@Freyashiva :
On fait le même travail. J'ai bossé quelques années au contact du public (bibliothèques, musées ou encore salle de concert) et je confirme, les gens pensent sincèrement qu'on veut uniquement les faire chier, qu'on a que ça à foutre. Je me souviens d'un mec qui m'avait insulté hyper violement parce que je lui demandais d'arrêter de s'accouder à une vitrine parce que ça faisait sonner une alarme au tout début de ma carrière. J'ai encaissé puis suis allée pleurer dans un coin en me promettant que plus jamais ce genre de connards ne réussiraient à m'atteindre (et ça a été effectivement le cas).
La blague avec les collègues c'est de dire qu'on est traité moins bien qu'une plante verte. Et c'est pas réellement une blague j'ai eu un poste où je me tenais pas loin d'une plante, les gens s'excusaient quand ils la frôlaient mais pas quand ils me frôlaient. On n'existe pas pour eux sauf quand on leur demande de respecter des consignes et là ça peut vite devenir la foire aux insultes. Après la bonne nouvelle c'est que maintenant tu peux me dire tout ce que tu veux, ça me glisse dessus (ce qui énerve encore plus les gens ahah) mais c'est abusé les manques de respect quotidien quand tu fais ce métier dans des lieux où il y a pas mal de public.
Depuis quelques années, je travaille surtout dans des bureaux vide la nuit, je croise pratiquement que les équipes de ménage et c'est beaucoup plus agréable. Entre invisibles que la plupart des gens traitent comme de la merde, on se soutient mais ça me rends folle de me dire qu'on en est toujours là. Même pendant le 1er confinement, on a remercié les ubers, les hôtes.ses de caisses, les livreurs.ses et bien d'autres mais la sécurité et le ménage qui eux aussi ont continué à assurer là y avait personne pour applaudir et dire merci.
En tout cas t'es sacrèment courageuse de faire de l'événementiel.
On fait le même travail. J'ai bossé quelques années au contact du public (bibliothèques, musées ou encore salle de concert) et je confirme, les gens pensent sincèrement qu'on veut uniquement les faire chier, qu'on a que ça à foutre. Je me souviens d'un mec qui m'avait insulté hyper violement parce que je lui demandais d'arrêter de s'accouder à une vitrine parce que ça faisait sonner une alarme au tout début de ma carrière. J'ai encaissé puis suis allée pleurer dans un coin en me promettant que plus jamais ce genre de connards ne réussiraient à m'atteindre (et ça a été effectivement le cas).
La blague avec les collègues c'est de dire qu'on est traité moins bien qu'une plante verte. Et c'est pas réellement une blague j'ai eu un poste où je me tenais pas loin d'une plante, les gens s'excusaient quand ils la frôlaient mais pas quand ils me frôlaient. On n'existe pas pour eux sauf quand on leur demande de respecter des consignes et là ça peut vite devenir la foire aux insultes. Après la bonne nouvelle c'est que maintenant tu peux me dire tout ce que tu veux, ça me glisse dessus (ce qui énerve encore plus les gens ahah) mais c'est abusé les manques de respect quotidien quand tu fais ce métier dans des lieux où il y a pas mal de public.
Depuis quelques années, je travaille surtout dans des bureaux vide la nuit, je croise pratiquement que les équipes de ménage et c'est beaucoup plus agréable. Entre invisibles que la plupart des gens traitent comme de la merde, on se soutient mais ça me rends folle de me dire qu'on en est toujours là. Même pendant le 1er confinement, on a remercié les ubers, les hôtes.ses de caisses, les livreurs.ses et bien d'autres mais la sécurité et le ménage qui eux aussi ont continué à assurer là y avait personne pour applaudir et dire merci.
En tout cas t'es sacrèment courageuse de faire de l'événementiel.