Je ne supporte plus les messages contradictoires que l'ont reçois sans cesse, sans discontinuer, de toutes formes. Les pubs pour des sucreries puis "ne mangez pas trop sucré", pour de l'alcool puis "ne buvez pas trop", les gens qui vous culpabilisent de ne pas boire en soirée parce que "tu ne sais pas t'amuser" puis ceux qui te disent que tu mourra d'une cirrhose si tu bois trop. Comment fait-on pour s'y retrouver? Avec les études que je fais, je reçois de plus en plus de messages de ce genre, c'est normal, mais à force de dire que tout tue, il va bientôt falloir arrêter de vivre, presque.
En fait dans cela il y a deux choses que je ne supporte plus:
- La tendance nouvelle à se méfier de tout, même si elle part sûrement d'un bon sentiment, que je trouve de plus en plus oppressante, et le fait de culpabiliser les gens à coups de "si vous faites ça vous aurez un cancer", "si vous n’arrêtez pas vous avez plus de chances de gnagnagna". J'ai sans cesse l'impression d'être reprise à l'ordre! Bouffe, tabac, alcool, sexe, sport ou non sport, poids, même les activités sociales..
J'ai conscience que c'est étrange de râler contre cela, mais ce qui m’énerve c'est le ton employé, que je trouve de plus en plus péremptoire et culpabilisant. (Je ne sais pas si je suis très claire)
- La deuxième chose, qui découle de la première, c'est le côté contradictoire des signaux que l'on nous envoie. Pourquoi à côté de tout ça on nous martèle de publicité pour des trucs gras et sucrés, l'alcool, ce que l'on peut recevoir de pression sociale sur les divers sujets cités plus haut, etc.
Pour raconter ma vie, j'ai quelques problèmes avec la bouffe et je sais que, même si au départ ils ne viennent pas de ça, il est dur pour moi (malgré mon âge), de me retrouver entre
- Les mannequins des publicités
- Les articles pseudo-décomplexants sur "acceptez votre corps"
- Les multiples tentations culinaires présentes partout, tout le temps
- Les enseignements que je reçois sur les risques quand l'IMC ne rentre pas dans la bonne fourchette.
Je me demande comment font les gens pour se retrouver dans tout cela, pour construire leurs propres choix, sachant qu'on trouvera toujours une manière de leur reprocher, en quelque sorte.