Je ne supporte pas...
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J'imagine que certaines personnes se sentent vraiment isolées dans leurs goûts et ont l'impression de trouver une communauté sur Internet, mais c'est vrai que pour certains cas, comme le cas des "polyglottes" dont je parlais plus haut, j'ai l'impression que c'est franchement exagéré 
Par exemple, je me souviens d'une "influenceuse polyglotte" qui avait écrit un truc du genre "les autres filles veulent un mec qui les emmènent en weekend surprise à Prague, moi je veux un mec qui me parle en tchèque 
". Mais en fait, c'est très très courant dans les comédies romantiques ou autre truc de ce type que le mec qui soudain se met à parler couramment une autre langue au téléphone soit présenté comme infiniment plus sexy et attirant grâce à ça. Donc c'est en fait tout aussi cliché de rêver d'un mec polyglotte que de rêver d'un weekend surprise à Prague 
Je ne comprends pas trop l'intérêt de se présenter en mode moi vs les autres alors qu'on peut tout simplement parler de nos centres d'intérêt et de nos aspirations sans les opposer à celles des autres ou sans les présenter comme d'intenses singularités
En plus, ce qui me rend d'autant plus perplexe, c'est que l'influenceuse en question est sud-africaine blanche, donc c'est HYPER COURANT dans son pays d'origine d'avoir des gens polyglottes, mais ce sont surtout les sud-africains noirs qui parlent couramment plus de deux langues, les sud-africains blancs se limitant souvent à l'afrikaans (un dérivé du néerlandais) et l'anglais. Or, je suis allée voir sur le blog de cette influenceuse, elle liste 15 langues dans son CV de polyglotte mais AUCUNE langue africaine alors que son pays d'origine a 11 langues officielles dont le zulu et le xhosa qui sont plus parlées que l'afrikaans et l'anglais. Donc ça renforce d'autant plus le côté "bulle privilégiée" des influenceurs polyglottes d'avoir ce genre de réactions, et le fait qu'ils font comme si parler une langue étrangère rare était une singularité alors que le revendiquer comme une identité est en fait une marque de prestige, car les personnes moins privilégiées qui sont polyglottes ne sont pas vraiment incluses dans le cercle restreint auquel se réfèrent les influenceurs polyglottes. En plus de ça, ils traitent les langues "rares" comme des excentricités, mais ça reste toujours des langues un minimum perçues comme "utiles" dans le monde professionnel. Par exemple, des langues slaves ou asiatiques. Je suis rarement tombée sur des influenceurs polyglottes qui apprenaient des langues autochtones de pays colonisés ou des langues africaines, à l'exception peut-être de l'irlandais pour les influenceurs irlandais ou du swahili qui est jugé relativement utile car parlé par de nombreux locuteurs en Afrique.
Bref, il y a un côté franchement artificiel dans certaines communautés de "passionnés" qui font ça soi-disant "pour l'amour de la discipline" je trouve sur les réseaux sociaux Même si après, je reprécise que la communauté "polyglotte" est quand même intéressante car on trouve des bons conseils pour progresser en langue étant donné que les influenceurs obtiennent quand même de réels résultats, mais c'est le côté surexcité autour que j'aime pas trop!
Par exemple, je me souviens d'une "influenceuse polyglotte" qui avait écrit un truc du genre "les autres filles veulent un mec qui les emmènent en weekend surprise à Prague, moi je veux un mec qui me parle en tchèque ". Mais en fait, c'est très très courant dans les comédies romantiques ou autre truc de ce type que le mec qui soudain se met à parler couramment une autre langue au téléphone soit présenté comme infiniment plus sexy et attirant grâce à ça. Donc c'est en fait tout aussi cliché de rêver d'un mec polyglotte que de rêver d'un weekend surprise à Prague Je ne comprends pas trop l'intérêt de se présenter en mode moi vs les autres alors qu'on peut tout simplement parler de nos centres d'intérêt et de nos aspirations sans les opposer à celles des autres ou sans les présenter comme d'intenses singularités En plus, ce qui me rend d'autant plus perplexe, c'est que l'influenceuse en question est sud-africaine blanche, donc c'est HYPER COURANT dans son pays d'origine d'avoir des gens polyglottes, mais ce sont surtout les sud-africains noirs qui parlent couramment plus de deux langues, les sud-africains blancs se limitant souvent à l'afrikaans (un dérivé du néerlandais) et l'anglais. Or, je suis allée voir sur le blog de cette influenceuse, elle liste 15 langues dans son CV de polyglotte mais AUCUNE langue africaine alors que son pays d'origine a 11 langues officielles dont le zulu et le xhosa qui sont plus parlées que l'afrikaans et l'anglais. Donc ça renforce d'autant plus le côté "bulle privilégiée" des influenceurs polyglottes d'avoir ce genre de réactions, et le fait qu'ils font comme si parler une langue étrangère rare était une singularité alors que le revendiquer comme une identité est en fait une marque de prestige, car les personnes moins privilégiées qui sont polyglottes ne sont pas vraiment incluses dans le cercle restreint auquel se réfèrent les influenceurs polyglottes. En plus de ça, ils traitent les langues "rares" comme des excentricités, mais ça reste toujours des langues un minimum perçues comme "utiles" dans le monde professionnel. Par exemple, des langues slaves ou asiatiques. Je suis rarement tombée sur des influenceurs polyglottes qui apprenaient des langues autochtones de pays colonisés ou des langues africaines, à l'exception peut-être de l'irlandais pour les influenceurs irlandais ou du swahili qui est jugé relativement utile car parlé par de nombreux locuteurs en Afrique.
Bref, il y a un côté franchement artificiel dans certaines communautés de "passionnés" qui font ça soi-disant "pour l'amour de la discipline" je trouve sur les réseaux sociaux
Même si après, je reprécise que la communauté "polyglotte" est quand même intéressante car on trouve des bons conseils pour progresser en langue étant donné que les influenceurs obtiennent quand même de réels résultats, mais c'est le côté surexcité autour que j'aime pas trop!
A l'époque je ne m'en rendais pas du tout compte, mais je crois avec le recul que les gens populaires sont finalement très peu nombreux dans une classe. Si j'essaie de compter les personnes qui étaient réellement populaires, elles étaient peut-être 3 par classe... Sur une classe de 30+, ca laisse quand même beaucoup d'élèves qui se sent un peu merdique et seul au monde avec ses bizarreries.
Iels donnaient l'impression d'être beaucoup car beaucoup de gens gravitaient autour d'eux pour faire partie du groupe des gens cools, mais la plupart du temps c'était des gens moqués, ou qui étaient accueillis puis virés un mois plus tard.
Finalement ca me rassure un peu de me dire qu'être populaire n'était pas du tout la norme.
Par rapport à ces années-là, j'ai réalisé que très récemment que ne pas être accepté dans une classe ne voulait pas du tout dire que c'était moi la nulle (captain obvious
) !
Je me souviens qu'une fille m'avait dit en 3ème que si j'étais seule, il fallait peut-être que je me remette en question. Et ca m'avait tellement désemparée parce que je ne comprenais pas ce qui pouvait être si désagréable chez moi. Mais j'avais fini par me dire qu'elle avait surement raison parce que si sur une trentaine d'élève je ne me faisais pas vraiment d'amie c'était surement moi le problème...
Et maintenant que je vais dans des classes rien qu'en primaire, je vois bien que l'ambiance change du tout au tout d'une classe à l'autre, que certaines sont malheureusement hyper toxiques tandis que d'autres sont super accueillantes. Et que donc, évidemment, on peut trouver des supers amis dans certaines classes mais aussi aucun dans d'autres sans que ca ne veuille dire qu'on est insupportable. Ca m'a fait bizarre de le réaliser ^^
(Et parfois il y avait des gens sympas parmi les gens horribles mais on ne collait juste pas niveau caractères et en fait c'était la faute de personne.)
Iels donnaient l'impression d'être beaucoup car beaucoup de gens gravitaient autour d'eux pour faire partie du groupe des gens cools, mais la plupart du temps c'était des gens moqués, ou qui étaient accueillis puis virés un mois plus tard.
Finalement ca me rassure un peu de me dire qu'être populaire n'était pas du tout la norme.
Par rapport à ces années-là, j'ai réalisé que très récemment que ne pas être accepté dans une classe ne voulait pas du tout dire que c'était moi la nulle (captain obvious
) !Je me souviens qu'une fille m'avait dit en 3ème que si j'étais seule, il fallait peut-être que je me remette en question. Et ca m'avait tellement désemparée parce que je ne comprenais pas ce qui pouvait être si désagréable chez moi. Mais j'avais fini par me dire qu'elle avait surement raison parce que si sur une trentaine d'élève je ne me faisais pas vraiment d'amie c'était surement moi le problème...
Et maintenant que je vais dans des classes rien qu'en primaire, je vois bien que l'ambiance change du tout au tout d'une classe à l'autre, que certaines sont malheureusement hyper toxiques tandis que d'autres sont super accueillantes. Et que donc, évidemment, on peut trouver des supers amis dans certaines classes mais aussi aucun dans d'autres sans que ca ne veuille dire qu'on est insupportable
. Ca m'a fait bizarre de le réaliser ^^(Et parfois il y avait des gens sympas parmi les gens horribles mais on ne collait juste pas niveau caractères et en fait c'était la faute de personne.)
Quand mon cousin était au primaire, il était très populaire, tout le monde voulait jouer avec lui, tout le monde le suivait. Et je me souviens qu'il m'avait dit se sentir très seul car il n'avait pas d'ami vraiment très proche, de confident, et qu'il ne savait jamais si les gens l'aimaient vraiment ou faisaient semblant pour se faire bien voir.
M
Membre supprimé 290887
Guest
j'ai très bien vécu le collège je n'ai jamais fait partie du groupe des "populaires" et je cochais toutes les cases du loser cliché de série américaine (oui oui, même le corset orthopédique), mais justement parce que comme l'a dit @Acathe on était tellement nombreux.ses à être des cassos face à 5 ou 10 gamins populaires, qu'on nous laissait tranquilles vivre nos vies de pré-ados moches et chaotiques.
je n'ai jamais fait partie du groupe des "populaires" et je cochais toutes les cases du loser cliché de série américaine (oui oui, même le corset orthopédique), mais justement parce que comme l'a dit @Acathe on était tellement nombreux.ses à être des cassos face à 5 ou 10 gamins populaires, qu'on nous laissait tranquilles vivre nos vies de pré-ados moches et chaotiques.
JNS
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D
Deerdra
Guest
Les entreprises qui te collent la pression pour que tu dises ce qu'es ton handicap en entretien
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@Choupisson : C'est absolument dégueulasse.
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Deerdra
Guest
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@Kyoto Juste pour dire, j'en parlais avec une amie kiné pas plus tard qu'avant-hier, et on est venues à constater qu'on faisait la même chose : avant, on avait l'ouverture automatique au cabinet, tout le monde y entrait comme dans un moulin, on ne se méfiait pas... Maintenant, on a enlevé l'ouverture automatique, on s'enferme à clé entre deux patients, on check au visiophone avant d'ouvrir la porte... Je pense que le climat actuel nous pousse à prendre ces précautions.
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