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Membre supprimé 276733
Guest
@Lord Griffith Mais du coup, qu'est-ce qui fait qu'on est superficiel de prendre contact avec une personne que tu trouves belle plutôt que de ne pas prendre contact avec elle ?
Et en quoi prendre contact avec quelqu'un parce qu'on trouve son apparence attirante est-il plus superficiel que prendre contact avec elle parce que, pour reprendre un exemple de @Rocksteady, elle joue possiblement de la guitare ? (ce qui peut effectivement contribuer à en faire quelqu'un d'intéressant... ou pas)
Dans tous les cas, c'est une première approche. On projette une image façonnée par nos expériences passées et préjugés sur ce qu'on voit. Une première approche est forcément superficielle, dans le sens où on s'attache à ce qu'on voit sur cette première carapace, on aura juste des critères qui varieront selon qui on est (je préfère les beaux gosses / je préfère les musiciens / etc.). Pour moi, la différence, c'est clairement ce qu'on va faire ensuite : si on se contente de cette première couche ou si on décide de creuser. Et je pense aussi qu'on n'est pas toujours conscient de la capacité de certaines personnes à creuser en nous (dans le sens où on pense qu'elles ont une approche très superficielle ou très profonde de nous... alors que ce n'est pas toujours le cas).
Je pense d'ailleurs que c'est l'idée que tu voulais faire ressortir dans la fin de ton message, @Ekalos : c'est le comportement qu'on a sur le long-terme, ainsi que l'analyse qu'on aura de l'autre, qui est ou non superficiels. Ce qu'on ressent de l'autre est un tout, lié à plein de petits indices non verbaux et inconsciemment pris en compte. Je pense qu'il est très complexe de décortiquer l'attirance qu'on peut avoir pour quelqu'un tant ça ne se contient pas qu'en deux ou trois critères factuels.
Et en quoi prendre contact avec quelqu'un parce qu'on trouve son apparence attirante est-il plus superficiel que prendre contact avec elle parce que, pour reprendre un exemple de @Rocksteady, elle joue possiblement de la guitare ? (ce qui peut effectivement contribuer à en faire quelqu'un d'intéressant... ou pas)
Dans tous les cas, c'est une première approche. On projette une image façonnée par nos expériences passées et préjugés sur ce qu'on voit. Une première approche est forcément superficielle, dans le sens où on s'attache à ce qu'on voit sur cette première carapace, on aura juste des critères qui varieront selon qui on est (je préfère les beaux gosses / je préfère les musiciens / etc.). Pour moi, la différence, c'est clairement ce qu'on va faire ensuite : si on se contente de cette première couche ou si on décide de creuser. Et je pense aussi qu'on n'est pas toujours conscient de la capacité de certaines personnes à creuser en nous (dans le sens où on pense qu'elles ont une approche très superficielle ou très profonde de nous... alors que ce n'est pas toujours le cas).
Je pense d'ailleurs que c'est l'idée que tu voulais faire ressortir dans la fin de ton message, @Ekalos : c'est le comportement qu'on a sur le long-terme, ainsi que l'analyse qu'on aura de l'autre, qui est ou non superficiels. Ce qu'on ressent de l'autre est un tout, lié à plein de petits indices non verbaux et inconsciemment pris en compte. Je pense qu'il est très complexe de décortiquer l'attirance qu'on peut avoir pour quelqu'un tant ça ne se contient pas qu'en deux ou trois critères factuels.
Dernière modification par un modérateur :
)
) avec un nez comme ça, etc.) Et si tu es attiré par ce trait de caractère, tu peux être inconsciemment attiré par ce trait physique. C'était un exemple pour montrer comme un petit détail chez quelqu'un peut faire naître chez toi une envie de la rencontrer. Tout comme il peut te rappeler quelqu'un que tu apprécies, la scène d'un film que tu adores, etc. Un physique, ce n'est pas juste un crâne, c'est un visage posé dessus, c'est une expression faciale c'est une prestance, une tenue, un choix de posture et d'attitude (oui, des choix). Et oui, tu peux te tromper sur tout ce que tu imagines (et on ne se pose pas assez la question de savoir ce qu'on a imaginé) et aller vers cette personne pour des raisons fallacieuses. Mais tout comme tu peux aller vers cette personne qui joue de la guitare parce que tu aimes en écouter, alors qu'elle peut l'avoir pour faire cool, ou pour jouer des morceaux que tu détestes, ou pour jouer mal, ou parce que ses parents l'y ont obligé, ou parce que c'était fun de poser avec la guitare du pote, ou parce que c'est de décoratif, ou parce qu'il a une histoire d'amour avec cette guitare en bois de cerisier gravé, ou pour rire parce qu'il hait ça, ou parce qu'il est passionné (et pas forcément pour les mêmes raisons que toi), que sais-je. Mais vraiment, quel est le point commun, si on enlève tous ces éléments pourtant essentiels à la définition de tes goûts ? Une guitare. Un objet. Un idiome dont la signification t'est pour le moment propre. Je trouve que c'est mettre de côté toute la richesse du rapport à l'instrument/la musique que de ne pas se rendre compte que voir une guitare dans les mains de quelqu'un ne suffit pas à créer un lien autrement que superficiel (tu as la surface, cet instrument, tu n'as pas le reste, la profondeur). 
par exemple, pour le style, et bien si nous avons d'un côté une personne moche avec un style X et une personne belle avec le même style, la personne superficielle s'intéressera en premier lieu à la 2ieme personne.
Mais par contre, comme vous jugez les gens sur leur physique, je vois pas pourquoi je n'aurais pas le droit de juger les gens sur un trait de caractère 