C'est curieux, autant j'aime lire les commentaires aux articles quand le sujet m'intéresse, autant ce sujet à tendance à me mettre un peu mal à l'aise d'une certaine façon.
Parce que je comprend le non-désir d'enfant, je comprend que s'entendre à longueur de temps "c'est pour quand? Et gniagniagnia..." ça doit etre carrement saoulant. Et moi-même ça m'insupporte.
Qu'intellectuellement, faire des enfants, c'est une aberration écologique, c'est plus qu'incertain au vue des violences, des difficultés, de la misère qu'on peut voir partout, que le monde va droit vers la ruine et la destruction..
Seulement, seulement voilà. Moi, des enfants j'en ai toujours voulu.
(Mon moi adulte en a toujours voulu disons, enfant, je m'auto-suffisais...)
Et bon, je doute, je crains, je recule, je me projette et puis je regrette etc...
Mais fondamentalement j'en veux. C'est plus fort que moi, viscéral comme on dit (forcément...). J'ai envie de transmettre ce que je sais, ce que j'aime, de montrer la beauté des choses, et d'une certaine façon (à peine égocentrique) enrichir le monde, en amenant cet/ces enfant/s à etre quelqu'un de bien, qui ameliorera les choses, grâce aux valeurs inculquées, par la connaissance, l'education, la bonté, la gentillesse, la générosité...
Seulement, quand je pense à ca, je me dis que je crache sur toutes les batailles menées par les femmes pour obtenir la liberté, la contraception, un travail, le droit de choisir sa vie... J'ai l'impression de faire exactement ce qu'on attend de moi, de rentrer dans le rang, de me conformer au moule. De répondre à une pression sociale. De vouloir des enfants pour de mauvaises raisons. Pour faire comme tout le monde.
Et le pire, c'est que l'idée d'être genre "mère au foyer" me rebute même pas! J'aurais du temps pour mes créations artistiques, pour être bénévole dans les assos que j'aime...
(Alors que si je continue à bosser dans le même milieu qu'actuellement par exemple, avec des enfants handicapés en l'occurrence, j'ai peur d'épuiser mes "réserves de patience" en journée et ne plus être disponible pour mes propres enfants. Expérience vécue avec une maman instit...)
Bonjour et merci le féminisme!
Je suis en couple avec un jeune homme (plus jeune que moi en tout cas), avec qui je me vois avoir des enfants, mais qui n'en veux pas pour le moment. Élevé par une maman féministe (comme moi), il refuse l'idée même de se conformer à une quelconque image d'Epinal : couple + 2,5 enfants + un pavillon de banlieue + un break + un labrador beige...
Ceci dit, la vie de famille vue sous cet angle ce me fait pareil.
Mais je pense que ça peut être autre chose. Etre joli comme vie, de vivre dans un endroit où on est heureux, de la façon qui nous convient. Et pis je veux pas de chien moi, je veux des chevres! C'est à chacun de construire son bonheur.
Donc déjà ma proposition qu'on se trouve une petite baraque à la campagne pas loin plutôt que notre petit appart où on se marche dessus, lui donne l'impression de "s'installer! " *musique sinistre* alors l'idée des chèvres...
L'idée d'une femme qui s'épanouirait dans un mode de vie "au foyer" lui est plus qu'étranger.
Alors bon, heu... Bref. Heu, tout ça pour dire que je me sens presque un peu coupable de vouloir des enfants du coup...
Désolée du pavé
Du bisou les madz
.
), ce n'est pas égoïste, loin de là. Faire un enfant juste pour faire comme tous le monde, ça rime à quoi ? 
), et tu peux me croire, les "conseils" et autre "normes" quand à l'éducation ou autre déferlent encore plus D:
) à faire des enfants (enfin jusqu'à 3 parce qu'après,ça devient "trop" et les femmes entendent qu'elles ne sont pas poules pondeuses et des usines à gosses,on a dit hypocrite???) mais de là à suggérer de remplacer un gosse par un autre comme s'ils étaient des cartouches jetables et donc remplaçables,je trouve que c'est un manque de respect flagrant pour les enfants.
