon chacun se murgerait chez soi :hesite:. Sauf que ça ne se passe pas comme ça, les gens se retrouvent, discutent, rient. L'aspect social est quand même très important (voire primordial je dirais). La consommation de certaines substances c'est juste un ajout quelconque finalement. La critique au fond c'est plus l'aspect routinier d'une activité, d'un certain type de soirée. Après sur ça, chacun voit midi à sa porte. Certains aiment la routine, d'autres recherchent la nouveauté. Et y'a rien de mal aux deux situations :shifty:.
 
  • Big up !
Réactions : Laetare
16 Février 2009
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@Canapé, mais après personne n'a à se justifier, après tout moi aussi j'ai des petites "routines sociales" que j'affectionne particulièrement : le lundi midi je mange avec une copine, mercredi je déjeune avec un autre collègue, tous les mardi on se fait un restau avec mon copain... Et j'attends ces moments avec impatience parce qu'ils représentent des "oasis rafraichissantes" dans ma journée ou ma semaine. Il n'y pas spécialement d'inattendu, mais ça n'est pas non plus ce que je recherche nécessairement. Ce que j'apprécie dans ces occasions là, c'est la compagnie des autres, discuter, échanger des nouvelles, savourer de la bonne cuisine dans un cadre sympa, etc. Par contre, ça tient sans doute à mes attentes vis-à-vis de ce genre d'événement, mais les grosses soirées alcool/gros craquage je ne peux pas les enchainer sans m'en lasser au bout d'un moment. C'est le fait qu'elles soient rares qui contribue à les rendre vraiment grisantes et libératrices. Si j'en faisais toutes les semaines, elles perdraient ces qualités-là, et ça serait dommage parce que c'est précisément pour ça que je les apprécie.
 
5 Septembre 2014
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@Whats Oui.
:cretin:
J'avais vraiment envie de répondre oui.
Non mais c'est quelque chose qui me tient beaucoup à coeur ce que tu dis là. Sans être paranoïaque je pense, on grandit en ce moment dans une société qui, depuis l'école, nous dit de ne pas viser trop haut, d'être "réaliste", de ne pas se plaindre parce que y a pire ailleurs...
Et tu sais, cette tendance est même révélée par des films à succès et des tendances qui nous crient: "contentez vous des petites choses, aimez les petites choses de la vie, etc" (Big up Amélie Poulain!)
Pour moi, tout ça est lié, à une tendance qui nous abaisse, et qui abaisse les grands projets, et ceux qui aspirent à quelque chose de totalement nouveau qui est systématiquement appelé "Utopie".
Et quoi? Utopie, ça veut dire "Lieu qui n'existe pas", mais ça veut pas dire qu'il ne peut pas exister... ! :innocent:
 

Endless

Hot like Mexico
27 Août 2009
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Alors je pense que ça doit vraiment dépendre de la tolérance de chacun à tout ça, finalement. Quand je parle de mes deux "drogués épanouis", c'est à dire qu'en 10 ans, ce sont les deux seules personnes consommatrices de psychotropes qui ne m'ont jamais dit "j'aimerais bien arrêter", qui n'ont jamais été gênées par leur conso. Idem pour l'alcool finalement, je connais très peu de gens qui sont satisfaits de boire tous les samedi soirs, ça doit biaiser mon avis. Y'a toujours un moment ou les effets secondaires te rattrapent je pense :dunno:. Enfin je trouve que c'est un jeu dangereux, en fait avoir besoin d'alcool pour se détendre en soirée, s'amuser, je trouve ça inquiétant au long terme, d'un point de vue médical (c'est une détente factice, l'alcool est un gros dépressif du système nerveux central, un anxio super addictif, qui détruit les neurones, c'est malheureux mais c'est toxique, c'est récréatif dans notre culture mais ça reste quand même bien dangereux à terme). Je le fais mais en connaissance de cause, tout comme je fume finalement, j'accepte les risques (même si je ne sors plus autant qu'avant). J'insiste vraiment sur le besoin, le fait de ne pas pouvoir faire sans, je ne porte pas de jugement moral là dessus (je serais mal placée), c'est juste une inquiétude niveau santé.

Quant aux drogues, en y repensant, je n'arrive vraiment pas à trouver du positif là dedans. Concrètement dans un monde parfait ce serait super, consommer permettrait de super expériences, d'ailleurs pendant longtemps j'ai été en faveur de ça finalement, je me disais qu'en raisonnant sa consommation, dans un cadre propre et sécurisé, avec un entourage de confiance, en s'informant au maximum, on limitait énormément les risques! Je reprends ma comparaison avec le personnage du chaman, voilà mon image idéale des psychotropes. Mais j'en suis revenue, parce que dans notre société ça dérape trop vite :erf:. Typiquement je suis la fille responsable de base, mais tu as beau être précautionneux, être dans un état de conscience modifié te pousse parfois à faire des choses que tu n'aurais pas fait en pleine possession de tes moyens intellectuels, voir à te mettre en danger. Ça encore, ça passe (il suffit d'assumer). Mais traîner dans des milieux de gens qui consomment amène aussi à voir des trucs parfois pas très cools, voir franchement traumatisants, on peut pas nier le risque finalement, c'est le monde qui est fait ainsi. Ne serait ce que parce que la drogue est finalement liée au marché noir, et que cette réalité là est sordide. C'est pour ça que je n'arrive pas à voir ça comme quelque chose de potentiellement positif ou cool je crois.

Pour être honnête je pense qu'il est bon de se tenir le plus possible éloigné de tout ça, parce que finalement à la question "ou commence l'addiction?" je suis d'accord personne ne peut y répondre réellement, mais trop souvent quand tu reconnaît/comprends que tu es addict il est souvent bien trop tard. Et je suis totalement d'accord quant au fait qu'on ne puisse pas forcer les gens à décrocher, c'est un truc qui doit venir de la personne et d'elle seule, la pression est inutile, c'est un cheminement personnel!. Le principe de l'addiction c'est que c'est vicieux, "on gère" et puis un jour on se rend compte qu'on a bien dérapé, même si on est intelligent, informé, entouré, et qu'on a du recul sur soi. Le souci c'est vraiment l'accoutumance et l'escalade, le fait de vouloir retrouver la lune de miel, on s'habitue très vite finalement, être tout le temps super raisonnable et maître de soi c'est pas donné à tout le monde. Après personnellement je ne me préoccupe pas de ce que les gens font, chacun mène sa vie comme il l'entend et fait ses propres expériences selon ses envies, mais le risque existe. Je le répète, à mon sens c'est un jeu dangereux, c'est pas anodin, peu importe les précautions qu'on prend, ou son degrés d'information sur le sujet. Mais la vie est faite de dangers et d'expériences plus ou moins heureuses!

L'addiction au cannabis est plus psychologique non :hesite:? Enfin il me semble que c'est pas la plus compliquée à vaincre, niveau physique elle existe mais c'est pas flagrant comme avec les opiacés ou l'alcool (après ça dépend de chacun là encore, le sevrage c'est un truc tellement personnel,!).

@Leech : en effet c'est un bon bouquin :top:, après je crois que tout ça me prends un peu trop aux tripes pour que je puisse réellement réagir de façon constructive, même si j'entends les arguments :erf: je déteste généraliser habituellement en plus, je crois que je préfère m'arrêter là (trop de conflit entre "la partie de moi qui veut se remettre en question :hesite:" et "la partie de moi qui hurle LA DROGUE C'EST MAL M'VOYEZ!" :yawn:!).
 

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