Je ne supporte pas...

[Let_Them_Eat_Cake]

Je ne supporte plus les fumeurs sur mon lieu de travail qui fument DEVANT la porte d’entree de l’immeuble. Même les fumeurs qui font ça tout court en fait. S’il faut que tu sortes dehors pour fumer, autant s’éloigner un peu de la porte non? Histoire de ne pas déranger ceux qui veulent entrer ou sortir sans se prendre un nuage de fumée dans la gueule et sans avoir à esquiver toutes ces personnes en train de gesticuler sans faire attention à leur clope. Mais aussi en fumant à la porte même l’odeur et la fumée entre quand même.
Même quand il pleut je n’arrive plus à être empathique quand je vois que je dois slalomer le matin pour entrer dans l’immeuble et qu’au final je sens autant la clope qu’un fumeur. En plus la fumée pique mon nez et ça me fait mal (petit bébé sensible je sais).
Mais bon, certains fumeurs étant particulièrement cons, la réponse que j’ai eu quand j’ai craqué un jour c’est « mais t’as qu’à retenir ta respiration à ce moment là ».

 

[Halo_Neko]

@Let_Them_Eat_Cake : Je compatis. Même qui suis fumeuse ça ma saoule. C'est quand même pas compliqué de se décaler un poil pour laisser le passage sans que les gens aient à traverser un nuage de fumée.

 

[Nastja]

Je ne supporte pas mon incapacité à prendre des décisions ou de m'en tenir à la décision prise initiale.
En réalité ça se passe toujours comme ceci :
- choix entre deux ou trois possibilités
- prise de tête pendant 3 ou 4 jours pour prendre une décision en ayant toujours peur de prendre la mauvaise décision ou pour les mauvaises raisons
- mobilisation de mon entourage (je ne le fais plus depuis que les gens m'ont demandé d'être adulte)
- à la fin je prends une décision en me convainquant que c'est mieux
- 4 ou 5 jours plus tard j'hésite encore et mon cerveau me convainc que l'autre décision est la meilleure
- remobilisation de mon entourage
- sur un coup de tête j'annule la première décision et je prends la deuxième
- revirement de dernière minute, impulsivité extrême, je repars sur ma décision initiale avec beaucoup de dommages collatéraux

Typiquement le cas suivant :
J'ai la possibilité de rentrer voir ma famille ce weekend...
Sauf que le billet A/R coûte la modique somme de 240€ (pour un week-end quoi). J'ai longtemps hésité et plein de gens m'ont dit que c'était cher pour si peu de temps. En même temps, on m'a proposé une soirée qui s'annonce très sympa, avec la possibilité de sympathiser avec des gens que je connais un peu mais pas trop et d'être aussi avec des gens que je connais.
Gros dilemme et je suis tentée d'annuler mon billet, tout en me connaissant et en sachant qu'au final je vais le racheter sur place impulsivement (3x plus cher) pour monter à bord à la dernière minute, sans avoir préparé ma valise ni rien.

Je pense que je souffre du syndrome "FOMO". La soirée ne peut pas être décalée et il y en a rarement (ou on m'invite rarement).
Et si la soirée était géniale? Et si je ratais l'occasion de sympathiser avec des gens cool? Et si à mon retour je me sentais exclue parce que j'aurais manqué des private joke, des moments fun, des anecdotes ou bien simplement le fait d'avoir fait partie d'un groupe?

Spoiler

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Et si je ne revoyais plus ma famille? Et si les anciens mourraient entre temps? Je m'en voudrais d'être restée pour une fête.

Et si j'idéalisais la fête?

A toutes les personnes qui sont aussi indécises que moi c'est quoi votre astuce? Vous gérez comment?
Est-ce que vous vous forcez à rester sur votre décision initiale même si elle n'est plus la bonne histoire de vous forcer à vous en tenir à vos engagements?
Faire des listes POUR ou CONTRE c'est totalement inutile : je trouve du pour partout et du contre partout et mon cerveau remanie tout pour que le contre ait l'air d'un pour et le pour d'un contre.
Faire jouer la raison? "Non Nastja, on ne paye pas un billet 240€ pour deux jours, c'est abusé et t'es grande maintenant".
Ecouter les autres parce qu'ils savent mieux?

 

[Glov']

Juste pour être certaine d'avoir compris, tu as le choix entre partir voir ta famille ou rester pour la fête c'est bien ça ?

 

[Ada or ardor]

Je supporte pas les meufs qui font 30 kilos * et se plaignent de leur perte de poids qui n'arrive pas .

* façon de parler

Et je sais, les complexes, la dysmorphophobie, l'anorexie mentale, je sais. En vrai c'est même pas que je supporte pas en soi, c'est juste chiant, anxiogène (parce qu'on dirait du coup que c'est normal, ça s'auto-entretient) et ça me fait lever les yeux au ciel.

 

[Skarov]

@Poacée

Dans un autre sens, moins, embêtant. C’est la même quand je dis que je dois me mettre au sport. J’ai l’impression que je lance la compétition de « qui a le plus de complexe ».

Sans mentir, je suis dans la norme, même assez mince pour la plupart. Mais je m’essouffle vite, j’ai pas d’endurance et aucune force dans les bras.
Et quand je dis que je veux faire du sport. J’ai toujours comme réponse « Mais ça va t’es mince » et après justification soit on insiste et on croit que je complexe, soit on rentre dans la fameuse compétition :
- si tu crois que tes grosse moi je suis obèse (mais je crois pas être grosse, je veux me muscler)
- nan mais attends, tu n’as pas mon gros ventre/ mes grosses cuisses/...

Et la plupart du temps en effet, ce sont des filles assez minces ou tout juste au dessus de la norme qui disent ça.

 

[Margay]

D'ailleurs, c'est trop chiant le fait que le sport muscu/fitness pour les femmes soient autant affiliés à la perte de poids ou la sculpture du corps. Je cherchais des programmes à suivre chez moi une période, parce que je voulais me maintenir en forme vu que j'avais arrêté le sport en club. Quand je cherchais du côté "femme", y'avait essentiellement des programmes pour perdre du ventre, avoir des fesses rebondies ou des truc comme ça, mais dans mes souvenirs, je trouvais rien qui avait juste vocation à maintenir en forme

 

[Nastja]

@Skarov
Moi aussi je m'essouffle pour un rien et j'ai zéro force dans les bras! Si j'allais à la salle de sport, osef les fessiers et les cuisses, je demanderais au coach des exos bras et dos!

@PrincessMey
Oui je pense que tu as raison!
Toutefois je pense que je choisis la zone de confort en faisant ça. Peut-être pas pour ce cas précis mais pour d'autres oui ("je reste à mon boulot merdique mais stable ou je postule là-bas parce que je me projette à coup de films?").
C'est fou parce que je suis assez pessimiste comme personne et à chaque fois que je me projette quelque part j'idéalise à mort!

Pour la question de prendre des décisions, non seulement je galère pour prendre la décision en question mais ça passe toujours par un revirement de dernière minute assez chargé en adrénaline. Je serais capable de sortir d'une voiture en marche juste parce que mon cerveau a "switché" (je me demande si c'est pas déjà arrivé d'ailleurs ).

 

[pikalovescoke]

@Ada or ardor Y a le ressenti aussi. Fin, là, je suis toujours "mince" pour la société (enfin, mince mais pas "mince mannequin" , plutôt "pas mannequin mais pas grosse non plus") mais, moi qui ai toujours fait 8 kg de moins toute ma vie d'adulte (sans faire attention), oui je me sens grosse. Enfin, on va plutôt dire "plus grosse que ce que je m'aime". C'est un ressenti et j'aimerais perdre du poids et ça me saoule car malgré rien bouffer et faire la blinde de sport, ça vient pas.

Fin, si on peut plus se plaindre si on est pas à un certain seuil... Si on passe par là, y a plus beaucoup de gens qui peuvent se plaindre (que ce soit sur le poids ou autre, y a toujours pire)

 

[Toasted_Almond]

Je ne supporte pas les gens qui marchent au milieu des couloirs et qui pour tourner dans un autre couloir en voulant prendre le chemin le plus court, coupent le passage aux personnages à leur gauche ou à leur droite alors qu'il leur suffirait de laisser un espace en tournant.

 

[Vic Beretton]

@Poacée Ma mère et ma soeur font toujours ça, à se plaindre de leur poids alors que je pèse au minimum 10 kg de plus qu'elles...

 

[Nastja]

@Poacée
@Vic Beretton
Il me semblait qu'il ne fallait pas partir du principe que "gros" = "moche".
Or si quelqu'un se plaint d'être grosse devant une autre personne grosse, en réalité la personne ne devrait pas se sentir offensée.
C'est un peu comme si je disais qu'il faudrait absolument que je me coupe les cheveux parce qu'ils sont filasses devant quelqu'un qui aurait les cheveux longs. Je ne sais pas si la personne se sentirait offensée.

Ok je reconnais que dans les faits c'est plus compliqué que ça et qu'il y a une stigmatisation des personnes en surpoids ce qui fait que la personne qui entend ça va se sentir mal à l'aise (à moins d'avoir une confiance en soi et un ego à des niveaux stratosphériques).
En plus ça oblige la personne blessée (la personne en surpoids) à te valider : "mais non t'es pas grosse..."

J'ai pas de copines qui parlent comme ça de leur corps, par contre elles font constamment attention et peuvent mettre mal à l'aise de cette façon également. Typiquement le groupe de copines/collègues qui entrent dans un salon de thé et qui commandent des thés ou du café et là t'as la seule meuf en surpoids qui commande une pâtisserie pour accompagner son thé. Sauf que les autres ne le font pas et se justifient en disant que c'est pas raisonnable.