C'est pour ça que je ne parlais que des études primaires et secondaires, parce qu'il est bien évident qu'après le bac, ce sont des systèmes d'apprentissages totalement différents qui entrent en jeu.Léandre;1892678 a dit :Je trouve cela assez terrible et... "mesquin" (ce n'est pas le terme adéquat) d'écrire cela...
Concernant les études supérieures, il existe des branches où certaines capacités cognitives et d'adaptation sont plus valorisées et utilisées que d'autres, ce qui ne peut se borner à la simple idée d'intelligence.
Je ne vois pas en quoi c'est une preuve de non-intelligence (de stupidité ?) de devoir travailler jusqu'à 23 heures voire plus pour obtenir un 10, 11, 12, 13 et ce jusqu'à la note que vous poserez là et qui définit votre conception du "médiocre" et votre frontière du "bon".
Personnellement, je suis obligée de travailler énormément (trop pour certaines), car les connaissances et la culture générale que l'on nécessite de moi sont tout simplement colossales. J'étudie dans une formation où il est absolument certain que quiconque travaillant dans "un coin de porte" ne pourra s'en sortir, car la masse d'informations et leurs multiples précisions ne relèvent pas du processus d'intelligence inné mais de l'apprentissage pur, et surtout bien dur. Et dans ce genre d'études, un simple 13 peut parfois représenter la lune.
Je ne suis pas née en sachant reconnaître l'entrée d'un temple indien du second siècle sur une photographie, ou en pouvant citer les souverains successifs de la Dynastie des Satavahana. Tout comme pour ma formation précédente, je n'étais pas plus née pour établir le réseau nerveux d'un corps humain et les multiples symptômes et stades d'évolution de la Sclérose en Plaque. Tout comme d'autres ne sont pas nés en connaissant tel ou tel fait divers, telle ou telle élaboration scientifique...
Ce n'est bien sûr que mon propre exemple (car je ne connais et ne maîtrise que celui-ci, fatalement), mais je reste persuadée qu'il en est de même pour tout un tas de formations et d'études. Et quand bien même, la notion d'intelligence n'est pour moi pas à mélanger avec les notions d'adaptation, d'endurance et de facilité. Être lésé à ces sujets ne signifie pas être stupide, ou médiocre.
Je vais préciser ma pensée, du coup : je réagissais tout particulièrement au message de Lezzie on X, qui parlait d'une fille qui se vantait de ses bonnes notes ET de la quantité de travail qu'elle devait fournir pour les obtenir.
A mon sens, jusqu'au bac, les gens les plus brillants sont ceux qui réussissent en travaillant modérément, voire peu.
Il ne s'agit donc même pas de mérite : bien sûr que les gens les plus méritants sont ceux qui travaillent le plus pour obtenir d'excellentes notes (sur ce point je suis en désaccord avec Aleth. d'ailleurs).
Par exemple, les personnes qui réussissent le mieux en prépa sont celles qui avaient besoin de peu travailler au lycée, et qui du coup avaient sous le pied beaucoup de ressources. Contrairement aux gens ayant des notes similaires mais avec une grosse charge de travail derrière.
Donc de mon point de vue, quelqu'un qui en terminale doit énormément bosser ne peut pas vraiment se vanter d'être une personne brillante. Bien souvent, ce n'est pas le cas... c'est une personne travailleuse et méritante, oui, mais pas brillante.