Je sais que ce n'était pas l'objectif de cet article puisqu'il s'agit d'un témoignage, mais par moment, j'ai eu l'impression que la timidité, la phobie sociale, etc. étaient une sorte de tabou ou de problème invalidant la possibilité d'être réellement introvertie.
Je suis introvertie, timide, j'ai peur des foules (ce qui n'est pas l'agoraphobie en réalité, d'ailleurs) et je fais parfois des crises d'angoisse en présence des autres.
Il me semble avoir lu que les personnes introverties étaient justement "plus à risque" de devenir timide ou d'avoir une phobie sociale à cause des expériences vécues et du fait que le monde soit conçu avant tout pour les personnes extraverties.
Ma timidité a toujours été là, ma phobie sociale plus ou moins (aggravée par du harcèlement), mais ni l'une, ni l'autre n'invalident mon introversion. Ce ne sont pas des explication à mon caractère, ça ne justifie pas ma fatigue qui va jusqu'à la migraine lorsque je participe à des fêtes ou des réunions qui sont pourtant hyper excitantes. Elles font partie de moi, comme mon introversion et peuvent causer une certaine souffrance (car l'angoisse de rencontrer des gens nouveaux limite la vie sociale qui reste nécessaire, car il y a la pression familiale, car c'est difficile de bien trouver un job comme ça), mais elles n'invalideront jamais mon introversion.
En réalité, beaucoup de personnes ne savent pas ce qu'est l'introversion (le médecin qui te dit "oh ça se soigne, faut se forcer" alors que tu expliques sereinement) et beaucoup de personnes cherchent justement à te prouver que tu ne l'es pas si tu as une phobie sociale ou que tu es timide. Le refus de nous laisser être introverties si nous sommes autre chose est assez agaçant.
Je suis introvertie, timide, j'ai peur des foules (ce qui n'est pas l'agoraphobie en réalité, d'ailleurs) et je fais parfois des crises d'angoisse en présence des autres.
Il me semble avoir lu que les personnes introverties étaient justement "plus à risque" de devenir timide ou d'avoir une phobie sociale à cause des expériences vécues et du fait que le monde soit conçu avant tout pour les personnes extraverties.
Ma timidité a toujours été là, ma phobie sociale plus ou moins (aggravée par du harcèlement), mais ni l'une, ni l'autre n'invalident mon introversion. Ce ne sont pas des explication à mon caractère, ça ne justifie pas ma fatigue qui va jusqu'à la migraine lorsque je participe à des fêtes ou des réunions qui sont pourtant hyper excitantes. Elles font partie de moi, comme mon introversion et peuvent causer une certaine souffrance (car l'angoisse de rencontrer des gens nouveaux limite la vie sociale qui reste nécessaire, car il y a la pression familiale, car c'est difficile de bien trouver un job comme ça), mais elles n'invalideront jamais mon introversion.
En réalité, beaucoup de personnes ne savent pas ce qu'est l'introversion (le médecin qui te dit "oh ça se soigne, faut se forcer" alors que tu expliques sereinement) et beaucoup de personnes cherchent justement à te prouver que tu ne l'es pas si tu as une phobie sociale ou que tu es timide. Le refus de nous laisser être introverties si nous sommes autre chose est assez agaçant.