@pikalovescoke
Il me semble que tu es en Belgique, non?
Je ne sais pas du tout comment ça se passe là-bas mais ici normalement tout ce qui a attrait à la rééducation est pris en charge en partie (je crois? j'en sais rien). Enfin c'est dommage que ça ne soit pas pris en charge là-bas.
Pour ce qui est des sessions sur Skype (ou autre plateforme), je sais c'est pas génial mais ça te permettrait d'avoir une activité et de le mettre sur ton CV.
Tu pourrais mettre Psychologue pour la plateforme "MindHealth" et tu expliquerais que tu avais un planning hebdomadaire de connexions, un suivi avec certaines personnes, que tout était très sécurisé et que tu fais attention à garder toutes les données anonymisées et protégées.
Bon là je donne des idées comme ça, j'ai pas travaillé le truc.
Exemple de site qui fait ça :
https://www.betterhelp.com/
Et puis même si ça ne vaut pas une vraie séance en tête à tête toi ça te permet de t'exercer un peu et de gagner un petit peu d'argent et peut-être que tu aides quelqu'un qui a une grosse phobie sociale et qui ne peut pas sortir de chez lui ou quelqu'un qui a très peu de moyens ou qui habite trop loin de la ville.
Bon j'espère que je ne suis pas entrain de dire des énormités.
Ou bien tu peux commencer un site / blog où tu posterais des articles qui parlent de la santé mentale et de la nécessité de faire de la rééducation avec des psychologues.
C'est une façon de mettre le pied à l'étrier (clin d'oeil à l'équitation
) et en entretien ça t'aidera.
@Rocksteady
Souvent quand la personne refuse les solutions c'est qu'il y a un blocage initial qui est mal exprimé. La personne qui dit : j'aimerais rencontrer des gens! mais qui refuse toute solution, en réalité ce qu'elle est en train de dire c'est : "je suis moche et conne et personne ne voudra de moi" ou "j'ai peur que ça rate et me sentir encore plus nulle à la fin".
En fait c'est assez dur d'admettre qu'on a une grosse blessure d'ego et souvent la plainte est transposée sur un truc moins honteux (honteux dans le sens qui nous fait honte à nous-même).
Bon je comprends aussi qu'on n'ait pas envie de jouer les coachs et de creuser un puits sans fond en cherchant le pourquoi du comment mais je ne comprends pas que les gens se plaignent sans raison réellement. ça peut être des raisons qui nous paraissent futiles selon notre point de vue mais la personne en fait une montagne ou bien elle le ressent comme ça.
Ou bien la situation problématique semble plus confortable que l'idée même du changement (le cerveau est très réfractaire au changement).
Quand la personne refuse l'aide proposée souvent la question numéro 1 à poser en premier c'est : "t'as peur de quoi?"