freehug;4760097 a dit :fanfantasyland;4760083 a dit :freehug;4759640 a dit :Mais, vous LISEZ les commentaires de @Fanfantasyland ?? Elle dit, si je ne m'abuse, que:
- l'homosexualité et l'ensemble de nos préférences sexuelles, alimentaires ou tout ce que vous voulez sont un mélange d'inné et d'acquis, parce que sinon ça vient d'où? C'est écrit sur votre âme? Et à AUCUN moment elle n'a dit que c'était mal
- le "but" disons biologique d'une espèce est de se perpétuer, ce qui passe par la reproduction, mais l'humain s'est affranchi de ça et ça n'a RIEN à voir avec les choix individuels
- le choix de faire ou pas un enfant est égoïste au sens où ça ne concerne que soi. Ce n'est pas péjoratif (enfin "autocentré" aurait peut-être été un meilleur choix de terme mais bon). On ne peut pas vivre sans égoïsme.
- elle trouve certaines "raisons" de ne pas faire d'enfants hypocrites, comme la cause écologiste. Pour elle si on ne veut pas d'enfant c'est qu'on en veut pas, point. Là je ne suis pas d'accord mais c'est un point de vue qui se défend.
Donc ce serait pas mal d'arrêter de lui sauter dessus toutes griffes dehors. Oui ses premiers posts étaient mal exprimés (en même temps elle fait de la biologie, pas des lettres), mais après elle s'est expliquée cinquante fois, sans s'énerver, et en s'excusant en plus. Stop, là.
Alors là, (je viens de lire ça) je n'ai rien d'autre à dire qu'un grand grand merci :loveyes:
Mais de rien C'est juste qu'au bout de la cinquantième explication de la même chose, ça m'a gonflée. Tu as du être une super prof dans une vie antérieure!
flotsam;4760440 a dit :Une question à celles qui disent ne pas en vouloir : êtes-vous sûres de ne jamais changer d'avis ?
_sappho;4760346 a dit :@Fanfantasyland @Freehug (je vous cite toutes les deux parce qu'au final vos réponses se recoupaient)
Je comprends votre point de vue, au final nos différents opinions sont du au fait que l'on pense ou non que tout est explicable "scientifiquement" ou pas comme l'a dit une madmoizelle plus haut, les propos sur l'origine biologique ont été vachement nuancés après les premiers posts écrits à ce sujet, du coup je comprends mieux votre point de vue, même si je n'y adhère pas. Fanfantasyland, je comprends ton besoin de savoir pourquoi tu es bi (ou pourquoi d'utres personnes sont LGBT), ce sont des questions qui sont après tout compréhensibles (surtout dans une société aussi hétéronormée), jespère que tu ne pensais pas que je te "cataloguais" déjà comme hétéro parce que je sais très bien que ce genre d'avis divergent même dans la communauté LGBT ! Ensuite voilà, malgré mon statut d'étudiante en science, je pense qu'il y a des choses indépendantes de la science mais je comprends votre point de vue à toutes les deux, je suis désolée si j'ai pu paraitre agressive dans certains posts mais la conversation vous a ensuite permis de nuancer et d'expliquer votre point de vue, ce que j'ai fortement apprécié
flotsam;4760440 a dit :Une question à celles qui disent ne pas en vouloir : êtes-vous sûres de ne jamais changer d'avis ?
Je joue le jeu des relous qui disent "oooh mais tu verras quand tu seras plus grande", mais il faut quand même admettre qu'on peut beaucoup changer en quelques années (surtout que pour la plupart ici nous sommes des jeunes filles, dont beaucoup étudiantes ou en début de carrière). Qui sait, peut-être dans 5 ans, 10 ans, peut-être que l'envie sera là ?
(Je précise que c'est une vraie question hein, je "n'espère" pas que vous changerez d'avis, et je remets pas en question vos certitudes, mais je constate à ma petite échelle que beaucoup de personnes se mettent au moins à l'envisager, à y réfléchir, parce que situation stable, parce qu'elles ont rencontré quelqu'un qui leur en donne envie, parce qu'une copine en a eu un et qu'elles ont trouvé ça pas si mal en fait un bébé, etc etc ... et même des personnes qui n'avaient jamais manifesté aucun enthousiasme pour la question ou étaient certaines de ne jamais en avoir. Moi la première je suis passée en 5 ans de "JAMAIS DE LA VIE" à "Hmmm moui pourquoi pas allez".)
Je le redis encore une fois hein, c'est pas pour vous faire la leçon ou vous décrédibiliser, mais la vie est longue, et peut être surprenante
(Mais encore une fois, chacune son choix, l'important c'est d'être heureux)
ineidra;4760123 a dit :fanfantasyland;4759982 a dit :ineidra;4759874 a dit :fanfantasyland;4759131 a dit :pulsatile;4759094 a dit :Le fait que tu étudies la biologie ne justifie rien. Quand on est pas certain/e d'une telle hypothèse, on ne l'avance pas.fanfantasyland;4759039 a dit :pulsatile;4758989 a dit :Euh, mais ... Tu te rends compte de ce que tu dis, deux minutes ? Tu as les compétences scientifiques nécessaires pour affirmer une telle chose ?fanfantasyland;4758948 a dit :3) En principe, tout est fait pour que l'espèce perdure, sinon c'est qu'il y a eu un couac quelque part. Et bien, pour les homos, il s'agit très probablement d'une mutation génétique.soyalova;4758903 a dit :@Fanfantasyland euh, j'ai quelques points à relever dans ta réponse, sauf ton respect :
1. La madmoizelle précise bien que si le "je ne veux pas avoir d'enfant parce que je n'en ai pas envie" avait suffi à son entourage, elle n'en serait pas là à écrire un article pour justifier son choix.
2. Parce que pour toi, décider d'avoir des enfants ce n'est pas égoïste peut-être ? Sans penser à la surpopulation ou au renouveau de la société (qui n'est pas loin de s'éteindre, crois-moi), ce n'est pas non plus suivre ses propres envies, d'avoir un enfant ? Je ne pense pas que ce soit le-petit-être-qui-n'existe-encore-que-dans-ta-tête qui te chuchote "maman, je veux vivre !" et que dans ce cas seulement tu décides d'être enceinte... Donc oui, les personnes qui ne veulent pas d'enfant sont égoïstes, mais celles qui en veulent aussi, et là ou la madmoizelle réagit c'est qu'elle ne comprend pas pourquoi on lui sort cet argument à chaque fois alors que de l'autre côté c'est la même chose, exactement la même chose...
3. Si tu estimes que ne pas vouloir d'enfant n'est pas normal parce que l'Homme est fait pour se reproduire et perpétuer son espèce, quid des homosexuels ? C'est une vraie question ; eux aussi sont des aberrations de la nature, vu qu'ils ne pourront jamais se reproduire en suivant leurs envies ?
Sincèrement, ce que tu dis me fait bondir.
D'ailleurs, "tout est fait pour que l'espèce perdure" : non. L'être humain s'est dissocié de cela, justement. Il est l'une des rares espèces a avoir séparé "sexe reproductif" et "sexe pour le plaisir". Autrement dit, la libido humaine n'est plus uniquement destinée à la reproduction.
Mais je méloigne.
Comme je l'ai dit, cela fait 6 ans que je fais des études de biologie. Et je ne fais pas de recherches sur ce sujet en particulier, mais c'est très probable que ce soit dû à une mutation, en effet. (je dis "très probable". Je ne dis pas 100% certain). Enfin, ceci serait valable dans le cas d'une homosexualité totale en tout cas, et peut-être pas partielle. Mais il me semble que les recherches ne sont qu'au commencement sur ce sujet-là. Et dans tous les cas, ça ne serait pas valable pou l'ensemble de la population homosexuelle (vu que c'est probablement aussi en partie un choix de vie).
Cependant, pourquoi le fait que j'évoque une mutation génétique te fait bondir?? Tu prends ça comme si c'était une insulte envers les homos... Ca n'est absolument pas grave hein les mutations génétiques.... C'est ce qui fait que nous sommes devenus ce que nous sommes.... Et nous avons potentiellement tous une mutation sur notre génome.
J'ai pris le point de vue biologique de la chose. D'un point de vue naturel, nous sommes conçus pour que l'espèce perdure. Le fait que nous ayons dissocié sexe reproductif et sexe de plaisir n'y change rien. Notre corps est fait ainsi.
Et j'avais juste considéré le point de vue biologique de la chose par rapport au fait qu'elle avait dit que c'était en gros "une norme de la société". Non, ça n'est pas une norme de la société, c'est une norme de la vie. Nous sommes faits pour avoir des enfants, c'est tout. CEPENDANT, ne pas en avoir n'est pas un crime - je l'ai dit à de nombreuses reprises dans mon message, il me semble. Ce n'est pas qqch de mauvais, car effectivement, les humains ont réussi à transcender l'intérêt de l'individu au lieu de l'intérêt de l'espèce humaine.
Encore une fois, ce message n'est là que pour que les personnes ne voulant pas d'enfants assument leur choix, à 100%. Et n'évoquent pas des raisons tirées par les cheveux pour se justifier (même si je conçois que ça doit être chiant de se justifier sans cesse). Car si l'égoïsme n'est pas mauvais, pour moi, je n'aime pas l'hypocrisie, c'est tout.
Ce que je ne comprends pas dans ton raisonnement, et qui, je pense, en irrite plus d'une, c'est ta façon de faire des hiérarchies sur les comportements des uns et des autres. Tu te permets de "dicter" la conduite ou ce qui est acceptable, par exemple sur le point de "l'homosexualité partielle" ou l'adoption, dans tes messages précédents. Et pour ce qui est du "choix de vie" des homosexuels ... Ou tu l'exprimes très mal ou tu dis des choses un peu absurdes, je suis navrée
Et, pardon mais, d'où tu as à juger si telle justification est hypocrite ou non ? Il y a sûrement des personnes qui font le choix de ne pas avoir d'enfants pour les raisons qu'elles te citent, tout comme d'autres qui, comme l'auteure de l'article, se sentent comme obligées de se justifier pour x raisons, tout comme d'autres qui ne se justifieront pas. Il n'y pas de bonne ou mauvaise attitude dans ce cas-là. Je ne vois pas bien en quoi tu pourrais savoir si ce sont des arguments de façade ou non. Que tu ne les comprennes pas est une chose, brandir l'hypocrisie en est une autre
Dernière réponse : en biologie, on est jamais 100% certain d'une hypothèse.... C'est très rare qu'on dise : c'est le cas.
Je n'établis aucune hiérarchie.... Et je ne juge rien au niveau de l'homosexualité...
Par ailleurs, je ne comprends absolument pas les critiques envers l'homosexualité. Un humain est ce qu'il est car son génome, et car son environnement. C'est une des rares choses dont on est à peu près certains. Nous sommes la combinaison de l'expression de notre génome, et des événements qui ont eu lieu dans notre vie (donc notre environnement direct).
Et sinon, alors, si l'homosexualité n'est due ni à nos gènes (donc n'est pas innée), ni à notre environnement (donc n'est pas acquise), à quoi est-elle due???
Pour le reste, je me suis peut-être mal exprimée, et je m'en excuse. Je n'aurais pas dû m'exprimer ainsi dans mon premier message... Mais, en revanche, je maintiens que cela me semble (à moi, et uniquement à moi), un peu hypocrite.... Cela ne reste que mon avis.
Je vais faire bref (je n'ai pas encore lu la suite des réactions mais il me semble important de faire une mise au point ici) : je suis docteur en génie génétique et biologie moléculaire (spécialité : génétique du développement) et je ne connais pas grand monde, parmi les grands pontes de la génétique, qui oserait affirmer avec autant d'aplomb que toi que l'homosexualité ou l'hétérosexualité, c'est dans les gènes.
Sans même parler de l'influence de la culture... il n'y a pas que les gènes, il y a tout l'environnement biologique qui conditionne l'expression de ses gènes. Qui n'est donc ni éducation, ni génétique
Ainsi, une des études les plus récentes portant sur l'influence des gènes sur le comportement sexuel humain (une étude belge dont je ne retrouve pas les références dans l'immédiat) indiquait qu'il y avait trois facteurs principaux qui semblaient être corrélé avec un comportement majoritairement homosexuel : une région génétique particulière dont une certaine forme se retrouve souvent chez les personnes homosexuels, l'environnement/ la culture, et l'influence d'hormones de la mère au cours de la grossesse.
Voilà un exemple de à quoi d'autre que l'environnement et les gènes notre sexualité peut être due (sauf si on considère cela comme de "l'environnement biologique")
Je n'ai hélas pas plus de détail mais, même si on ne peut exclure un influence de certains gènes, dire "tout ce que nous sommes est dans nos gènes" me semble très très abusif.
Heuuu..... Non mais à un moment stop quoi.... J'ai dit 300000 fois, "Il est TRES PROBABLE que l'homosexualité soit due en partie au patrimoine génétique" (donc j'ai suivi le protocole en bio). Tout comme j'ai dit qu'il s'agissait d'une interaction entre génétique et environnement, et pas d'une pure influence génétique. Et oui, environnement comprend bien évidemment dans ce cas l'environnement du foetus également. Je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas le prendre en compte, et le dissocier du reste de l'environnement. L'environnement n'est pas seulement la culture et l'influence de la société.... Pas dans ce que j'ai appris néanmoins (je suis plus spécialisée plantes, donc pour moi, l'environnement est tout ce qui influence la plante, directement ou indirectement. En dehors, bien évidemment, du génome. La considération est peut-être différente pour les animaux - même si je n'ai jamais personnellement entendu une quelconque différenciation sur ce point-là entre les deux)
Quant à l'étude que vous citez, je la connais effectivement. Je l'avais lue, mais je n'ai pas retrouvé les références non plus (bon je n'ai pas trop cherché non plus, faut l'avouer )
Ok pas de soucis; J'ai sans doute réagi trop à chaud. Il faut dire que ton deuxième poste affirmait que "l'homosexualité venait très probablement d'une mutation génétique", ce que tu as effectivement beaucoup nuancer par la suite
Et si j'ai réagi à chaud, c'est parce que (tu le sais sans doute), il existe réellement des gens (dont des chercheurs) qui pensent qu'il suffit de trouver "le gène de l'homosexualité", ce que je trouve d'une bêtise sans nom et en plus, est la porte ouverte à toutes les dérives eugénistes.
N'empêche que personnellement, je fais fort la différence entre "environnement biologique" (permettant ou non l'expression des gènes) et culture/éducation. Puisque cette notion d'"environnement biologique" permet de fort relativiser l'importance des simples gènes et de faire comprendre aux gens qu'on ne peut aps juste lire le génome de qlq et savoir qui il est.
Donc à mes yeux, le vieux débat "inné ou acquis" pose un choix incomplet
flotsam;4760500 a dit :barya;4760469 a dit :flotsam;4760440 a dit :Une question à celles qui disent ne pas en vouloir : êtes-vous sûres de ne jamais changer d'avis ?
Je joue le jeu des relous qui disent "oooh mais tu verras quand tu seras plus grande", mais il faut quand même admettre qu'on peut beaucoup changer en quelques années (surtout que pour la plupart ici nous sommes des jeunes filles, dont beaucoup étudiantes ou en début de carrière). Qui sait, peut-être dans 5 ans, 10 ans, peut-être que l'envie sera là ?
(Je précise que c'est une vraie question hein, je "n'espère" pas que vous changerez d'avis, et je remets pas en question vos certitudes, mais je constate à ma petite échelle que beaucoup de personnes se mettent au moins à l'envisager, à y réfléchir, parce que situation stable, parce qu'elles ont rencontré quelqu'un qui leur en donne envie, parce qu'une copine en a eu un et qu'elles ont trouvé ça pas si mal en fait un bébé, etc etc ... et même des personnes qui n'avaient jamais manifesté aucun enthousiasme pour la question ou étaient certaines de ne jamais en avoir. Moi la première je suis passée en 5 ans de "JAMAIS DE LA VIE" à "Hmmm moui pourquoi pas allez".)
Je le redis encore une fois hein, c'est pas pour vous faire la leçon ou vous décrédibiliser, mais la vie est longue, et peut être surprenante
(Mais encore une fois, chacune son choix, l'important c'est d'être heureux)
Je ne comprends pas cette question. Es-tu sûre que tu ne vas jamais changer d'avis concernant l'endroit où tu aimerais vivre, la personne avec qui tu aimerais vivre, tes amis, tes loisirs ?
Hé ben là c'est pareil.
Ne prends pas mal ma réponse hein, c'est pas spécialement contre toi, mais je ne comprends pas qu'on pose ce genre de question, et ça montre que tu ne t'es pas vraiment mise à notre place je pense
Donc en ce qui me concerne, non, je n'en suis pas sûre, mais je suis sûre pour autant que ma raison me tapera sur l'épaule (oui oui ma raison à des mains) à ce moment-là pour me dire de pas déconner.
Ben en fait j'ai été "à votre place", donc si
Et comme tu l'as souligné y'a un tas de choses dont on ne peut pas être sûr pour sa vie future (en fait pratiquement tout) : je ne sais effectivement pas si dans 10 ans je serai toujours avec Monsieur Flotsam, si je vivrai toujours dans cette ville, je ne sais pas quel métier j'aurai, quels amis ... donc on peut s'accorder à soi-même le bénéfice du doute, en se disant que peut-être dans 10 ans on aura changé de vision des choses. Je vois trop ce que ma question a d'incompréhensible en fait , surtout qu'il me semble que je l'ai posée sans agressivité et sans rien affirmer, c'était en toute "innocence"