Je lis vos derniers messages et je trouve plein de zones d'incompréhension très étranges
Notamment j'ai l'impression que pour vous les véganes accordent autant d'importance à la vie humaine qu'à la vie animale et les mettent sur le plan. Mais ce n'est pas le cas : entre sauver un.e humain et sauver un animal, je sais très bien que je ferais généralement le premier choix, comme la plupart des gens ici j'imagine. En fait, les véganes pensent que les animaux ne sont pas à notre disposition, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas été créés pour nous satisfaire. En gros, ils supposent une forme d'indépendance du règne animal (pas du dépendance à l'humanité). Mais ça n'oblige en rien à aimer les animaux, ni même à en prendre soin, à les sauver, etc. Alors que nous avons des devoirs en tant qu'espèce face aux autres membres de notre espèce : l'assistance à personne en danger par exemple, et c'est bien normal.
J'ai l'impression qu'il y a une grosse confusion sur le terme d'antispécisme. Il ne revient pas à nier les différences entre les espèces. Il signifie refuser de les hiérarchiser (considérer que les animaux sont faits pour nous, ce qui est le cas quand on les traite comme des objets (= réifier), comme dans les élevages et les abattoirs. Les humains réifient les animaux. Le lion, lui, ne réifie pas la gazelle : il la chasse et il la mange, nuance.)
Notamment j'ai l'impression que pour vous les véganes accordent autant d'importance à la vie humaine qu'à la vie animale et les mettent sur le plan. Mais ce n'est pas le cas : entre sauver un.e humain et sauver un animal, je sais très bien que je ferais généralement le premier choix, comme la plupart des gens ici j'imagine. En fait, les véganes pensent que les animaux ne sont pas à notre disposition, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas été créés pour nous satisfaire. En gros, ils supposent une forme d'indépendance du règne animal (pas du dépendance à l'humanité). Mais ça n'oblige en rien à aimer les animaux, ni même à en prendre soin, à les sauver, etc. Alors que nous avons des devoirs en tant qu'espèce face aux autres membres de notre espèce : l'assistance à personne en danger par exemple, et c'est bien normal.J'ai l'impression qu'il y a une grosse confusion sur le terme d'antispécisme. Il ne revient pas à nier les différences entre les espèces. Il signifie refuser de les hiérarchiser (considérer que les animaux sont faits pour nous, ce qui est le cas quand on les traite comme des objets (= réifier), comme dans les élevages et les abattoirs. Les humains réifient les animaux. Le lion, lui, ne réifie pas la gazelle : il la chasse et il la mange, nuance.)
Dernière édition :

. Du moins je ne l'ai pas vue fonctionner en vrai, même si certaines personnes très courageuses et très lucides que je connais pas y arrivent sans doute. (Ceci dit, mon côté pessimiste considère qu'il n'y a pas beaucoup de "personnes courageuses et lucides" dans le genre humain, et donc que cette solution ne pourrait pas être étendue à grand-monde...).
C'est juste que pour moi ça ne solutionnera pas le problème des conditions de vie des animaux, ni à court ni à long terme.
C'est pas pour juger ou dire que c'est faux, je doute que quiconque vienne mentir sur un sujet aussi "bateau", mais voilà ça me fait sourire. (Bon, je pense que sur internet, c'est surtout parce que ceux qui postent sont précisément ceux qui font attention à leur consommation et donc ne veulent pas être mis dans le même panier que "la masse", mais j'ai aussi remarqué ça dans les discussions IRL
Sans compter que nous ne sommes pas né.e.s vegans hein. On a mangé de la viande et les pensées que tu partages, on les a eues. Et beaucoup d'entre nous vivent avec des mangeur.e.s de viande. Comme quoi: informer n'est pas culpabiliser ou juger
Pour moi, les végan/végéta*ien, au moins sur le plan de l'alimentation sont "meilleurs" que les non-végan parce qu'ils ont pour le coup, largement plus d'empathie envers leur prochain. Je ne vois personnellement pas de problème à l'exploitation animale tout pendant qu'elle n'est pas intensive, mais si je me mets à la place d'un végan qui mets -en gros- les animaux sur le même niveau d'importance que l'humain, et bien je me dis que la personne en face de moi à une empathie très forte et je le reconnais (je pourrais à la limite en tant que non végan avoir envie d'avoir l'empathie nécessaire pour cela mais je ne l'ai pas)