Je n'ai pas très bien saisi l'article, je crois. Pourquoi se référer ainsi aux magazines féminins ? Je veux bien que l'on nous envoie constamment un message très dur sur tout et n'importe quoi (je vous dis pas, avec mon 46, pour eux, je n'existe même pas), mais si l'on sait qu'ils sont si bêtes, pourquoi se juger avec ce qu'ils écrivent ? On est tous-tes différent-es en ce qui concerne le sexe (j'ai d'ailleurs déjà croisé la route de mecs qui détestaient la fellation) et ces magazines ne font que détruire votre estime de vous-même.
Mais je pense que mon incompréhension vient du fait que je n'ai jamais ouvert un magazine féminin de ma vie. Je ne les connais que par ouï-dire ou avec ce genre d'article. Je comprends que l'on se reçoive des tonnes d'injonctions dans la face mais est-ce une raison pour s'y plier ? Il est difficile de tout déconstruire, mais je pense que c'est à nous et à nous seul-es de nous soulever contre ces torchons et de changer nos idées par rapport à tout ça, ce n'est pas cette presse idiote qui s'en chargera.
En revanche je tenais à réagir à certains commentaires : si l'on a envie de s'entraîner à de nouveaux trucs, de tester plein de nouvelles choses, ce n'est pas un mal non plus. Personnellement, j'adorerais savoir faire des gorges profondes alors je m'entraîne, mais c'est pas parce que mon mec ou la société me dit de le faire, c'est parce que ça m'éclate de tester des nouveaux trucs au lit, simplement. Je trouve dommage de voir dans autant de commentaires comme des petites cases implicites (soit frigide soit nympho) c'est assez dommage. La sexualité est différente pour tout le monde, ça change selon les partenaires, le lieu... Il n'y a pas de bonne sexualité, de sexualité plus saine qu'une autre, tant qu'il y a consentement mutuel, les protagonistes peuvent se jeter du caca que je n'aurais rien à redire sur le sujet. Pour moi, pour déconstruire toutes ces injonctions, il faut commencer par-là : ce n'est pas la société qui dit ce qui est bien ou pas, c'est individuel. Si on est vaginale, on ne va pas se forcer à être clitoridienne parce qu'une majorité de femmes le sont et vice-versa. Le sexe, pour moi, c'est avant tout la communication, dire ce qui fait du bien, ce qui fait du mal, "tiens on pourrait essayer ça -moi ça me gêne un peu je préfère qu'on fasse ça plutôt..."... Parce qu'après, si un partenaire refuse de faire telle ou telle chose parce que ça ne lui plaît pas, si l'autre partenaire a un minimum de jugeotte il ne l'y forcera pas, ça n'aurait aucun sens. Les femmes ne sont pas les seules à recevoir des injonctions nazes (j'ai jamais vu aucun magazine qui encourageait la stimulation de la prostate, parce que bon hein, vous imaginez bien que pour ces magazines stupides doigt dans les fesses = perte de virilité. (ce monde est nul))
Bref tout ce message décousu pour dire qu'il faut absolument s'affranchir de ces injonctions stupides, mais que oui, ça demande un effort individuel (mais comme tout changement de perception sur le monde), sinon on s'y enfonce très, très vite.
(pas citer s'il vous plait
)
Mais je pense que mon incompréhension vient du fait que je n'ai jamais ouvert un magazine féminin de ma vie. Je ne les connais que par ouï-dire ou avec ce genre d'article. Je comprends que l'on se reçoive des tonnes d'injonctions dans la face mais est-ce une raison pour s'y plier ? Il est difficile de tout déconstruire, mais je pense que c'est à nous et à nous seul-es de nous soulever contre ces torchons et de changer nos idées par rapport à tout ça, ce n'est pas cette presse idiote qui s'en chargera.
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En revanche je tenais à réagir à certains commentaires : si l'on a envie de s'entraîner à de nouveaux trucs, de tester plein de nouvelles choses, ce n'est pas un mal non plus. Personnellement, j'adorerais savoir faire des gorges profondes alors je m'entraîne, mais c'est pas parce que mon mec ou la société me dit de le faire, c'est parce que ça m'éclate de tester des nouveaux trucs au lit, simplement. Je trouve dommage de voir dans autant de commentaires comme des petites cases implicites (soit frigide soit nympho) c'est assez dommage. La sexualité est différente pour tout le monde, ça change selon les partenaires, le lieu... Il n'y a pas de bonne sexualité, de sexualité plus saine qu'une autre, tant qu'il y a consentement mutuel, les protagonistes peuvent se jeter du caca que je n'aurais rien à redire sur le sujet. Pour moi, pour déconstruire toutes ces injonctions, il faut commencer par-là : ce n'est pas la société qui dit ce qui est bien ou pas, c'est individuel. Si on est vaginale, on ne va pas se forcer à être clitoridienne parce qu'une majorité de femmes le sont et vice-versa. Le sexe, pour moi, c'est avant tout la communication, dire ce qui fait du bien, ce qui fait du mal, "tiens on pourrait essayer ça -moi ça me gêne un peu je préfère qu'on fasse ça plutôt..."... Parce qu'après, si un partenaire refuse de faire telle ou telle chose parce que ça ne lui plaît pas, si l'autre partenaire a un minimum de jugeotte il ne l'y forcera pas, ça n'aurait aucun sens. Les femmes ne sont pas les seules à recevoir des injonctions nazes (j'ai jamais vu aucun magazine qui encourageait la stimulation de la prostate, parce que bon hein, vous imaginez bien que pour ces magazines stupides doigt dans les fesses = perte de virilité. (ce monde est nul))
Bref tout ce message décousu pour dire qu'il faut absolument s'affranchir de ces injonctions stupides, mais que oui, ça demande un effort individuel (mais comme tout changement de perception sur le monde), sinon on s'y enfonce très, très vite.
(pas citer s'il vous plait
)
C'est pas possible ce que tu dis un magazine féminin ne se permettrait jamais d'inventer des réponses!


Et on est super câlin. Même la plus part des hommes que j'ai connu au lit ne sont pas du tout comme ça. (bon j'en ai pas connu des dizaines non plus mais cette façon de généraliser en plaçant les hommes de "con" c'est un peu fatiguant)
Elle dit que ça a la mainmise sur elle mais elle en est consciente et elle essaie justement de s'en détacher. Je ne pense pas que ce soit pertinent de lui dire "bah oui mais arrête de les suivre", certes ça règlerait son problème personnel mais ça resterait le souci d'énormément de personnes quand même. Régler son regard à elle, ce n'est pas le propos en fait (surtout qu'elle est consciente de tout ça), le propos c'est que c'est la société qui doit changer.

, on nous a enlevé l’intimité, ce que le sexe avait de personnel et particulier, pour le transformer en un marché, une course à la performance où le sexisme et les stéréotypes prennent énormément de place."
J'ai récemment fais un post où je parlais des différents orgasmes masculins et notamment de ceux de mon compagnons, expliquant que leurs orgasmes arrivent quelques dixièmes de secondes avant l'éjaculation et qu'il est donc différent de celle-ci. Pour rappel, l'éjaculation n'est pas un orgasme. Et c'est là que je me retrouve complètement dans ton article, c'est que mon copain a une grande connaissance de son corps, du coup, je me mets une pression énorme pour qu'il puisse atteindre le 7ème ciel, par moment je me force pour lui faire plaisir (chose qui ne me dérange pas, j'aime lui donner du plaisir) et on entre dans quelques choses de mécanique, où la performance prime et que si l'orgasme n'est pas atteint le rapport sexuelle n'a aucun sens. Et c'est pareille pour mon mec, enfaîte, c'est même pire pour lui, étant donner qu'un homme, un vrai, assure au lit et donne un max de plaisir à sa copine.