J'aime lire ce genre d'article.
Je me sens moins seule. Moi aussi je déclarais dès petite: je n'aurai jamais d'enfant. Je n'en veux pas. Moi aussi j'ai eu droit aux sourires entendus et aux "ouh la la, mais tu as encore tout ton temps! tu verras que tu en voudras!"
Pourtant, j'ai un enfant. Je l'ai eu très tôt, à 17 ans, car étant d'une famille croyante, il n'était pas question que j'avorte ou que j'accouche sous X. Maintenant, je me dirige vers la 50aine, et ma fille a approche des 30 ans. Parfois, j'ai plus l'impression qu'on est soeurs. Je l'aime très fort, mais je sais que je n'ai pas su m'y prendre pour l'éduquer, et malheureusement elle en a souffert dans son équilibre personnel. Quant à moi, ma vie n'a été qu'une suite de difficultés et de culpabilité de ne pas faire les choses bien. J'ai le souvenir d'une grande fatigue, d'une grande inquiétude. Et ce n'est pas terminé, car ma fille est dépressive et je m'inquiète fort pour elle.
Quand j'ai eu dans les 35 ans, une copine qui venait d'avoir son premier bébé m'a dit: "alors, ça ne te donne pas envie de remettre ça?" Ma réponse est sortie, tel un cri du coeur: "OH NON!!" Ma copine en a été vexée, mais maintenant que ses enfants entament l'adolescence, je pense qu'elle me comprend.
J'ai lu pas mal de commentaires qui me confortent dans ma conviction:
Les personnes qui prennent plaisir à s'imaginer parents, aiment profondément les enfants et ont une idée de ce qu'est l'éducation (amour, certes, mais aussi règles et autorité), ces personnes, qu'elles soient hétéro ou homo, c'est bien qu'elles aient des enfants. Car c'est un choix épanouissant pour tous, y compris la collectivité. En effet, des enfants issus de ces couples ont toutes les chances d'être heureux et d'apporter du positif à la société.
Par contre, les personnes qui comme moi n'ont jamais éprouvé aucun émerveillement devant un bébé et sont vite agacés par les enfants et ados, et bien qu'on leur fiche la paix et qu'on les laisse vivre tranquillement leur vie!
Je me sens moins seule. Moi aussi je déclarais dès petite: je n'aurai jamais d'enfant. Je n'en veux pas. Moi aussi j'ai eu droit aux sourires entendus et aux "ouh la la, mais tu as encore tout ton temps! tu verras que tu en voudras!"
Pourtant, j'ai un enfant. Je l'ai eu très tôt, à 17 ans, car étant d'une famille croyante, il n'était pas question que j'avorte ou que j'accouche sous X. Maintenant, je me dirige vers la 50aine, et ma fille a approche des 30 ans. Parfois, j'ai plus l'impression qu'on est soeurs. Je l'aime très fort, mais je sais que je n'ai pas su m'y prendre pour l'éduquer, et malheureusement elle en a souffert dans son équilibre personnel. Quant à moi, ma vie n'a été qu'une suite de difficultés et de culpabilité de ne pas faire les choses bien. J'ai le souvenir d'une grande fatigue, d'une grande inquiétude. Et ce n'est pas terminé, car ma fille est dépressive et je m'inquiète fort pour elle.
Quand j'ai eu dans les 35 ans, une copine qui venait d'avoir son premier bébé m'a dit: "alors, ça ne te donne pas envie de remettre ça?" Ma réponse est sortie, tel un cri du coeur: "OH NON!!" Ma copine en a été vexée, mais maintenant que ses enfants entament l'adolescence, je pense qu'elle me comprend.
J'ai lu pas mal de commentaires qui me confortent dans ma conviction:
Les personnes qui prennent plaisir à s'imaginer parents, aiment profondément les enfants et ont une idée de ce qu'est l'éducation (amour, certes, mais aussi règles et autorité), ces personnes, qu'elles soient hétéro ou homo, c'est bien qu'elles aient des enfants. Car c'est un choix épanouissant pour tous, y compris la collectivité. En effet, des enfants issus de ces couples ont toutes les chances d'être heureux et d'apporter du positif à la société.
Par contre, les personnes qui comme moi n'ont jamais éprouvé aucun émerveillement devant un bébé et sont vite agacés par les enfants et ados, et bien qu'on leur fiche la paix et qu'on les laisse vivre tranquillement leur vie!