Je suis totalement d'accord avec
@RainyMood ça peut être très dangereux, d'ailleurs c'est pas une question de vulnérabilité, quand on a été exposé.e à des sectes, et tout un tas de trucs auxquelles la majorité des gens ne pensent pas, à moins d'y avoir été confronté ou de s'être renseigné dessus de façon assez exhaustive, ça peut être un énorme trigger et même effectivement dangereux. Et même si c'est pas dangereux, quand on a des troubles plus particuliers qui requièrent une connaissance plus scientifique et rigoureuse, et qu'on cherche des psys pendant des années d'errance médicale, et qu'on tombe sur ce genre de personnes, ben c'est encore de l'argent de perdu, du temps et de l'espoir de perdu, ça fait culpabiliser, quand on ne sait pas encore ce qu'on a ça oriente vers des pistes qui 1) n'ont rien à voir 2) peuvent être culpabilisantes et augmenter le syndrome de l'imposteur.
Bref non seulement c'est dangereux et pas éthique, mais en plus ça renforce le stéréotype des psys qui sont perchés et ça peut décourager les gens qui veulent se faire soigner parce qu'à force de tomber sur elleux, on a l'impression qu'il n'existe pas de bons psys.
Perso il m'a fallu 10 ans d'errance psy pour tomber sur 2 spécialistes qui me suivent depuis deux ans maintenant, et j'en ai eu des "peut-être que [insérer théorie àlacon du même style] ?" (Ex: je commençais à avoir des flashbacks, et j'ai eu de la part d'une psy "peut être qu'en fait, vous avez absorbé les traumas de votre mère et que donc vous tentez de les résoudre parce que c'est votre rôle ?" - horrible.) En même temps, la même meuf m'a aussi dit que si je me protégeais quand un homme plus âgé entrait dans une pièce en mettant 3 couches de vêtements pour être sûre qu'on voit pas mes formes, c'était pour me "protéger de mon propre désir de les séduire"... Parce que oui, c'est logique, je fuis, j'ai peur d'eux, mais c'est moi qui veut les séduire alors que s'ils m'approchent je hurle. LO-GIQUE.
Bref je suis entièrement d'accord qu'à raconter comme ça, c'est rigolo, mais en vrai, même quand on a la tête sur les épaules comme dit
@Ariel* ça peut faire des dégâts et que ce n'est pas une question de vulnérabilité uniquement, c'est aussi du temps perdu, des fausses pistes et, dans le rare cas où ça peut aider des gens, c'est pas à balance en session, on peut dire "voilà le genre de trucs que je lis, si vous voulez y jeter un coup d'oeil n'hésitez pas", ou en discuter si les patients sont dans ce genre de croyances, mais en dehors de ça, c'est non. Les psys sont pas là pour exprimer leurs croyances en session, surtout si lea patient.e n'en parle pas.
Edit : fautes