Je ne supporte pas...

[Hawley]

@vilaine Je suis comme toi, ça me gêne un peu de voir mes amis "s'incruster" comme ça...Mais paradoxalement, je trouve ça marrant, quand les gens "extérieurs" viennent commenter une de mes photos parce qu'un de leurs amis y est identifié. Après évidemment, tout dépend le ton : si la personne pose une question sur le contexte, fait une remarque rigolote, ça me fait plaisir, mais évidemment si c'est une private joke ou quelque chose de désobligeant ça a tendance à m'énerver aussi. Du coup je trie bien quelles photos devront être visibles seulement à mes amis, ou à plus...

Je comprends que certaines personnes laissent leurs photos visibles à "tout le monde" dans certains contextes, par exemple j'ai tout un dossier de photos prises en convention, et considérant que j'ai énormément d'inconnus en costumes dessus, j'ai laissé le dossier accessible. Pour que les personnes qui cherchent le nom de la convention sur Facebook puissent tomber sur la photo et proposer leur identification, si c'est eux. Et ma foi, ça a pas mal marché, ils ont retrouvé leurs photos, ont pu les récupérer, du coup, et moi j'ai pu savoir qui c'était et prolonger un peu le dialogue avec eux

 

[Kafkanorexia_]

@mirmotte: Ah mais stop, je ne sais pas comment tu as fait pour supporter autant de réflexions... Je crois qu'à ta place, je me serais vraiment énervée. Je mange bio, vgl, et je fais pas ma connasse devant un subway ou devant un t shirt que j'achète avec PLAISIR. Je crois qu'elle était frustrée...
Tu ne lui as rien répondu?

 

[Kafkanorexia_]

@mirmotte: Ah mais stop, je ne sais pas comment tu as fait pour supporter autant de réflexions... Je crois qu'à ta place, je me serais vraiment énervée. Je mange bio, vgl, et je fais pas ma connasse devant un subway ou devant un t shirt que j'achète avec PLAISIR. Je crois qu'elle était frustrée...
Tu ne lui as rien répondu?

Bah je lui répondait à chaque fois (je voulais pas m'énerver, juste contrer ses "arguments") mais ça m'a fatiguée  En fait j'ai préféré être calme et réfléchie pour lui faire comprendre que non, je suis pas un mouton inconscient, je pense qu'elle a fini par comprendre et arrêter de me snober malgré nos nombreux désaccords. Et je préfère ça, elle a une meilleure image de moi qu'au début, même si maintenant je veux plus la voir

Mais le pire, c'est que ses propos sont même pas fondés. Elle a une vision super manichéenne, et revendiquer le bio, c'est pas cracher sur d'autres modes de vie aussi sains... Enfin bref, on dirait qu'elle essayait de se donner un style, pas en mangeant bio ou quoi, mais en critiquant les autres, haha !
Je trouve que tu as bien réagi.

 

[Oreste]

Mais "tout un chacun" je ne savais pas, à l'oreille je l'entendais vraiment comme "tout à chacun".

Moi j'avais toujours entendu "en un mot commençant" au lieu de "un mot comme en cent" La révélation quand un jour j'ai lu la vraie expression !

Mais comment compreniez-vous ces expressions, du coup? ça ne vous 'choquait' pas de ne percevoir aucun lien logique entre l'expression-même (telle que vous la conceviez) et ce à quoi elle renvoie? ça m'intrigue tellement!

 

[Kunx]

Mais "tout un chacun" je ne savais pas, à l'oreille je l'entendais vraiment comme "tout à chacun".

Moi j'avais toujours entendu "en un mot commençant" au lieu de "un mot comme en cent" La révélation quand un jour j'ai lu la vraie expression !

Mais comment compreniez-vous ces expressions, du coup? ça ne vous 'choquait' pas de ne percevoir aucun lien logique entre l'expression-même (telle que vous la conceviez) et ce à quoi elle renvoie? ça m'intrigue tellement!

Même si je sais que c'est "tout un chacun", je n'y vois aucun lien logique   Si tu veux bien m'expliquer du coup, ça me perturbe fortement maintenant !

Et quand j'y réfléchis, "quand même" ne me semble pas tellement plus logique que "comme même" (même si ce dernier m'arrache les yeux/les oreilles). Si on déconstruit l'expression, elle ne veut pas dire grand chose en fait...

 

[Canapé]

Mais "tout un chacun" je ne savais pas, à l'oreille je l'entendais vraiment comme "tout à chacun".

Moi j'avais toujours entendu "en un mot commençant" au lieu de "un mot comme en cent" La révélation quand un jour j'ai lu la vraie expression !

Mais comment compreniez-vous ces expressions, du coup? ça ne vous 'choquait' pas de ne percevoir aucun lien logique entre l'expression-même (telle que vous la conceviez) et ce à quoi elle renvoie? ça m'intrigue tellement!

Mais, grammaticalement, c'est quand même très étrange de voir "un chacun", non ?
Et comment expliquerais-tu la logique de "tout un chacun" ?

 

[Hawley]

@thirteenth-step Perso je comprends l'erreur, y'a plein d'expressions que j'utilise sans en connaître l'origine ! Du coup ça me semble possible d'utiliser une expression dont la logique est compréhensible en pensant qu'elle s'écrit d'une façon non-compréhensible (d'ailleurs je ne sais pas du tout si ce que j'écris est compréhensible   )

Pour donner un exemple : "en un mot commençant" n'aurait pas été beaucoup plus bizarre que "découvrir le pot aux roses", qui n'a pas beaucoup de sens non plus...

Edit : me balancez pas l'étymologie de "découvrir le pot aux roses", je me doute bien qu'il y en a une, c'est juste que c'est assez légitime de penser que "en un mot commençant" pourrait en avoir une qu'on ne connaît pas non plus

 

[Lethal Submission]

Moi j'avais toujours entendu "en un mot commençant" au lieu de "un mot comme en cent" 

Je n'ai jamais entendu/lu cette expression :wut: (j'ai du aller chercher la définition car je ne voyais vraiment pas ce que ça pouvait signifier).

 

[Jeanne des brums]

Edit : me balancez pas l'étymologie de "découvrir le pot aux roses", je me doute bien qu'il y en a une, c'est juste que c'est assez légitime de penser que "en un mot commençant" pourrait en avoir une qu'on ne connaît pas non plus

@mirmotte : J'adore comment tu racontes tes histoires   blablabla

Sinon je venais dire, un peu dans la même lignée que @thirteenth-step, qu'il y a un truc qui m'irrite parfois : c'est quand une personne met dans sa phrase une expression ou un mot qui, compte tenu du contexte, n'a aucune raison d'y être. Souvent les gens font ça par réflexe, et je le fais aussi bien sûr. J'ai l'impression qu'on emploie une masse impressionnante de mots superflus quand on formule nos idées.
Parfois, quand je décide d'être chieuse, je harcèle ma mère (c'est mon souffre-douleur) en décortiquant ses phrases pour lui montrer qu'elle emploie des mots de façon illogique.
Par exemple, elle me dit "j'aime quand même bien ce resto" alors qu'elle n'a jamais émis de réserves sur ce resto, pas la peine donc a priori d'émettre une nuance, "j'aime bien ce resto" aurait suffi.
Je lui demande pourquoi elle dit "quand même", et au début elle ne comprend pas ma question alors elle répond sur autre chose, donc j'insiste, et elle me dit "euh non je sais pas, comme ça" alors que j'adorerais qu'elle me réponde avec une argumentation bétonnée qui expliquerait qu'elle ait employé l'expression "quand même". Je sais que je suis tatillonne et barbante quand je fais ce genre de trucs, mais ça me fait profondément jubiler On s'amuse comme on peut.

Du coup ça me fait marrer quand je vois que c'est moi qui suis victime d'un psychorigide du langage. Genre quand quelqu'un me reprend sur certains mots que j'emploie et qui n'ont pas lieu d'être dans la logique de ma phrase, c'est un peu comme un retour du boomerang grammatical

 

[Hawley]

Sinon je venais dire, un peu dans la même lignée que @thirteenth-step, qu'il y a un truc qui m'irrite parfois : c'est quand une personne met dans sa phrase une expression ou un mot qui, compte tenu du contexte, n'a aucune raison d'y être. Souvent les gens font ça par réflexe, et je le fais aussi bien sûr. J'ai l'impression qu'on emploie une masse impressionnante de mots superflus quand on formule nos idées.
Parfois, quand je décide d'être chieuse, je harcèle ma mère (c'est mon souffre-douleur) en décortiquant ses phrases pour lui montrer qu'elle emploie des mots de façon illogique.
Par exemple, elle me dit "j'aime quand même bien ce resto" alors qu'elle n'a jamais émis de réserves sur ce resto, pas la peine donc a priori d'émettre une nuance, "j'aime bien ce resto" aurait suffi.
Je lui demande pourquoi elle dit "quand même", et au début elle ne comprend pas ma question alors elle répond sur autre chose, donc j'insiste, et elle me dit "euh non je sais pas, comme ça" alors que j'adorerais qu'elle me réponde avec une argumentation bétonnée qui expliquerait qu'elle ait employé l'expression "quand même". Je sais que je suis tatillonne et barbante quand je fais ce genre de trucs, mais ça me fait profondément jubiler On s'amuse comme on peut.

Du coup ça me fait marrer quand je vois que c'est moi qui suis victime d'un psychorigide du langage. Genre quand quelqu'un me reprend sur certains mots que j'emploie et qui n'ont pas lieu d'être dans la logique de ma phrase, c'est un peu comme un retour du boomerang grammatical

Je viens de t'imaginer discuter avec un pote à moi, tu deviendrais folle  Ou peut-être que le fait qu'il t'explique avec une argumentation béton pourquoi il a dit ça te ferait plaisir. En presque dix ans que je le connais, je n'ai jamais réussi à lui faire avouer qu'il avait tort sur quelque chose, tellement il se débat et part en couille (mais toujours posément).

Par exemple, pour ton cas précis, il se serait lancé dans une longue diatribe sur le fait que peut-être qu'il pensait que le restau aurait pu être mauvais, parce que dans le fond, sur l'avis général des consommateurs, tout le monde ne pense pas que c'est un bon restau, mais n'étant pas un consommateur de ce restau avant ce soir, il ne pouvait pas avoir un avis avant d'y être allé, auquel cas il ne pouvait avoir que des aprioris, et penses-tu qu'un apriori puisse être considéré comme un avis véritable ? Non ? Et ben voilà, non, il n'avait pas d'avis sur ce restau avant parce qu'il ne pouvait pas en avoir, et quant à ses aprioris, on ne peut plus vraiment savoir, parce que son expérience du restau a changé entièrement ces aprioris, donc il ne fait que supposer qu'il en avait des négatifs, parce que ce fromage était quand même merveilleux dis-donc, peut-être que c'est cette nouvelle impression géniale qui rend négatif son apriori précédent dans le présent, qu'est ce que tu penses de la crédibilité des voyages interstellaires dans les séries télé ?

J'exagère à peine. Il est insupportable ._.

 

[Jeanne des brums]

@hawley :
J'ai un copain qui est exactement pareil, on connait peut-être la même personne en fait ? J'avoue, je fais ça à ma mère parce qu'au fond je sais qu'elle n'a pas d’argumentaire, ou qu'il ne fera pas 36 pages, c'est juste histoire de la tyranniser, mais je ne m'amuserais pas à poser ce genre de questions à un mec comme ton pote. Ou alors je le ferais et je réaliserais que je me suis empêtrée dans un beau merdier, et je chercherais un échappatoire quel qu'il soit

 

[Jeanne des brums]

Je ne supporte pas les mecs collants en soirée, qui se permettent d'être ultra tactiles avec des inconnu(e)s... Brrr ça m'énerve. Hier j'étais à une soirée et je m'attelais à l'aide d'une compère à mettre la musique la plus ringarde possible pour troller les gens qui attendaient de l'électro ou je ne sais quoi, et puis y'a un espèce de lourdingue qui est venu derrière moi, a empoigné mes poignets et a voulu faire bouger mes mains à ma place pour que je mettre autre chose. Je n'ai pas osé lui faire comprendre que j'avais très envie de le gifler tout de suite de peur de passer pour une psychorigide mais je bouillonnais, et j'ai fini par lui dire qu'il était oppressant Mais c'est vrai quoi, là c'était symbolique, en tenant mes mains il m'empêchait de contrôler mes faits et gestes, et ce genre d'attitude est réservée à mes yeux à une sphère intime, pas à un strict inconnu. Ce terme l'a probablement choqué, il me l'a ressorti après. Je pense que ça l'a refroidit et je suis passée à ses yeux pour une vermine péteuse mais franchement, je trouve qu'il exagère ce type. Je ne le connais mais alors ni d'Eve ni d'Adam et lui il tente de prendre possession de mes mouvements, par derrière comme ça en plus ? Insupportable Je déteste qu'on franchisse ma sphère "physique" intime sans me prévenir, et sans avoir aucune complicité préalable avec moi

C'est comme quand une personne, qui se tient à côté, pose se tête sur mes épaules, comme les nourrissons le font pour régurgiter sur leurs parents (ou alors étais-je peut-être le seul mouflet à faire ça ? ). Je sais que c'est un petit geste d'affection amical mignon, mais ça me crispe quand on me colle trop, je ne suis plus libre de mes mouvements, ça me met mal à l'aise. Enfin bon ça va les gens le savent donc ils me charrient là-dessus et ne me collent pas trop, mais pendant longtemps j'assumais pas du tout ma psychoridigidité physique  C'est vrai que c'est assez spécial quand même.

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Mais bon faudrait que je me soigne un peu là-dessus je crois