Je ne supporte pas...

25 Février 2014
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Nantes
@Trouscaillon
En même temps, avant de se renseigner sur un sujet, il faut savoir que ça existe :erf:
Par exemple, si tu n'a jamais conçu qu'il n'y avait pas que la pénétration dans la sexualité, tu peux juste pas te renseigner sur ce qu'il peut y avoir d'autre. C'est à ça que ça sert de développer l'exposition à ses sujets là, ça permet de prendre conscience de chose qu'on ne pouvait même pas imaginer ! (je me souviens notamment du concept de harcèlement de rue, qui, selon moi, a vraiment surgit vers 2014. Avant ça la majorité des femmes avait déjà vécu le truc, avait déjà ressenti de la gêne, mais comme le sujet n'était pas nommé, on ne pouvait même pas en parler entre nous)
 
30 Novembre 2015
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Je ne supporte pas quand on écrit mal mon prénom parce que franchement il est pas compliqué à écrire ! C'est encore plus insupportable quand c'est des gens que je connais et qui ont déjà vu mon prénom écrit, ils font vraiment zéro effort à oublier le e alors que je suis une fille :scream:
 
19 Janvier 2007
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muret
Je ne supporte pas et de plus en plus. Lorsque tu vas sur un site ou tu ouvres une page web. Tu as une phrase qui est une véritable fouteuse de gueules, " votre vie privée et notre principale priorité" regarde bien la page et tu verras "nos partenaires" tu en as entre 200 et 300 en général. Qui eux en ont rien à pas foutre de ta vie privée. Ils viennent tous mangé au râtelier, que notre brave défenseur leur donne.:bomb:
La grande muette là, c'est vérification des supercheries.:annoyed:
 
1 Octobre 2016
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@Margay C'est vrai qu'il peut y avoir un peu de ça. On ne peut pas faire une recherche sur quelque chose qui n'existe pas encore. Néanmoins, j'ai plutôt l'impression que l'on est dans un autre cas de figure : la personne ne va pas se renseigner sur un sujet parce qu'elle pense que ça ne la concerne pas réellement. Aussi, c'est peut-être plus rassurant de rester sur ses présupposés plutôt que de creuser des sujets qui peuvent être difficiles : l'étendu des possibilités professionnelles (+ il y a de choix + c'est difficile de choisir), les difficultés liées à l'arrivée d'un enfant, le fait de sortir des normes de la sexualité.

@Khyra Tout à fait d'accord avec toi, c'est très bien de pouvoir prendre les choses comme elles viennent.
Elles auront le droit et la légitimité de se plaindre si leurs situations deviennent difficiles à vivre.
Et pour répondre à la dernière partie de ton message : oui,j'ai tenté de leur parler des différents livres/podcasts/sites internet qui parlent du post-partum.
L'une des deux a fait le parallèle intéressant, qqchose du genre "merci beaucoup Trouscaillon, j'irai voir tout ça si j'en ressens le besoin. Mais pour l'instant, je ne préfère pas me documenter la dessus, c'est pour moi comme me renseigner sur toutes les maladies que pourrait porter mon enfant".


J'ai entendu, il y a quelques mois dans un podcast une phrase du genre "on ne nous dit pas que l'on peut s'épanouir dans son travail sans avoir à faire de grandes études et qu'un CAP ou un BEP ça peut être très bien", par une personne qui avait fait une reconversion vers 30 ans.
Le problème c'est qu'il est certain qu'elle connaissait cette possibilité lorsqu'elle était lycéenne. Tous les lycéens ont accès dans leur CDI (ou avait accès a leur époque) à de la documentation neutre sur l'ensemble des métiers existants. Et sur internet, ça fait une paire d'années que l'info est disponible, avec des sites officiels de type ONISEP.
Pour moi (mais peut-être que je me trompe), c'est simplement que la personne s'est laissé entrainer par le courant sans forcément se questionner sur ce qu'elle voulait.
Et du coup, entendre la phrase "on ne nous dit pas que...", ça laisse supposer que l'information est cachée. Comme si on nous dissimulait sciemment une vérité. Et donc, ça dédouane la personne qui n'a pas fait l'effort de se renseigner. Elle garde le bon rôle et en plus de ça, la formulation donne un petit air de critique politique en accusant de façon très large, façon balles perdues.
 
Dernière édition :

Patacha

Living on tea and dreams
6 Juillet 2017
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L'expression "le monde d'avant", ou "la vie d'avant" en parlant du covid.

First : je parle de ressenti à chaud, je sais bien que pour certaines populations et corps de métier, la rupture est telle qu'il parait logique de parler d'un avant et d'un après, et de beaucoup regretter la période pré-covid. De manière très objective, il y a bien un avant et un après.

MAIS : Ca m'évoque un mélange de ressentis très désagréables et totalement contradictoires : soit je trouve ça déprimant et ça me donne l'impression que je suis moi-même en gros déni, que ça me renvoi à une réalité que peut-être je refuse de voir dans son entièreté, que je refuse d'appréhender comme telle, soit je trouve ça salement défaitiste, soit je trouve ça ridicule comme si on comparait ça à une apocalypse et à un hiver d'impact. J'ai aussi l'impression que c'est "ironique mais pas trop" pour se donner un genre et faire sensationnel. Dans tous les cas je trouve ça irritant au possible. Bref soit ça me donne envie de me tirer une balle, soit de lever les yeux aux ciel parce que je suis sûre que parmi tous ceux qui l'emploient y'en a qui ne sont pas les plus à plaindre... Bref, je sais moi-même pas quoi faire de cette expression et je sens bien qu'elle m'irrite parce que j'essaye de préserver tant bien que mal ma bulle de confiance en l'avenir qui est déjà pas bien épaisse et qu'elle vient me la défoncer au bélier.
 
6 Septembre 2011
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Je ne supporte pas le tic de langage (apparu il n'y a pas si longtemps), qui est de mettre "en fait" presque à chaque fin de phrase. Ça donne un ton agacé, mais aussi super agaçant pour l’auditoire.
Et en plus je trouve que ça donne un côté assez immature à la personne, le fait d'ajouter ce "en fait" frénétiquement à des phrases pour appuyer que c'est une évidence et qu'on est énervé.e. Grammaticalement parlant je ne suis pas certaine que ça tienne la route, et puis je trouve que ça décrédibilise complètement la personne et son propos finalement :dunno:
 
M

Membre supprimé 354054

Guest
Je ne supporte pas cette pression que je me mets toute seule, à cause de l'hypothétique regard des autres sur moi et mon corps. Ça doit être un vieux réflexe de harcèlement scolaire, quand "mes petits camarades" me répétaient à longueur de journée que j'étais laide, moche et "autiste" (comme si c'était une insulte...). Ou alors c'est aussi dû au fait que dans ma famille, ils sont tous de grands sportifs, sauf moi. J'aime bien le sport, de temps en temps, sauf qu'on m'a aussi mis dans la tête qu'il fallait avoir un corps "dessiné", "sculpté", parce que sinon "on se laisse aller", "on ne s'entretient pas". Un cliché véhiculé par les médias jour et nuit, et surtout en ce moment où fleurissent les pubs diverses et variées pour les régimes, les cures minceur, comment perdre du poids rapidement...

Je m'aime bien dans mon corps, mais ce n'est apparemment pas le cas de certains qui voudraient me voir plus mince, plus fine, plus sportive. Alors du coup je me regarde, et je me trouve affreuse. J'ai un IMC tout à fait dans la norme, mais je complexe à mort sur mon corps, au point que parfois j'aimerais juste me mettre une housse de couette pour éviter qu'on voit mes fesses, mon petit bourrelet au-dessus de la ceinture de mon jean, éviter qu'on voit mes seins... J'aimerais qu'on arrête de commenter ma taille de pantalon, qu'on arrête de me dire que je dois "rentrer dans du 36 ou maximum du 38 !!", qu'on arrête aussi de commenter ma pointure en chaussures (comme si je faisais exprès de faire du 42 sans déconner).

Je ne supporte pas non plus ces gens qui me font me sentir comme une ogresse. J'explique : j'ai un souvenir bien précis d'un jour où je déjeunais dans un resto de sushis avec une amie. On avait pris chacune le même plateau, et il y avait un couple qui mangeait à une table non loin de nous. La fille me fixait. Elle m'a fixée pendant tout le repas. À regarder ce que je mangeais, comment je le mangeais. Elle avait pris le même plateau que nous, et au bout de deux sushis, elle avait calé. Quand elle a vu qu'on avait terminé, elle a dit en regardant son mec avec les yeux écarquillés "nan mais t'as vu ?! La fille là, elle a tout mangé quoi !!". Je me suis sentie mal, au point d'avoir envie de vomir tout ce que je venais de manger.

Bref, je ne supporte pas toutes ces injonctions qui nous tombent dessus aujourd'hui, on doit être comme ci, ou comme ça, sinon on se laisse aller, c'est comme ceux qui voudraient que je sois déjà mariée et maman, alors que je n'en ai aucune envie pour l'instant... Oui, je me mets la pression à cause des autres, et c'est très dur à vivre...
 

Dame de lotus

Chicons au gratin, et toi ?
29 Novembre 2015
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Je ne supporte pas la question "et alors, comment vont les études ?" :lunette:

Déjà parce qu'il n'y a que des personnes qui ne sont plus aux études pour poser cette question, ce qui me donne toujours l'impression d'une certaine infantilisation. Ensuite parce qu'on est obligés d'y répondre, sous peine d'avoir l'air extrêmement grossier, et parce que les gens s'attendent à ce qu'on dise en quelle année on est, la réponse "oh j'adore" ou "bif bof pour le moment" ne leur convenant pas du tout, ils insistent lourdement :lol: Et pour finir, parce que la seule réponse valable est définitivement "celle qu'il faut", qui convient à un parcours "normal", sans réorientation, sans avoir raté un examen, etc. (la preuve, on te dit "bravo" si t'as réussi, mais "oh" + air contrit pour littéralement toute autre réponse)

Bref, je trouve que c'est vraiment LA question qui est posée par curiosité mais à laquelle il n'existe apparemment qu'une seule réponse "valable" (?) et qu'on ne peut curieusement pas retourner (j'imagine très bien la tête de mon interlocuteur si je lui demande d'un air insistant "et toi, le boulot ? t'es payé combien actuellement, avec combien d'années d'ancienneté ? et ça va avec tes missions, tu les réussis bien ou de temps en temps ça foire ?" :lunette:)
 
23 Décembre 2012
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20anspasses.wordpress.com
@Dame de lotus C'est marrant parce que quand j'étais plus jeune, ma mère m'avait appris que c'était très impoli de demander aux gens ce qu'ils font dans la vie. Elle avait bien galéré dans ses années étudiantes et avait beaucoup côtoyer de gens qui galéraient aussi donc pour elle, cette question était classiste car elle avait l'impression que ça voulait dire "quelle est votre situation sociale" et que forcément, des gens se sentiraient mal à l'aise, peut-être que certains sont au chômage et ont pas envie d'en parler, et on s'en fout de leur situation sociale. Du coup, pendant des années, je ne posais jamais la question... jusqu'à me rendre compte que pour beaucoup de gens, ne pas poser cette question, c'est comme si leur vie ne m'intéressait absolument pas, c'était vexant et malpoli que je ne demande jamais. Du coup, je trouve ça un peu délicat de naviguer entre ne rien demander et s'intéresser au quotidien de la personne. Je pose la question maintenant, et j'essaye de la poser sous une forme qui ne mettra pas mal à l'aise une personne avec une situation sociale insatisfaisante, mais je pense que certaines personnes se sentiront forcément gênées malheureusement. Je ne sais pas quelle est la bonne façon de s'intéresser à la vie des gens sans risquer de mettre les pieds dans le plat.
 
25 Février 2014
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Nantes
J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre où est le mal dans ces questions, et par quoi on peut les remplacer pour lancer une conversation :shifty:
De mon côté, je n'ai jamais eu de mal à dire qu'un stage ne se passait pas bien, ou que j'étais saoulé de ma situation d'alternance et les multiples déplacements, ou que j'étais au chômage, et soit c'était compliqué parce que je trouvais pas, soit j'aimais bien ma situation parce que je fais pleins de trucs à côté et que de toute façon, la "situation est compliqué" :shifty:
Après, si c'est vraiment quelqu'un que je connais peu ou pas du tout et que je ressens la question comme du small talk et pas une vraie question, je vais pas donner de détails et vais rester très bateau, mais dans la majorité des cas, je suis sincère et ça se passe bien :hesite:
 

Endless

Hot like Mexico
27 Août 2009
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@Margay : Perso ça ne me dérange pas non plus, mais parfois quand tu réponds que tu es au chômage, on te regarde comme si tu étais une pauvre petite crotte abandonnée sur le bord d'un trottoir :lol:. Surtout quand c'est du chômage de longue durée (si c'est un mois entre deux contrats ça passe encore). J'ai appris à l'assumer avec le temps, mais je comprends très bien que ça mette mal à l'aise. Disons que c'est une belle façon d'être exposé au classisme. Surtout quand de base, ton domaine pro n'est pas très vendeur.

Idem pour certains jobs, c'est pas facile de révéler devant plusieurs personnes que ta situation est très précaire et que ton taf n'envoie pas du rêve. Quand c'est demandé en privé, avec un intérêt sincère et bienveillant, c'est cool. Mais dans une discussion légère, de groupe, face à des gens que l'on ne connaît pas, ça peut vite devenir gênant. J'ai des souvenirs douloureux de devoir parler de mon ancien taf d'agent d'entretien au milieu d'un groupe de personnes avec des jobs plus prestigieux, et du même âge que moi. Parfois ça crée même un blanc dans la conversation, c'est le pire je crois :gonk: . Voire des conseils non sollicités, de la pitié ("oh ma pauvre, tu devrais faire une formation dans X ou postuler à tel truc").

Le pire c'est que j'adore me renseigner sur les projets pro / d'études des autres, ça m'intéresse beaucoup de connaître leur parcours à ce niveau là (le mien a été très chaotique). Mais j'essaye d'amener ça dans un cadre safe, de discuter à 2 max (ou entre personnes clairement non classistes / du même milieu), d'amener mes propres expériences aussi pour briser cette gêne.

Pour moi c'est un peu délicat, c'est comme parler de la famille, on ne sait jamais dans quelle situation la personne se trouve et ce sont des domaines qui peuvent être très douloureux (le travail prend une telle place dans nos vies !).
 

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