@Péppin de pomme
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après je passe le reste de la garde à demander qu'on me prête un stylo pour écrire des observations dans les dossiers, prescrire ou juste noter des trucs que me disent les patients, et c'est typiquement le genre de petit inconfort superficiel qui m'agace sérieusement.
(j'écris ça de l'ordinateur du bureau des internes, ça fait catharsis, ça me fait du bien
)
Du genre : "Merci d'hospitaliser Monsieur X, qui prend comme traitement Médoc 1 et Médoc 2, pour telle pathologie". OK mais du coup les médocs, c'est quelle posologie ?? Je prescris quoi là en fait, je pars de quelle base ?? C'est incroyable sérieux de ne pas se rendre compte que c'est une info capitale ! C'est quand même pas compliqué de rajouter par exemple "2 mg/jour" ou de photocopier l'ordonnance...
Alors que c'est vraiment la base de noter le traitement d'entrée du patient...
Je m'énerve rarement mais là j'en tremblerais presqueAutant moderniser chaque écrit jugé trop vieux...— Vous savez à quoi vous me faites penser ? lança Mme Oliver. À un ordinateur. Vous vous programmez vous-même. C’est bien comme ça que ça s’appelle ? Vous ingurgitez toutes sortes de données tout au long de la journée et vous attendez de voir ce qui va en sortir ensuite.
— Ce n’est pas bête du tout ce que vous dites là, remarqua Poirot, intéressé par l’idée. Oui, oui, je joue le rôle de l’ordinateur. On lui fournit les informations...
), mais les ordinateurs existent depuis le début du XXe siècle ! Ils ressemblaient plutôt à des énormes calculatrices qu'à ce qu'on entend comme ordinateur aujourd'hui, mais ça fait du sens avec le texte : ce sont des machines où l'on fait entrer des données et qui s'en servent pour faire des calculs. On voit bien à quoi ça ressemble dans le film Les Figures de L'Ombre, qui se passe en 1961 !

Et du coup ça s'énerve parce que "Ah mais t'avais dit !" moi j'ai rien dit c'est toi qui interprètes 