@Chouette-Culotte je venais poster quelque chose qui se rapporte un peu à ce que tu dis... Je ne supporte pas de voir (dans les oppressions qui me concerne surtout) cette mécanique de"tirer les autres vers le bas" plutôt que de chercher à se hisser soi-même vers le haut.
Récemment on est tombés sur un truc avec mon copain, un genre de sketch, qui inversait la position "homme-femme" avec un groupe de femmes qui parlaient de mecs autour d'un apéro, comme on "imagine" des mecs le faire dans les clichés.
Je pense sincèrement avoir un sens de l'humour assez vaste, j'aime l'humour noir et l'humour absurde, l'humour gras, et je pense que c'est un outil fort pour faire réfléchir mais la j'étais juste
Toutes les blagues étaient sur le physique/les performances sexuelles, genre on se fout de la gueule de celui qui ne "dure" pas assez longtemps ou qui ne sait pas faire jouir, qui "en a une petite" et le tout totalement premier degré. Pas de contexte qui permettrait de donner un sens à ces "blagues", ou de montrer qu'indirectement c'est quelque chose que le sketch denonce. Non juste "ahah nous aussi on parle super vulgairement des mecs et en plus machin il a un petite bite"
Je ne vois absolument pas en quoi: 1 c'est drôle ? 2 Ça fait avancer les choses ?
C'est juste du foutage de gueule pour se sentir mieux en rabaissant l'autre, ça ne fait que renforcer cette image toxique de ce que doit être un "vrai mec"
Et le pire c'est que pour certains, ça les convaincra que c'est ça le féminisme ou que lafâme veut un mec viril et performant d'autant plus facilement que c'est dit sur le mode de l'humour. Et prôner le féminisme en s'appuyant sur d'autres oppressions (homophobie, transphobie, validisme...) ça pue !
Combattre la grossophobie, c'est pareil ça ne se fera pas en se foutant de la gueule des "minces", parce le groupe"minces" n'est pas défini seulement par ça mais par des oppressions vécues également par le groupes"gros.ses" notamment le validisme, la psychologie, le sexisme...
Ce sont des combats essentiels, ça me désespère que des personnes qui prennent la parole en leur sein soient incapables de se placer au dessus de ce qu'elles dénoncent
Récemment on est tombés sur un truc avec mon copain, un genre de sketch, qui inversait la position "homme-femme" avec un groupe de femmes qui parlaient de mecs autour d'un apéro, comme on "imagine" des mecs le faire dans les clichés.
Je pense sincèrement avoir un sens de l'humour assez vaste, j'aime l'humour noir et l'humour absurde, l'humour gras, et je pense que c'est un outil fort pour faire réfléchir mais la j'étais juste
Toutes les blagues étaient sur le physique/les performances sexuelles, genre on se fout de la gueule de celui qui ne "dure" pas assez longtemps ou qui ne sait pas faire jouir, qui "en a une petite" et le tout totalement premier degré. Pas de contexte qui permettrait de donner un sens à ces "blagues", ou de montrer qu'indirectement c'est quelque chose que le sketch denonce. Non juste "ahah nous aussi on parle super vulgairement des mecs et en plus machin il a un petite bite"
Je ne vois absolument pas en quoi: 1 c'est drôle ? 2 Ça fait avancer les choses ?
C'est juste du foutage de gueule pour se sentir mieux en rabaissant l'autre, ça ne fait que renforcer cette image toxique de ce que doit être un "vrai mec"
Et le pire c'est que pour certains, ça les convaincra que c'est ça le féminisme ou que lafâme veut un mec viril et performant d'autant plus facilement que c'est dit sur le mode de l'humour. Et prôner le féminisme en s'appuyant sur d'autres oppressions (homophobie, transphobie, validisme...) ça pue !
Combattre la grossophobie, c'est pareil ça ne se fera pas en se foutant de la gueule des "minces", parce le groupe"minces" n'est pas défini seulement par ça mais par des oppressions vécues également par le groupes"gros.ses" notamment le validisme, la psychologie, le sexisme...
Ce sont des combats essentiels, ça me désespère que des personnes qui prennent la parole en leur sein soient incapables de se placer au dessus de ce qu'elles dénoncent