Opium.;3400428 a dit :Désolée du double post, je viens parler d'autre chose.
Je ne supporte pas de passer pour une connasse sans coeur quand je suis en présence d'un jeune enfant, mais que je ne cherche pas à établir de contact particulier avec ce dernier.
Exemple : j'ai une collègue qui amène parfois son fils de 4 ans au bureau. Déjà je ne maitrise absolument pas la langue maternelle du gosse, ensuite j'ai autre chose à faire que de jouer avec lui et enfin il n'y a pas grand chose pour l'occuper à part allumer et éteindre l'imprimante, tripoter les claviers d'ordi, poser ses muffins tout gras n'importe où et gribouiller les brochures...donc le gamin rend sa présence difficile à ignorer et ça me fait chier au possible. D'ailleurs le gosse le sent bien parce qu'il commence à venir me défier : il gribouille les papiers qui trainent sur mon bureau et me donne de grandes tapes sur les bras. Bien entendu, celle à laquelle j'en veux le plus c'est la mère qui non seulement amène son fils dans un environnement où il va s'ennuyer et ennuyer les autres, mais en plus me parait assez permissive.
Bref, je sens bien que ma froideur n'est pas comprise, et qu'on s'attendrait à ce que je sois beaucoup plus avenante avec ce gosse, et je déteste être jugée là-dessus.
C'est là que je me rends compte que je suis un monstre : une fois, une ancienne collègue avait commencé à me sortir son téléphone portable en me disant "je vais te montrer une photo de mes enfants, tu vas voir ils sont trop choupinousgnii (ou quelque chose du genre)". J'ai regardé la photo et je l'ai regardé avec un oeil torve en lui disant que je n'aimais pas les enfants, donc que je ne pouvais pas les trouver mignons. Heureusement, c'était une fille avec beaucoup d'humour et elle ne l'a pas mal pris. Mais qu'est ce que je déteste qu'on m'impose ce genre de choses ! Dans mon nouveau boulot, les choses sont claires avec tout le monde : je n'aime pas les enfants, les seuls enfants que j'aimerai et que j'estimerai seront les miens ou ceux de mes proches, ce n'est pas la peine de tenter de me gagatiser ou de bêtifier, ou de tenter de m'imposer une présence marmotale.