Pardon d'avance pour le côté rageuse mais..
je supporte pas l'expression "ma / mes VDD" qui s'est répandu dans le forum
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Je ne supporte pas...
- Initiateur de la discussion Hawley
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@Ada or ardor Je n'aime pas non plus, et en plus c'est hyper risqué si jamais le ou la dit.e VDD efface son post 
Bonjour je suis pas une grande habituée du topic mais là y'a un truc qui me sort par les yeux, il faut que j'exorcise.
JNSP la sexualisation à outrance des meufs qui font de la moto sur insta (par exemple)
Pas moyen d'avoir un compte qui montre des machines, des moments de road trip etc comme sur les comptes de motards mecs. Faut ABSOLUMENT que les nana soient à poil, en string sur la moto dans des fringues moulants pas adaptés à la moto, dans des poses lascives etc...
Bordel tu m'étonnes qu'on nous prennent pas au sérieux quand on dit qu'on est motarde...
JNSP la sexualisation à outrance des meufs qui font de la moto sur insta (par exemple)
Pas moyen d'avoir un compte qui montre des machines, des moments de road trip etc comme sur les comptes de motards mecs. Faut ABSOLUMENT que les nana soient à poil, en string sur la moto dans des fringues moulants pas adaptés à la moto, dans des poses lascives etc...
Bordel tu m'étonnes qu'on nous prennent pas au sérieux quand on dit qu'on est motarde...
Dernière édition :
Je ne supporte plus ces injonctions sociales du quotidiens qui ne te font pas sentir "normale".
J'ai plein d'exemple:
Le confinement:
Je fais partie de ces personnes qui ont adorés le confinement. Je suis très casanière, pas très sociale, je ne supportais pas du tout mon stage à l'époque du premier confinement, bref, c'était un bonheur, un moment où je me suis retrouvée. Certes, c'était difficile parfois, mais j'ai adoré ce calme, ce moment de pause dans ma vie qui allait à 300 à l'heure à ce moment-là. Quand je dis ça, les gens me regardent avec des yeux ronds en disant "ah mais non mais c'était horrible franchement 0 libertés rien". Perso, ça n'a rien changé à ma vie donc ça allait. Là j'apprécie d'être en télétravail plusieurs fois par semaine, d'avoir mes cours à distance, de redécouvrir l'extérieur car les magasins étaient fermés. J'apprécie aussi de rester chez moi tranquillement, d'avoir des petits rituels, d'être en paix avec moi-même et de ne pas avoir à chercher d'excuses quand je n'ai pas envie d'aller en soirée ou autre. Je comprends que pour beaucoup ce fut un enfer, d'ailleurs je fais partie d'une des branches professionnelles où niveau taf c'est la merde donc je ne suis pas sûre de trouver un CDI par exemple. Mais personnellement j'ai bien aimé, mais quand je dis ça je passe pour une folle parce que socialement parlant dire que t'apprécie le confinement c'est ne pas être normale
Être étudiant = faire la fête H24:
Je suis étudiante (en dernière année) et je vis en résidence étudiante. Je passe pour une folle à vouloir du calme, à ne pas supporter les soirées, les cris, les odeurs d'alcool et de clopes qu'il y a tout les soirs dans la résidence. J'aime le calme, j'aime être seule chez moi, j'aime me poser après une journée de taf devant une série avec un bon repas. Je ne comprends pas trop comment certaines personnes dans la résidence où je vis n'arrivent pas à rester un soir seul chez eux ou bien sobre. Il faut qu'ils soient bourrés tous les soirs, il faut qu'ils soient accompagnés tous les soirs. Je passe pour une meuf bizarre à ne pas être comme eux et je me prends des insultes quand j'ose me plaindre du bruit. J'ai eu des "vicieuse", "va vivre dans un Ehpad", "prends toi un appart dans le privé",
, ce genre de remarques positives et mignonnes 
La pluie:
Pareil, c'est socialement mal vu d'adorer la pluie. Perso, j'adore l'automne, l'hiver, la neige, le froid, la pluie, la grisaille, bref, je suis une fan du mauvais temps. Si je me lève le matin et que je vois qu'il pleut je suis ravie. J'adore les horaires d'hiver où il jour tard et la nuit tôt. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas le beau temps, c'est juste que je supporte très mal les températures au dessus de 30 degrés, je ne me sens pas dans mon élément. J'aime moins l'été, je me sens moins bien, mais ça ne veut pas dire que je déteste ou autre. Forcément, c'est follement agréable d'avoir un beau soleil et un beau ciel bleu. Juste que j'adore le mauvais temps, c'est tout. Quand je dis ça, on me regarde trop mal. J'ai du mal avec les personnes qui se plaignent d'une seule journée de pluie, j'ai une pote qui en pleine canicule sous 40 degrés à Paris était en manteau fausse fourrure dans le métro "non mais tu comprends y'a un nuage donc j'ai froid et puis il ne fait que 40 c'est pas beaucoup" ah bah oui c'est clair qu'on n'est pas tous en train de crever de chaud hein. J'ai l'impression que c'est un truc de société d'apprécier le soleil. Quand on était petit le soleil c'était toujours avec un sourire et les nuages c'était toujours un truc qui pleurait, donc forcément ça rentre dans les esprits.
Les réseaux sociaux:
"Ohlala t'es pas active sur les réseaux, t'as 0 photos de toi sur Instagram, comment ça se fait?" Parce que mon Instagram c'est pour partager des photos que j'ai prise que je trouve jolie? Et que chacun fait qu'il veut? J'ai l'impression que si t'as pas 36 photos de toi sur Instagram t'es pas normal. Alors que chacun son compte et son kiffe. Perso, ça me soule de voir que la tête et les corps des gens sur Instagram H24, mais ça n'est pas le cas de tous le monde donc je vais pas critiquer, alors pourquoi critiquer ceux qui postent rien ou très peu? J'y suis pour suivre les actualités de mes amis, voir les photos de leurs voyages, regarder les nouveautés des marques, ce genre de choses. Je n'y vais pas pour voir le nouveau bikini de Kylie Jenner. Mais nooooon, quand tu oses dire ça on te dit "mais sois pas sur Instagram alors"...
Bref, je dois avoir plein d'autres exemples qui me sortent de la tête là, mais c'est vraiment des trucs du quotidien que tu te sens obligé d'aimer, ou des comportements que tu te sens obligé d'avoir
J'ai plein d'exemple:
Le confinement:
Je fais partie de ces personnes qui ont adorés le confinement. Je suis très casanière, pas très sociale, je ne supportais pas du tout mon stage à l'époque du premier confinement, bref, c'était un bonheur, un moment où je me suis retrouvée. Certes, c'était difficile parfois, mais j'ai adoré ce calme, ce moment de pause dans ma vie qui allait à 300 à l'heure à ce moment-là. Quand je dis ça, les gens me regardent avec des yeux ronds en disant "ah mais non mais c'était horrible franchement 0 libertés rien". Perso, ça n'a rien changé à ma vie donc ça allait. Là j'apprécie d'être en télétravail plusieurs fois par semaine, d'avoir mes cours à distance, de redécouvrir l'extérieur car les magasins étaient fermés. J'apprécie aussi de rester chez moi tranquillement, d'avoir des petits rituels, d'être en paix avec moi-même et de ne pas avoir à chercher d'excuses quand je n'ai pas envie d'aller en soirée ou autre. Je comprends que pour beaucoup ce fut un enfer, d'ailleurs je fais partie d'une des branches professionnelles où niveau taf c'est la merde donc je ne suis pas sûre de trouver un CDI par exemple. Mais personnellement j'ai bien aimé, mais quand je dis ça je passe pour une folle parce que socialement parlant dire que t'apprécie le confinement c'est ne pas être normale
Être étudiant = faire la fête H24:
Je suis étudiante (en dernière année) et je vis en résidence étudiante. Je passe pour une folle à vouloir du calme, à ne pas supporter les soirées, les cris, les odeurs d'alcool et de clopes qu'il y a tout les soirs dans la résidence. J'aime le calme, j'aime être seule chez moi, j'aime me poser après une journée de taf devant une série avec un bon repas. Je ne comprends pas trop comment certaines personnes dans la résidence où je vis n'arrivent pas à rester un soir seul chez eux ou bien sobre. Il faut qu'ils soient bourrés tous les soirs, il faut qu'ils soient accompagnés tous les soirs. Je passe pour une meuf bizarre à ne pas être comme eux et je me prends des insultes quand j'ose me plaindre du bruit. J'ai eu des "vicieuse", "va vivre dans un Ehpad", "prends toi un appart dans le privé",
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La pluie:
Pareil, c'est socialement mal vu d'adorer la pluie. Perso, j'adore l'automne, l'hiver, la neige, le froid, la pluie, la grisaille, bref, je suis une fan du mauvais temps. Si je me lève le matin et que je vois qu'il pleut je suis ravie. J'adore les horaires d'hiver où il jour tard et la nuit tôt. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas le beau temps, c'est juste que je supporte très mal les températures au dessus de 30 degrés, je ne me sens pas dans mon élément. J'aime moins l'été, je me sens moins bien, mais ça ne veut pas dire que je déteste ou autre. Forcément, c'est follement agréable d'avoir un beau soleil et un beau ciel bleu. Juste que j'adore le mauvais temps, c'est tout. Quand je dis ça, on me regarde trop mal. J'ai du mal avec les personnes qui se plaignent d'une seule journée de pluie, j'ai une pote qui en pleine canicule sous 40 degrés à Paris était en manteau fausse fourrure dans le métro "non mais tu comprends y'a un nuage donc j'ai froid et puis il ne fait que 40 c'est pas beaucoup" ah bah oui c'est clair qu'on n'est pas tous en train de crever de chaud hein. J'ai l'impression que c'est un truc de société d'apprécier le soleil. Quand on était petit le soleil c'était toujours avec un sourire et les nuages c'était toujours un truc qui pleurait, donc forcément ça rentre dans les esprits.
Les réseaux sociaux:
"Ohlala t'es pas active sur les réseaux, t'as 0 photos de toi sur Instagram, comment ça se fait?" Parce que mon Instagram c'est pour partager des photos que j'ai prise que je trouve jolie? Et que chacun fait qu'il veut? J'ai l'impression que si t'as pas 36 photos de toi sur Instagram t'es pas normal. Alors que chacun son compte et son kiffe. Perso, ça me soule de voir que la tête et les corps des gens sur Instagram H24, mais ça n'est pas le cas de tous le monde donc je vais pas critiquer, alors pourquoi critiquer ceux qui postent rien ou très peu? J'y suis pour suivre les actualités de mes amis, voir les photos de leurs voyages, regarder les nouveautés des marques, ce genre de choses. Je n'y vais pas pour voir le nouveau bikini de Kylie Jenner. Mais nooooon, quand tu oses dire ça on te dit "mais sois pas sur Instagram alors"...
Bref, je dois avoir plein d'autres exemples qui me sortent de la tête là, mais c'est vraiment des trucs du quotidien que tu te sens obligé d'aimer, ou des comportements que tu te sens obligé d'avoir
D
Deerdra
Guest
Tw : mention ouïghours/shein/grossophobie.
Je m'excuse par avance si je suis maladroite dans mes propos.
Je m'excuse par avance si je suis maladroite dans mes propos.
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Ca me gonfle franchement quand les gens me demandent de faire à leur place un travail qu'ils peuvent faire par eux-mêmes. Par ex. cette collègue, expérimentée qui veut que je lui envoie la fiche d'évaluation des oraux de langue pour le Bac, alors que c'est la même depuis 10 ans ou presque et que cela m'a pris littéralement 10 sec pour la trouver sur le Net. Un autre collègue un peu plus novice qui lui me demande carrément de lui fournir mes cours, mes tests et les sujets d'examen. Mais heu coco, je ne suis pas ton tuteur hein (et encore moins ton tuteur payé) donc maintenant que tu es prof titulaire, ben tu fais comme tout le monde, tu fabriques tes cours et le reste (je veux bien te montrer comment moi je travaille et qu'on s'échange les ressources, pas de souci. Par contre ça marche dans les deux sens, hein. ) et tu n'attends pas que le travail que dois faire soit fait par d'autres à ta place et gratuitement !!
Edit : là c'est plutôt une hallu : collègue num. 1 qui me demande, vu que les grilles d'évaluation sont /30 et non /20 si elle doit donner la note sur 30 ou bien sur 20 !! Et pire qui me demande comment on fait pour passer d'une note /30 à une note /20. Et heu ELLE EST PROF DEPUIS GENRE 20 ANS ?
Edit : là c'est plutôt une hallu : collègue num. 1 qui me demande, vu que les grilles d'évaluation sont /30 et non /20 si elle doit donner la note sur 30 ou bien sur 20 !! Et pire qui me demande comment on fait pour passer d'une note /30 à une note /20. Et heu ELLE EST PROF DEPUIS GENRE 20 ANS ?
Dernière édition :
J'espère que ces gens sont tolérant.e.s envers les élèves qui vont pomper sur Wikipédia du coup
D
Deerdra
Guest
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@Peterselie : Elle a une procuration sur ton compte ?
Ma mère m'avait fait une grosse crise du genre quand j'avais 20 ans, du coup j'ai changé de banque directement. Je n'avais rien fait de mal en plus, je crois que c'est le fait que je prenne mon indépendance qui l'a perturbée.
J'avais 300e de bourses par mois qui partaient en bouffe / gasoil / clopes / frais divers, rien d'extravagant.
Quand j'ai commencé à bosser elle s'inquiétait un peu encore (surtout pendant les périodes de chômage), aujourd'hui elle a capté que je suis une bonne gestionnaire et elle ne m'embête plus avec ça.
J'ai l'impression que certains parents sont persuadés qu'on mène une vie foutraque et dissolue dès qu'on échappe à leur regard. Par ex., ma mère est persuadée que mon logement est un vrai chantier, alors qu'en vérité c'est très propre et bien rangé chez moi (elle n'a malheureusement jamais l'occasion de venir). Pendant longtemps, elle a pensé que je m'alimentais mal alors que je suis passionnée de cuisine (et que c'est elle qui m'a tout appris dans ce domaine !). Je crois qu'elle me prend encore pour une ado par moments, comme je ne suis pas mariée ni mère de famille. Et c'est bien malgré elle, comme elle me le dit, ce sont de vieux réflexes : c'est elle qui m'a pondue, donc elle "sait" mieux que moi ce qui est bon pour moi !
Ma mère m'avait fait une grosse crise du genre quand j'avais 20 ans, du coup j'ai changé de banque directement. Je n'avais rien fait de mal en plus, je crois que c'est le fait que je prenne mon indépendance qui l'a perturbée.
J'avais 300e de bourses par mois qui partaient en bouffe / gasoil / clopes / frais divers, rien d'extravagant.
Quand j'ai commencé à bosser elle s'inquiétait un peu encore (surtout pendant les périodes de chômage), aujourd'hui elle a capté que je suis une bonne gestionnaire et elle ne m'embête plus avec ça.
J'ai l'impression que certains parents sont persuadés qu'on mène une vie foutraque et dissolue dès qu'on échappe à leur regard. Par ex., ma mère est persuadée que mon logement est un vrai chantier, alors qu'en vérité c'est très propre et bien rangé chez moi (elle n'a malheureusement jamais l'occasion de venir). Pendant longtemps, elle a pensé que je m'alimentais mal alors que je suis passionnée de cuisine (et que c'est elle qui m'a tout appris dans ce domaine !). Je crois qu'elle me prend encore pour une ado par moments, comme je ne suis pas mariée ni mère de famille. Et c'est bien malgré elle, comme elle me le dit, ce sont de vieux réflexes : c'est elle qui m'a pondue, donc elle "sait" mieux que moi ce qui est bon pour moi
!
D
Deerdra
Guest
@Endless même pas, elle ne le regarde pas !
Elle constate juste des acquisitions. Ça m'agace parce que je fais gaffe à ce que je dépense, genre j'essaie toujours de prendre quand il y a des soldes/promos, si je dépasse un mois je vais dépenser moins le suivant etc. Ce qui me coûte le plus cher dans mon budget, ce sont les séances de psy non-remboursées, même si mon père m'aide en partie bah ça fait de l'argent. (presque 300euros par mois
) ...
Elle me prend tout le temps pour ado, mon handicap n'aidant pas (ça fait partie des symptômes, je régresse parfois en âge/maturité), mais j'ai très bien pu me débrouiller pendant quatre ans de vie seule sans qu'on soit toujours sur mon dos...
Elle constate juste des acquisitions. Ça m'agace parce que je fais gaffe à ce que je dépense, genre j'essaie toujours de prendre quand il y a des soldes/promos, si je dépasse un mois je vais dépenser moins le suivant etc. Ce qui me coûte le plus cher dans mon budget, ce sont les séances de psy non-remboursées, même si mon père m'aide en partie bah ça fait de l'argent. (presque 300euros par mois
) ...Elle me prend tout le temps pour ado, mon handicap n'aidant pas (ça fait partie des symptômes, je régresse parfois en âge/maturité), mais j'ai très bien pu me débrouiller pendant quatre ans de vie seule sans qu'on soit toujours sur mon dos...
Je ne supporte pas/plus les articles sur les gamins sur le forum. Vu que je ne suis les articles que via les réactions aux articles du forum, je me sens littéralement engloutie par des articles sur les gosses. On peut remplacer ça par des articles sur les chatons, les bébés phoques, mêmes des bébés ragondins au pire svp ? 
Eh ben voilà, nous sommes le 1er juin... C'est tipar.... La course au "summer body" / "bikini body" / "beach body" ! Typiquement le genre de truc qui, chaque année et avec la rentrée scolaire de septembre, m'irrite le lobe préfrontal.
Plus question de la rater cette fameuse course, on la voit partout. Régimes, cures minceur, injonctions à aller à la salle de sport 20 fois par jour ; pub pour les régimes à la télé, sur l'ordi, aux arrêts de bus, et toujours cette même injonction : les femmes ne doivent avoir qu'un seul corps, toutes le même, et nous devons toutes avoir le "summer body" pendant qu'on voit passer des Jean-Roger avec le bide sur les pieds et des claquettes-chaussettes.
Le jour où j'en suis arrivée à me faire la réflexion "je dois maigrir, on ne voit pas encore mes côtes", j'ai compris qu'il y avait un problème. Alors "summer body", "beach body", "bikini body", peu importe comment on t'appelle : ça ne prend plus avec moi. Moi aussi j'ai essayé, je me suis privée de tout ce qui me faisait plaisir pendant des semaines en pensant à mon tour de taille, en me disant que je devais avoir les abdos saillants, le corps "sculpté", "dessiné"... Tout ça pour le regard des autres que je ne connais même pas. Et puis je me suis souvenue que j'aimais pas me baigner et que j'ai toujours préféré la montagne à la mer. Peuple de la forêt, marmottes, insectes, soyez prêts : j'arrive avec mon GrosHibou body.
Plus question de la rater cette fameuse course, on la voit partout. Régimes, cures minceur, injonctions à aller à la salle de sport 20 fois par jour ; pub pour les régimes à la télé, sur l'ordi, aux arrêts de bus, et toujours cette même injonction : les femmes ne doivent avoir qu'un seul corps, toutes le même, et nous devons toutes avoir le "summer body" pendant qu'on voit passer des Jean-Roger avec le bide sur les pieds et des claquettes-chaussettes.
Le jour où j'en suis arrivée à me faire la réflexion "je dois maigrir, on ne voit pas encore mes côtes", j'ai compris qu'il y avait un problème. Alors "summer body", "beach body", "bikini body", peu importe comment on t'appelle : ça ne prend plus avec moi. Moi aussi j'ai essayé, je me suis privée de tout ce qui me faisait plaisir pendant des semaines en pensant à mon tour de taille, en me disant que je devais avoir les abdos saillants, le corps "sculpté", "dessiné"... Tout ça pour le regard des autres que je ne connais même pas. Et puis je me suis souvenue que j'aimais pas me baigner et que j'ai toujours préféré la montagne à la mer. Peuple de la forêt, marmottes, insectes, soyez prêts : j'arrive avec mon GrosHibou body.
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