@Willowsbear
C'est différent pour les victimes
C'est un processus de protection psychologique normal de se dire "c'était un monstre, ça n'arrivera plus".
C'est les gens lambda qui disent ça en lisant le journal qui me crispent comme jaja
En ce qui concerne le fait de plaider la folie : l'avocat peut plaider la folie s'il veut, mais il y aura de toute façon une expertise psychiatrique, voire plusieurs. Et pas que pour les crimes, mais aussi pour toute infraction sexuelle, atteinte sur personne mineure ou incendie volontaire.
Et c'est hyper rare, les conclusions d'abolition du discernement.
En grande majorité, les expertises concluent à un discernement normal ; parfois mais pas souvent, c'est une altération du discernement. Et ça dépend en plus de la pathologie !
Un trouble de personnalité (genre antisociale, le "vrai" nom des psychopathes) ne sera jamais un motif d'abolition du discernement, et pour le coup, presque jamais d'altération non plus. Une dépression, pareil. Une consommation de drogues, pareil (principalement parce que la personne aura pris les drogues délibérément...).
Et les psychiatres font généralement très bien la différence entre la vraie psychose et le mensonge
Donc pas d'inquiétude, de nos jours, c'est très casse-gueule de plaider la folie si ce n'est pas le cas !