@Nastja Moi aussi je fais de la psycho à 2 balles mais j'ai besoin de comprendre, même ces personnes-là
J'ai l'impression qu'il y a une "jalousie de la liberté".
Par exemple, dans ma classe y avait une fille aux cheveux roses. Et AU MOINS une fois par semaine, y avait des réflexions des autres sur ses cheveux roses (comme quoi le blond/sa couleur naturelle lui irait mieux etc).
Alors que bordel, c'est que des cheveux !
J'ai l'impression que les gens ragent qu'une personne soit libérée du regard d'autrui, au point d'avoir les cheveux roses/de pas faire de régime/d'avoir des tatouages/de s'habiller excentrique/... parce que EUX ils se mettent des barrières, et fournissent un certain effort à se conformer aux standards de la société. Alors qu'au final, ces limites de la société il est concrètement possible de les dépasser, et elles ne font de mal à personne.
Peut-être qu'au fond eux aussi ont une part d'originalité qu'ils refoulent… (on en a tous)
Bref pour les régimes c'est comme s'ils s'infligeaient une souffrance et qu'ils voulaient que l'ensemble de la population la partage avec eux.
Peut-être que dans ce processus, ils prônent une force, une exigence subie et qu'ils essayent de la transformer en "choix", et qu'ils ont l'impression que partager et imposer cette souffrance aux autres pourrait réduire la leur alors que non.
Une personne réellement bien avec elle-même (indifférente à l'influence sociétale) n'a pas le besoin de juger les autres, d'évaluer,...
@MaryJAnna
Je suis d'accord qu'on pathologise tout et n'importe quoi mais pour un violeur, pour moi il y a clairement un problème de moi/surmoi (la personne n'a pas acquis la règle morale sociétale "Ne pas violer", comme un sociopathe ne comprendrait pas l'empathie)
Par contre j'ai l'impression qu'on oublie souvent que la norme d'hier peut être la folie de demain. Par exemple: Considérer des corps comme de la marchandise, considérer des êtres humains inférieurs, etc.
Bref on oublie la folie "ordinaire", induite dans l'inconscient collectif et les comportements, et j'estime qu'il y en a pas mal dans la société. Violer est si courant qu'à mon sens il est normal de s'interroger sur la "culture du viol".
Donc pour moi un violeur est bien fou, mais surtout le reflet d'une société paradoxale et immature qui laisse passer beaucoup de folies également, notamment dans sa considération du corps féminin.