@Mrs Sulu Héhé oui, en terminale j'ai annoncé tout de go a mes parents qui me voyaient déjà à science po (ou à la rigueur en prépa quelque part) que je ferai des études d'art.
Et j'ai fait des études d'art. (Oui bon y'a pire comme rébellion j'avoue)
Y'avait des notes et des évaluations aussi, mais ça sortait des demandes scolaires auxquelles j'étais habituée, donc je le vivais beaucoup mieux.
Le problème de fond pour moi c'était vraiment le souci de rendre mes parents fiers. Après mes études et pendant mes premières expériences professionnelles, le vice des notes s'est transformé en vice de carrière : j'ai choisi mes stages et mon futur métier pour le prestige et sans tenir compte de mes envies à moi. Je les confondaient avec celles de mes parents.
La suite je te la donne dans le mille, j'ai été malheureuse. Au début je voyais le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Et petit à petit je perdais goût à tout ce que je faisais au travail, alors que c'était ce qui me plaisait au départ.
Franchement il a fallu un craquage sur le plan physique et de grosses discussions avec eux pour qu'ils comprennent que non, stop la poudre aux yeux, stop les commentaires élogieux des profs et tout le reste, je n'inventerai pas l'eau en poudre et je ne vise pas le prix nobel. Et si ils sont déçus : tant pis, ils s'y feront. Et si être heureuse pour moi, pour toi ou pour la madz ça signifie un chemin loin de de la reconnaissance intellectuelle ou de la grande carrière, d'une, ça fait un paquet de soucis en moins, de deux, ça fait pas de mal à l'égo, et de trois...qu'est ce que ça peut faire ?
Je ne dénigre pas l'ambition attention, j'insiste simplement sur le fait qu'elle doit être le fruit d'un souhait personnel, et pas vouloir faire plaisir ou plaire à quelqu'un.
			
			Et j'ai fait des études d'art. (Oui bon y'a pire comme rébellion j'avoue)
Y'avait des notes et des évaluations aussi, mais ça sortait des demandes scolaires auxquelles j'étais habituée, donc je le vivais beaucoup mieux.
Le problème de fond pour moi c'était vraiment le souci de rendre mes parents fiers. Après mes études et pendant mes premières expériences professionnelles, le vice des notes s'est transformé en vice de carrière : j'ai choisi mes stages et mon futur métier pour le prestige et sans tenir compte de mes envies à moi. Je les confondaient avec celles de mes parents.
La suite je te la donne dans le mille, j'ai été malheureuse. Au début je voyais le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Et petit à petit je perdais goût à tout ce que je faisais au travail, alors que c'était ce qui me plaisait au départ.
Franchement il a fallu un craquage sur le plan physique et de grosses discussions avec eux pour qu'ils comprennent que non, stop la poudre aux yeux, stop les commentaires élogieux des profs et tout le reste, je n'inventerai pas l'eau en poudre et je ne vise pas le prix nobel. Et si ils sont déçus : tant pis, ils s'y feront. Et si être heureuse pour moi, pour toi ou pour la madz ça signifie un chemin loin de de la reconnaissance intellectuelle ou de la grande carrière, d'une, ça fait un paquet de soucis en moins, de deux, ça fait pas de mal à l'égo, et de trois...qu'est ce que ça peut faire ?
Je ne dénigre pas l'ambition attention, j'insiste simplement sur le fait qu'elle doit être le fruit d'un souhait personnel, et pas vouloir faire plaisir ou plaire à quelqu'un.
 
				
		 
			 
 
		 
 
		 en effet, j'ai comme vous mis énormément de temps à être satisfaite de moi-même du fait de mon obsession pour les résultats (coucou, je suis en doctorat, ai eu mes masters 1 et 2 avec mention, et il faut toujours que je fasse un énorme effort psychologique pour me dire que j'ai bien réussi quand même
 en effet, j'ai comme vous mis énormément de temps à être satisfaite de moi-même du fait de mon obsession pour les résultats (coucou, je suis en doctorat, ai eu mes masters 1 et 2 avec mention, et il faut toujours que je fasse un énorme effort psychologique pour me dire que j'ai bien réussi quand même  ), mais pour ma part, ça aurait été encore pire que d'avoir de vraies mauvaises notes en fait... C'est d'ailleurs ce qui m'est arrivé lors de ma première année de licence, où j'ai dû du coup travailler encore plus pour avoir des notes objectivement correctes, même si je n'étais toujours pas satisfaite.
), mais pour ma part, ça aurait été encore pire que d'avoir de vraies mauvaises notes en fait... C'est d'ailleurs ce qui m'est arrivé lors de ma première année de licence, où j'ai dû du coup travailler encore plus pour avoir des notes objectivement correctes, même si je n'étais toujours pas satisfaite.
 
 
		
 
 
		 
 
		


 pour tout, les notes puis la recherche d'emploi. Avec mon ancienne coloc on ne sait plus comment l'aider, alors qu'il est sincèrement très doué pour ce qu'il fait. Mais à chaque fois que quelque chose de décisif se profile...il se saborde.
 pour tout, les notes puis la recherche d'emploi. Avec mon ancienne coloc on ne sait plus comment l'aider, alors qu'il est sincèrement très doué pour ce qu'il fait. Mais à chaque fois que quelque chose de décisif se profile...il se saborde. 
 
		

