Je me demande parfois si ce boulot est fait pour moi, vu que j'ai l'impression qu'il va me tuer nerveusement, mais en fait, c'est pas le boulot : c'est les gens !
Parce que je ne supporte pas l'égoïsme des gens, surtout dans le cadre du travail où, mon dieu, si on ne se serre pas les coudes, on est foutu !
Attention, détail chiant d'une agence de marketing :
Hier, galère ultime pour un envoi client, mes 2 collègues sur le sujet ne sont pas là. Je me dis que bon, même si je suis mauvaise en montage et que c'est normal vu que je ne suis que rédactrice, je vais faire la maquette de notre mini magazine à coup de cutter et de colle. Il me faut juste quelqu'un qui a Indesign sur son ordi. J'essaye d'accéder à l'ordi de ma collègue absente, on me donne son mot de passe, ça ne fonctionne pas. Je cours dans tous les sens, harcèle des gens dont C'EST le métier, tout le monde me laisse tomber. Normal, il est 18h30, oulala on va perdre 15min à faire un truc qu'on maîtrise pour aider une fille qui va mettre 1h parce qu'elle ne sait pas comment on fait. Heureusement, mon grand pote de toujours, meilleur collègue du monde, m'a aidé alors qu'il était overbooké, et lui aussi a mis du temps à cause des réglages parce qu'il ne maîtrise normalement que le web… Mais il l'a fait, parce que je galérais, et parce que lui, quand il voit quelqu'un dans ce genre de situation, il aide quoi ! Résultat, alors que j'allais partir à 18h15, peinarde, je suis rentrée chez moi à 20h, épuisée, énervée, à peine félicitée pour mon effort.
Et ce matin, je me fais engueuler par ma collègue absente qui me dit que j'ai pas à aller sur son ordi quand elle est pas là, et que j'aurais pu imprimer depuis le PDF, andouille que je suis.
Bon, elle a bien dit que c'était pas à moi de le faire à la base, mais quand même, putain, personne n'a de compassion ou quoi ? C'est pas la première fois en plus, et j'en ai un peu marre d'être trop bonne, trop conne ! Une fois, j'ai fini à minuit pour reprendre le boulot de quelqu'un qui ne pouvait pas parce qu'il avait.. un apéro ! Ma vie, cette vaste blague.
Ouuuuf, pardon, mais ça fait du bien !