Je ne supporte pas...

[boreale-2]

Je ne supporte pas les mauvais profs (rien de bien original me direz vous )
Mais vraiment j'en ai marre des profs qui ne savent pas transmettre leur savoir, ceux qui ne finissent pas leurs phrases, ceux qui font des phrases tellement tirées par les cheveux qu'elles sont impossibles de prendre en note, ceux qui s'attardent sur des détails dans un cours au détriment de principes et de notions importants, ceux qui tiennent un cours où tu as l'impression en sortant de n'avoir rien appris.
Une fois qu'on a connu des profs vraiment excellents c'est vraiment difficile de supporter des profs qui sont "antipédagogues" au possible. Alors je veux bien qu'ils soient doués dans leur domaine de recherche, mais pour ce qui est de l'enseignement c'est vraiment à revoir pour certains. C'est vraiment dommage.

 

[Yehudi]

@selavy: Ah, j'avais pas compris que c'était dit comme une nationalité, effectivement là c'est un peu tout confondre !

 

[Hawley]

@selavy C'est vrai que pour être exact, il faudrait dire arabophone, je pense ! Mais c'est entré dans le langage courant de dire "les pays arabes", surtout après les révolutions arabes.

Pour ce qui est de la Belgique et de la France, j'ai du mal à comprendre aussi. Quand j'étais en Erasmus je traînais avec beaucoup d'anglophones, j'avais une amie qui venait de Belgique et ils avaient du mal à comprendre qu'elle n'était pas française, mais belge. Certains pensaient même que la Belgique était une région de la France  On a fini par tous les foutre dans le même sac en les appelant "les english", alors que certains étaient écossais et d'autres irlandais. Y'a que comme ça qu'ils ont compris en quoi c'était blessant d'ignorer complètement un pays et sa culture !

 

[Pantoufle]

@selavy : c'est "drôle" je ne me souviens pas avoir entendu du mal de la Belgique, des belges, au contraire les gens sont plutôt à dire "Oh j'aimerai visiter Bruxelles !" ou "J'aimerai aller vivre à Bruxelles", c'est une ville qui paraît vraiment attractive et intéressante, comme Berlin (je dis Bruxelles parce que c'est la ville dont on parle le plus souvent, mais je tiens à préciser que je sais que la Belgique ne se réduit pas à sa capitale), alors que le Nord de la France subit vraiment beaucoup de préjugés de la part de certains français (mais pas plus des parisiens que d'autres, enfin je ne trouve pas).
L'avantage à Paris c'est que c'est très rare d'être "d'origine" parisienne, on vient de partout en France, du coup (je pense que c'est la même chose dans les grandes villes, surtout universitaires et économiquement attractives, puis dans une moindre mesure dans les villes plus petites) t'as des potes avec des origines diverses : bretonnes, corses, alsaciennes, du Nord, du Sud, etc. Et du coup on ne se moque pas, ou alors c'est plus des boutades entre potes.
Après des préjugés y en a partout j'imagine que le fait que beaucoup d'étudiants français s'installent en Belgique fait qu'ils sont plus "visibles" et que du coup on entend et retient leurs préjugés facilement.

L'amalgame qui me fatigue le plus c'est "iranien=arabe", alors qu'ils ne parlent même pas arabe

 

[Rigel]

@rigel: Même à l'oral pour la négation ? C'est rare que je dise bien le "ne" et le "pas" à l'oral !

A l'oral j'ai tendance à lâcher un peu de lest là dessus mais c'est quand même quelque chose qui m'agace fortement.

 

[Yehudi]

A l'oral j'ai tendance à lâcher un peu de lest là dessus mais c'est quand même quelque chose qui m'agace fortement.

D'accord ^^, si je te rencontre un jour je ferai un effort . Je zappe souvent les négations à l'oral mais je vais devoir remédier à ça quand je travaillerai !

 

[Oreste]

Je ne supporte pas de faire des fautes volontaires. Non pas ke j'aiIkriv kom sa lolll mais par exemple dans un post, je viens d'écrire "si on s'est faite violer, ce n'est pas de notre faute, c'est qu'on a eu affaire à un malade": En général le "nous, on" m'horripile, le mélange de première personne du pluriel et troisième du singulier est une faute que je trouve bien laide. Il aurait été plus juste d'écrire "si on... ce n'est pas de sa faute", mais on aurait pu penser que je parlais de la faute du violeur (en l'occurrence) et ma phrase pourrait être interprétée comme allant à l'encontre de ce que je veux signifier. Quant à écrire "si nous nous faisons violer, ce n'est pas de notre faute", je trouve la formulation trop lourde.
De même avec l'expression "faire long feu": pour dire qu'une chose n'a pas marché on pense généralement que l'expression consacrée est "ça n'a as fait long feu" alors qu'il faudrait au contraire dire "ça a fait long feu", car comme dirait le Petit Robert "Faire long feu se dit d’une cartouche dont l’amorce brûle trop lentement, de sorte que le coup manque son but" et signifie au figuré "ne pas produire son effet, échouer"'.
Mais si j'utilise la bonne expression, je ne serais probablement pas comprise. De même que je ne comprendrais pas quelqu'un qui utilise correctement une expression dont j'ignore l'usage vrai.
C'était une intervention de Grammar Nazi n°3485

 

[Oreste]

Je ne supporte pas de faire des fautes volontaires. Non pas ke j'aiIkriv kom sa lolll mais par exemple dans un post, je viens d'écrire "si on s'est faite violer, ce n'est pas de notre faute, c'est qu'on a eu affaire à un malade"

En fait ce n'est pas une faute de faire correspondre le déterminant de la 1ère personne du pluriel au pronom "on" quand on l'utilise pour dire "nous" (pour faire pédant, on parle d'énallage grammaticale ), d'autant que dans ton cas ça évite une confusion qui serait bien plus embêtante qu'une infraction aux règles du bon usage !
En revanche, quand on utilise une construction "je me suis fait + infinitif", on n'accorde en aucun cas le participe "faire", c'est une erreur assez courante et je vois bien pourquoi elle existe mais en fait, l'objet direct du verbe est ton infinitif, non pas le pronom "me", du coup il n'y a pas à avoir d'accord.

Je ne supporte pas de faire des fautes involontaires

Pour "je me suis fait" + infinitif j'ai un doute à chaque fois en plus, alors que j'ai révisé 115 fois la règle.
Quant à l'énallage tu m'étonnes, je suis presque sûre d'avoir appris le contraire, mais tant mieux ça facilite! Reste que je trouve ça franchement laid.

 

[Pipistrelle.]

Je ne supporte pas les gens qui disent des choses comme "oh là là, je ne pourrais pas passer une année sans partir en vacances" ou "franchement, vivre dans un petit appart moi je pourrais pas, il me faut de l'espace" en faisant complètement abstraction des impératifs financiers qui sous-tendent les choix de ce type...

Honnêtement, je ne peux pas dire que ce genre de remarques me choquent. Je n'y vois pas de dédain ou de contestation envers les choix des autres, juste un constat sur soi-même en fait...

 

[Ziggie]

d'être dans l'incertitude. Un jour ça va me faire crever

 

[Pipistrelle.]

@sword , Désolée, tu as dû recevoir une notif parce que j'ai fait une mauvaise manip et le message est parti avant que je ne termine.

Effectivement, je n'ai pas employé le meilleur terme, vu la discussion...

Mais bon, déjà, dire qu'on n'aimerait pas vivre dans un petit logement ou ne jamais partir en vacances ne me semble pas revenir à enfoncer des portes ouvertes, parce que pour certaines personnes il s'agit de choix opérés sans que la dimension financière n'entre en compte. Je connais des gens qui pourraient se payer des logements plus grands mais qui ne veulent pas s'éloigner de leur lieu de travail par exemple. Ou alors qui pourraient partir en vacances tous les ans, mais qui préfèrent occuper leur temps autrement... Au-delà de ça, perso, je m'en fous, je ne passe pas mon temps à commenter le mode de vie des autres. Mais c'était juste pour la précision.

Ensuite, il y a des tas de choses que je ne me résoudrais à faire qu'en cas d'extrême nécessité, mais que d'autres gens font par absence de choix. Estimer que je ne pourrais suivre leur exemple que difficilement, ne fait que reflèter la conscience que j'ai de mes propres faiblesses. Ca révèle aussi l'angoisse que j'éprouve à l'idée de me retrouver dans certaines situations. Pour autant, je suis bien consciente que les scénarios que je redoute sont subis par la plupart des gens qui les vivent!

Quand je dis à quelqu'un, "je ne sais pas comment tu fais pour affronter/supporter telle ou telle situation parce que moi je ne pourrais pas", ça veut dire que je me sais (ou crois) incapable d'avoir autant de force, de patience ou de montrer les mêmes facultés d'endurance, et ça témoigne plutôt d'un sentiment d'admiration. Ca n'est en aucun cas un jugement sur les hypothètiques choix que la personne aurait dû/pu faire.
Après chacun a son propre seuil de tolèrance face aux situations qui peuvent s'imposer à nous dans la vie : perso je me fous de vivre dans un petit logement, mais en l'état actuel des choses, il y a d'autres trucs plus ou moins triviaux qui me paraissent insurmontables, alors que d'autres gens doivent composer avec au quotidien : manger des conserves jusqu'à la fin de mes jours, vivre sans livres, être amputée d'un membre, perdre certains proches, etc.
Evidemment c'est pas des trucs que je vais clamer tels quels à la face des premiers intéressés parce que c'est très maladroit, et en plus faire preuve de compassion à l'égard de quelqu'un qui n'en demande pas c'est assez humiliant je trouve.

Mais bref, en fait je disais ça moins pour te contredire que pour montrer qu'on peut nuancer les choses.

 

[Mzelle-fraise]

Je ne supporte pas les gens qui disent des choses comme "oh là là, je ne pourrais pas passer une année sans partir en vacances" ou "franchement, vivre dans un petit appart moi je pourrais pas, il me faut de l'espace" en faisant complètement abstraction des impératifs financiers qui sous-tendent les choix de ce type...

Je l'ai vécu quand on a emménagé. Lors de la pendaison de crémaillère une amie a eu un mouvement de recul et un regard horrifié : " Mais c'est tellement petit, je ne pourrais pas vivre à deux dans moins de 80m2". Je n'ai rien dit, mon homme non plus parce que au final on ne peut pas vivre au dessus de nos moyens, et que notre priorité n'est pas d'avoir un logement immense.
Après la maladresse des gens, des plus ou moins proche, touche forcement un peu.

Je ne supporte pas les gens, notamment lors des mariages, naissances et autres événements heureux en famille, qui me disent " Et vous, c'est pour quand ? il faut vous y mettre".
Une fois ça va, mais généralement il y a en a 15 qui posent la même question.
Comme si, arrivé un certain âge, il y a urgence, ou que il y a une date de péremption. Ces personnes ne se posent même pas des questions basiques tel que : peut être que on ne veut pas d'enfant, que on ne peut pas en avoir, que on essaie d'en avoir mais que ça prend du temps, que c'est un sujet de discorde dans le couple.