@nevez Malheureusement, rien de ce que tu proposes pour changer les choses n'est simple. Dans un monde idéal oui, je serais d'accord avec toi sur toute la ligne pour que tout ce que tu as cité s'applique mais :
_ renforcer le protocole de prescription, ne pas prescrire en première intention... Entre les labos pharmaceutiques qui vont faire pression pour que ça ne passe pas et les, j'espère, rares médecins qui en ont rien à foutre de la formation continue et qui continuent de prescrire sans se soucier des nouvelles données, c'est pas SI simple
_ expliquer les symptômes. "Si la thrombose est un diagnostic difficile, pour l'embolie pulmonaire, c'est pire !" (citation de l'un de mes profs qui m'a marquée). Pourquoi pas expliquer les symptômes aux patients mais je doute sérieusement de l'utilité de la manœuvre tant c'est difficile d'établir ces 2 diagnostics (en gros, y a aucun symptôme spécifique de la thrombose et de l'embolie pulmonaire, ceux qu'on retrouve le plus fréquemment sont parfois absent chez des patients qui ont vraiment une thrombose ou une embolie pulmonaire).
_ demander les antécédents : là, j'ai rien à dire, mille fois oui
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Ça fait partie des bases, et il paraît qu'on l'oublie un peu trop vite, malheureusement
_ dépistage des anomalies de la coagulation : argh, c'est la Sécu qui va pas être contente ! Instaurer ce type de protocole, ça a un coût : faut des études pour évaluer les bénéfices, les risques de tel ou tel choix, et leurs coûts. C'est pas si simple
_ une instance gouvernementale ? : ben faudrait la payer...